L'actualité de la course

Thomas Ruyant, skipper de Advens for Cybersecurity (Imoca)

Thomas Ruyant, skipper de Advens for Cybersecurity (Imoca)

Route au sud ! On est sur un près assez rapide, ça ouvre tout doucement. On va dans les 12 heures traverser forcément la dorsale. C’est un peu le point critique pour arriver dans les alizés, j’espère qu’on va traverser très vite, ce ne sera pas évident. On aura du retard à l’arrivée au Port au Noir, on guette les opportunités. On a un très bon bateau à ces allures, et donc après aussi ça va aller vite. L’arrêt technique ne nous a pas ouvert les portes que les premiers ont eues, alors on ne voulait pas se recaler 200 milles dernière les premiers. L’option ne s’est pas passée comme on espérait. Il n’y pas eu de bascule au nord-ouest et la tête de flotte ne s’est pas arrêté dans la dorsale, donc aujourd’hui on a du retard mais on va essayer de le diminuer.

On sent que dès qu’on est à proximité et qu’on a des conditions similaires aux autres, on va très vite. Le bateau va très vite au près et jusqu’à 120-130° du vent. On cherche encore les manettes au portant mais ça va venir. Ce n’est pas qu’une course de vitesse, c’est aussi un jeu stratégique.

On prend du temps tous les deux avec Antoine (Koch). C’est le but de l’association, on alterne les quarts cockpit-bannette entre les deux repas, et la météo, on se croise mais pas temps que ça. Il faut s’habituer au bateau tout simplement. On passe pas mal de temps à la table à cartes. Antoine plus que moi, en moyenne, on y passe 3-4 heures, météo le matin, météo le soir, on joue pas mal aussi avec les images satellite.

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