La Transat Jacques Vabre en temps réel

mercredi 1 décembre
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22h10
 
20h57

Les premiers mots de Denis Van Weynbergh et Tanguy Le Turquais

Denis Van Weynbergh
"On a bataillé pour rester 19èmes. Nous n'avions plus les voiles adéquates aux conditions, notamment notre grand spi, qui avait un peu d’âge, s’est cassé au Cap Finisterre. Nous avons essayé de le réparer, mais ça n’a pas fonctionné. Puis nous avons aussi déchiré notre grand gennaker. 

C’était un grand plaisir d’être sur l’eau. L’objectif est atteint, nous avons fait une super course, nous nous sommes bien amusés, puis nous avons bien bagarré ! C’était que du bonheur ! Je me suis réconcilié avec le double ! 

 

Tanguy Le Turquais

"Nous avons fait la dernière semaine de course au portant VMG sous Code 0 dans 15 nœuds de vent donc c’était un petit peu long. Nous sommes arrivés dans les temps. Notre objectif était de ne pas finir hors course donc c’est une grande réussite. C’était une vraie route de la galère, nous en avons eu énormément, mais nous avons toujours su réparer. Tout ça dans la bonne humeur ! 

C’était ma première expérience en Imoca. J’avais navigué seulement deux fois dessus avant le départ donc mon objectif était de découvrir le bateau, d’essayer de finir pour valider les milles en vue du Vendée Globe, puis nous avons appris sur la gestion des problèmes. Nous le savions déjà, mais cette course n’a fait que valider le fait que ces bateaux doivent être parfaitement préparés en amont. Nous nous sommes rendus compte que c’est sur ce point que ça a fait la différence sur l’eau. Nous avons passé beaucoup de temps à faire des réparations, donc forcément nous étions un petit peu moins compétitifs. C’était super satisfaisant car nous avons toujours été de l’avant, nous ne savions pas quand nous allions arriver, nous prenions journée après journée. 

Je pense que j’ai une image gravée, quand nous avons passé la journée à réparer notre spi en plein soleil. Denis disait que ça allait fonctionner et quand nous l’avons renvoyé, ça marchait ! Nous avons passé 24 heures avec un spi rabouté et c’était très beau pour moi. C’était la preuve que tout est possible !" 

20h37
Imoca

Les Laboratoires de Biarritz - No Limit 4 us, 19ème Imoca à Fort-de-France

Ce mercredi 1 décembre, à 14 heures 39 minutes et 34 secondes en Martinique (19 heures 39 minutes et 34 secondes, heure métropolitaine), Les Laboratoires de Biarritz - No Limit 4 us a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en 19ème position de la catégorie Imoca. Le duo Denis Van Weynbergh - Tanguy Le Tur​quais aura mis 24 jours 6 heures 12 minutes et 34 secondes pour parcourir les 5 800 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 9,88 nœuds, mais il a réellement parcouru 6 212.61 milles à 10.67 nœuds.
12h37
Class40
Il y a trois siècles, Gabriel De Clieu, un capitaine d'infanterie exportait un plant de café en Martinique. C'est à partir de ce plant que le café s'est ensuite répandu en Amérique du Sud. A l'occasion de la Transat Jacques Vabre 2021, Stan Thuret, Mathieu Crépel et leur Class40 Everial ont embarqué avec eux "Gaby", un plant de café confié par JDE au Havre, et qui est bien arrivé à Fort-de-France.

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12h32
Class40

Les premiers mots de Sébastien Audigane et François Jambou (Entrepreneurs pour la planète)

Sébastien Audigane
"Nous avons quand même mis cinq jours pour arriver en Espagne, c’est du jamais vu. Un peu compliqué, il n’y avait pas de vent, nous avons eu dorsale sur dorsale et après un alizé avec 10-12 nœuds. Sur la fin, il y avait un peu plus d’air, nous avons pu nous faire plaisir.  Oui, c’était long et difficile. La nuit suite à ce fameux passage du Raz de Sein, nous nous sommes retrouvés un peu trop dans l’ouest avec Serenis et Leclerc et nous nous sommes fait écraser par la flotte à cause du vent du sud."

François Jambou
"Même analyse que tout le monde, nous n’avons pas eu toutes les planètes alignées. Nous nous sommes fait piéger vers le passage du Raz de Sein, nous aurions pu suivre le groupe avec lequel nous étions pour aller en direction du cap Finisterre. Nous avons eu des petites bricoles, des algues dans la quille. Nous nous arrêtons pour les enlever, nous perdons 2 milles, mais 2 milles qui ne nous font pas passer le Raz de Sein et après, nous avons du mal à revenir suite à cet événement-là. Nous sommes un peu frustrés, mais une transat terminée ça ne reste pas quelque chose d’anodin. C’est ma première Jacques Vabre, première expérience en Class40, j’aimerais bien en refaire. Il y a vachement de positif, rien que le fait d’être arrivés avec un bateau qui est en bon état, avec de super souvenirs, des paysages dans la tête, des moments avec Sébastien. Nous étions là pour faire une compétition, donc il y a un goût de trop peu parce que nous aurions voulu faire un résultat mais il y aura quand même des bons souvenirs.”

12h09
Class40

Les premiers mots de Victor Jost et Enguerrand Granoux (Exploring Tech for Good)

Victor Jost 
"Nous avons passé, du début à la fin, une course incroyable. Nous n’avons jamais trouvé le temps long, nous ne nous sommes jamais dit que c’était trop dur. Les conditions étaient assez clémentes. Comme dit Enguerrand, au niveau des objectifs de performance nous n’aurions jamais pensé faire vingt-huitièmes. Ça peut paraître rien pour beaucoup, pour nous, nous ne nous attendions pas du tout à faire un résultat comme ça. Surtout que nous étions dans le groupe avec les premiers. A notre dernière course, nous avions fait un jour et quelques heures seulement avec les premiers, alors que la course durait cinq jours. Là elle en fait 23 et nous faisons à peu près pareil niveau distance au premier !

Si je dois retenir un moment particulier, c'est quand le FRA 151 nous arrivait dessus et nous nous sommes dit « nous ne pouvons pas le laisser passer ». Du coup nous étions à fond, nous nous relayions toutes les heures c’était fatiguant, mais exceptionnel, c’était la pleine lune et nous allions tellement vite ! Ensuite il y a le passage au Cap Vert, symboliquement c’était incroyable." 


Enguerrand Granoux 
"C’est un projet qui a commencé il y a deux ans et qui ne partait de rien. Aujourd’hui nous sommes ici, en Martinique. Rien que ça c’est marquant.

Ça s’est super bien passé, pas que la course, même le projet dans sa globalité car c’est un projet de plus de deux ans. Nous le résumons à ces 23 jours de course, mais c’est bien plus que ça et c’est assez dingue. Nous remercions aussi tous ceux qui ont rendu ça possible, tous ceux qui nous ont aidé d’une façon ou d’une autre, tous ceux qui ont cru en nous, tous ceux qui nous ont soutenus. A la base c’était un rêve que nous avions à deux mais nous avons réussi à embarquer plein de gens avec nous et ça c’est plus qu’une réussite."
12h08
Class40

Les premiers mots de Didier Le Vourch et Olivier Delrieu (Vicitan)

Didier Le Vourch
"Nous sommes contents, c’est la première fois que je viens en Martinique et en plus dans le cadre d’une transat. Nous retenons les Sargasses, pas beaucoup de vent et un accueil formidable.”

 

Olivier Delrieu
"C'était long. J’ai entendu dire par des skippers professionnels que c’était leur plus longue transat, alors je suis content. Nous avons eu un bon départ au début et nous nous sommes fait dépasser vers la fin. Peut-être une tactique un peu imparfaite.”

11h37
Class40

Les premiers mots de Stan Thuret et Mathieu Crépel (Everial)

Stan Thuret
"Nous ça va très bien, nous sommes contents d’arriver. Nous avons eu une arrivée assez sympa, sous des grains, ça faisait trois semaines que nous attendions la pluie. En plus, en fin de course, nous avons eu un peu de match avec les copains devant. Le bateau nous a fait quelques petites blagues, au niveau du safran ou de la chaussette. C’était une belle transat, nous parlons toujours du côté sportif mais humainement nous avons bien rigolé avec Mathieu. C’était la grosse grosse foire au début, quand je vois que nous étions dans la molle au départ, nous avons beau avoir attaqué pour aller chercher du vent, ça n’a jamais payé parce que devant ça partait toujours. Avant le Cap Vert, nous avons mis le spi jusqu’à l’arrivée, nous n'avons utilisé qu’un seul ris. C’était un beau parcours.”

 

Mathieu Crépel
"Première transat assez longue apparemment. L’aventure sportive est belle mais un grand merci à Stan parce que c’était incroyable. Nous nous sommes toujours bien entendus, malgré les problèmes, nous avons un peu crié sur le bateau et sur les Sargasses. Nous nous sommes toujours bien marrés, enfin c’était magique. Quand je pars sur des choses un peu inconnues, je ne sais pas trop me projeter. Quand nous sommes sur le moment nous avons eu des journées qui étaient longues, tous les jours il faisait chaud et au final nous sommes arrivés hier soir. Nous allons nous poser un petit peu, nous allons aller surfer, profiter de la Martinique et après nous verrons les prochaines aventures.”

11h26
Class40

Les premiers mots de Pierre-Louis Atwell et Maxime Bensa (Vogue avec un Crohn)

Pierre-Louis Atwell

"Il y a un petit peu de déception quand même car nous loupons le créneau dans le golfe de Gascogne avec la dorsale. Une partie de la flotte part devant et nous n’avons jamais réussi à recoller. Nous aurions aimé jouer un peu plus devant. Ce qui est super c’est que nous avons encore appris pleins de choses. C’est vrai que c’est une Transat qui n’est pas anodine pour nos préparations pour la suite. Nous retenons les sargasses, la chaleur et les grains, cela marque beaucoup les grains ! C’est passionnant, le format est top, le nouveau parcours est super intéressant, c’est sympa d’avoir un parcours qui change par rapport à il y a deux ans. Nous nous disions que nous aimerions bien revenir dans deux ans encore plus forts et pourquoi pas avec un bateau plus rapide ! Nous voyons que Milai par exemple fait une course incroyable avec un bateau d’ancienne génération, donc le bateau ne fait pas tout, ils ont super bien navigué. Notre projet c’est Vogue Avec un Crohn, forcément nous sommes des compétiteurs donc quand nous ne sommes pas là où nous voudrions être nous sommes un peu frustrés, mais ce qui est super c’est le message que nous portons à travers cela. Il n’y a pas eu énormément d’abandons mais le fait d’arriver, traverser l’Atlantique ce n’est pas anodin. Les partenaires sont vraiment contents et c’est de bon augure pour la suite. "

 

Maxime Bensa

"Ca fait plaisir de finir sur une bonne note quand même, nous gagnons deux places dans la journée ! Nous avons fait 5 300 milles en tout et nous arrivons à 2 milles du bateau de derrière. C’est la guerre jusqu’au bout ! En arrivant au rocher du diamant, nous ne voyions rien, ce n’est pas une image c’était sport comme arrivée ! Nous voulions être premiers des bateaux de notre génération, mais là nous ne sommes pas dans les clous. Nous sommes quand même dans l’avant de la flotte des anciens bateaux. Il y avait un vrai passage à niveaux, ceux qui ont pris le golfe de Gascogne dans le bon sens s’en sortent super bien, que ce soit Milai, Croatia Full Of Life, Tquila, il y a quelques bateaux, nous en parlions, qui étaient avec les premiers alors que c’étaient des Mach2 !"

09h55
Class40

Entrepreneurs pour la planète, 29ème Class40 à Fort-de-France

Ce mercredi 1er décembre, à 4 heures 39 minutes et 28 secondes en Martinique (9 heures 39 minutes et 28 secondes, heure métropolitaine), Entrepreneurs pour la planète a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en vingt-neuvième position de la catégorie Class40. Le duoSébastien Audigane - François Jambou aura mis 23 jours 20 heures 12 minutes et 28 secondes pour parcourir les 4 580 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 8.00 nœuds, mais il a réellement parcouru 5 411.28 milles à 9.46 nœuds.

03h55
Class40

Exploring Tech for Good, 28ème Class40

Ce mardi 30 novembre, à 22 heures 41 minutes et 26secondes en Martinique (mercredi 1 décembre, 3 heures 41 minutes 26 secondes, heure métropolitaine), Exploring Tech for Good a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en 28ème position de la catégorie Class40. Le duo Victor Jost - Enguerrand Granoux aura mis 23 jours 14 heures 14 minutes et 26 secondes pour parcourir les 4 600 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 8,09 nœuds, mais il a réellement parcouru 5 456,49 milles à 9,28 nœuds.
02h50
Class40

Vicitan, 27ème Class40 de la Transat Jacques Vabre

Ce mardi 30 novembre, à 21 heures 42 minutes et 27 secondes en Martinique (mercredi 1 décembre, 2 heures 42 minutes 27 secondes, heure métropolitaine), Vicitan a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en 27ème position de la catégorie Class40. Le duo Didier Le Vourch - Olivier Delrieua aura mis 23 jours 13 heures 15 minutes et 27 secondes pour parcourir les 4 600 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 8,10 nœuds, mais il a réellement parcouru 5 360,48 milles à 9,48 nœuds.
01h12
Class40

Everial, 26ème Class40 à Fort-de-France

Ce mardi 30 novembre, à 20 heures 8 minutes et 44 secondes en Martinique (mercredi 1 décembre, 1 heure 8 minutes 44 secondes, heure métropolitaine), Everial a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en 26ème position de la catégorie Class40. Le duo Stan Thuret - Mathieu Crépel aura mis 23 jours 11 heures 41 minutes et 44 secondes pour parcourir les 4 600 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 8,12 nœuds, mais il a réellement parcouru 5 375,27 milles à 9,54 nœuds.
01h02
Class40

Vogue avec un Crohn, 25ème Class40 à Fort-de-France

Ce mardi 30 novembre, à 19 heures 45 minutes et 20 secondes en Martinique (mercredi 1 décembre, 0 heure 45 minutes 20 secondes, heure métropolitaine), Vogue avec un Crohn a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en 25ème position de la catégorie Class40. Le duo Pierre-Louis Attwell - Maxime Bensa aura mis 23 jours 11 heures 18 minutes et 20 secondes pour parcourir les 4 600 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 8,13 nœuds, mais il a réellement parcouru 5 388,95 milles à 9,57 nœuds.