La Transat Jacques Vabre en temps réel

mardi 30 novembre
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23h45
Class40

Les premiers mots de Jean-Pierre Balmes et Laurent Camprubi (Full Save)

Jean-Pierre Balmes

“Globalement, c’était que du plaisir. C’était compliqué à partir du moment où nous avons éclaté notre grand spi et les chaleurs du matin étaient parfois vraiment difficiles à supporter. 

Nous avons réussi à bien remonter au classement et je pense que c’est un des grands plaisirs qu’on a eu sur cette course, c’est qu’à chaque fois que nous étions proches d’un bateau, nous arrivions à le doubler. Ça faisait plaisir.”
 

Laurent Camprubi 
“C’était une vraie partie de bonheur, même si elle était longue et difficile. Je me suis régalé du début à la fin. C’était une parenthèse de vie incroyable. Nous étions à fond jusqu’au bout, nous n’avons rien lâché. 

Nous avons eu des petits soucis de fuite de gazole au début de la course, puis j’ai été très malade donc peu lucide, donc nous nous sommes retrouvés avec 400 milles de retard à la pointe Bretagne. Mais nous avons réussi à revenir, c’était génial.”

 

23h26
Class40

Full Save franchit la ligne en 24ème position des Class40

Ce mardi 30 novembre, à 17 heures 48 minutes et 28 secondes en Martinique (22 heures 48 minutes 28 secondes, heure métropolitaine), Full Save a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en 24ème position de la catégorie Class40. Le duo Jean-Pierre Balmes - Laurent Camprubi aura mis 23 jours 9 heures 21 minutes et 28 secondes pour parcourir les 4 600 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 8,16 nœuds, mais il a réellement parcouru 5 263,54 milles à 9,38 nœuds.
21h15
Class40
La dernière journée d'ouverture du village de la Transat Jacques Vabre à Fort-de-France, ce mardi, est l'occasion de célébrer les Class40, arrivés depuis hier en Martinique. Cette troisième cérémonie de remise des prix a honoré le vainqueur, Redman, et les autres membres du podium, Banque du Léman et Seafrigo - Sogestran.

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16h49
Class40

Les premiers mots de Matthieu Perraut et William Mathelin Moreaux (Inter Invest)

Matthieu Perraut
"Nous avons très bien vécu cette course, c’était un petit peu long et nous nous en sommes vite rendus compte. Nous avions largement de quoi manger et boire, ça ne nous a pas trop stressé. Nous nous sommes éclatés du début à la fin, nous avons été en mode course tout le long. Nous avons jouer, fait des coups mauvais et d’autres meilleurs. Nous n’avons pas faibli pour le bateau que nous avions et que nous connaissions assez peu ! C'était une belle victoire d'être au départ déjà. 
Nous nous sommes toujours accrochés pour rattraper le peloton. Dès qu’il y avait du vent nous allions bien, dès qu’il n’y en avait plus nous allions moins bien. Nous avons réussi à ne pas nous taper dessus. C'était ma première expérience en double, et c'était génial."

 

William Mathelin-Moreaux 
"Ça ne fait pas très longtemps que nous nous connaissons. Pour moi, c’était une super expérience, super course, assez dure à cause des conditions météo. Nous savons que la pétole ce n'est jamais évident, il faut tenir mentalement. Il y a eu du contact avec les autres tout le temps, c'est pour cela que cette classe est géniale. Malgré la petite option est mauritanienne, ça aurait pu passer ! Ça n'est pas passé, mais nous n'avons aucun regret, nous avons réussi à revenir un petit peu. Il manquait deux jours, ou 10 noeuds de vent pour recoller complètement ! En résumé, c'était une super expérience, avec un super bateau, nous avons hâte de revenir dans deux ans !"

16h23
Class40

Inter-Invest, 23ème Class40 à Fort-de-France

Ce mardi 30 novembre, à 11 heures 16 minutes et 10 secondes en Martinique (16 heures 16 minutes et 10 secondes, heure métropolitaine), Inter-Invest a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en vingt-troisième position de la catégorie Class40. Le duo Matthieu Perraut - William Mathelin Moreaux aura mis 23 jours 2 heures 49 minutes et 10 secondes pour parcourir les 4 580 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 8.25 nœuds, mais il a réellement parcouru 5 379.23 milles à 9.70 nœuds.

14h57
Class40

Les premiers mots d'Aurélien Ducroz et David Sineau (Crosscall)

Aurélien Ducroz
"Notre course ne s’est pas passée comme c’était prévu, souvent nous partons pour écrire une histoire et au final ce n’est pas celle que nous souhaitions. Nous avons perdu nos spis rapidement dans la course. Le premier au large du Portugal et le deuxième aux Canaries. Moralement ça a été très dur, nous avons quand même continué à apprendre. Un petit peu déçus, nous n’avons pas une seule chose qui s'est cassée sur le bateau à part ces deux voiles. Par contre nous avons traversé l’Atlantique et nous arrivons en Martinique en bateau, je trouve ça quand même dingue et je suis hyper fier de ça, je suis fier d’avoir partagé ça avec David parce que c’est quelqu’un qui était là dans les tous débuts du bateau et j’étais heureux de pouvoir faire ça avec lui. Les deux dernières nuits, c'était un réel plaisir, la journée par contre il n’y avait pas plus de 10 nœuds, c’était l’enfer. Ce matin nous avons fait une arrivée incroyable avec 17-18 nœuds, la terre qui arrive comme ça c’est incroyable. Nous n’avions plus grand-chose à manger."

 

David Sineau
"Nous ne réalisons pas la course que nous espérions faire, nous sommes venus pour faire un résultat et nous nous sommes battus, au Portugal et au Cap-Vert, en essayant de réparer le grand spi. Encore au Cap-Vert, nous étions au contact du bon paquet, nous disions que si nous arrivions à faire tenir ce spi nous pouvions encore jouer et la déception était énorme. Mais nous sommes toujours restés hyper positifs et hyper soudés, j'en suis très fier. La deuxième chose c’est que nous avons continué à faire du bateau de course, nous avons joué avec toutes les bascules et fait tout ce que nous pouvions. Nous ne nous sommes jamais mis en mode croisière. Le bateau est en parfait état, il a fait un boulot d’enfer, tout a marché impeccablement. Nous avons quand même pu constater que le bateau est vraiment magique. Les deux dernières nuits nous avions enfin le vent qu’il fallait, nous avons pu voir ce que le bateau savait faire, ça donnait à la fois des regrets et en même temps ça faisait plaisir. J’ai trouvé beau le passage avec le Rocher du Diamant. Ça fait toujours plaisir d’arriver dans un nouveau pays où nous ne sommes jamais venus auparavant. C’est là que nous nous rendons compte de la distance. Durant cette transat, qu’est-ce que nous avons eu chaud, je pourrais la résumer par sargasse et chaleur.”

14h27
Class40

Les premiers mots de Maxime Cauwe et Jules Bonnier (Avanade)

Maxime Cauwe
"C'est super, c’est la première fois que je traverse l'Atlantique, ça y est ça, c’est fait. Au-delà de la compétition c'est déjà un rêve qui se réalise. C’était fantastique et atypique avec le parcours, les conditions que nous avons eues et la densité de la régate était dingue. Nous avions dit première moitié du classement, c'est réussi donc c’est cool, il y a des choses que nous aurions pu mieux faire mais au final tous les autres ont aussi fait des erreurs. Je suis à 250% même 300% content. Nous nous connaissons depuis très longtemps maintenant, c’est l’ancien skipper du bateau et c’est sûrement l’une des clés, le fait que nous soyons tous les deux à bien connaître le bateau. Dès 2018 nous avions déjà fait pas mal de courses ensemble donc nous nous connaissons bien, nous savons interpréter les sourires, les moues, les intonations, nous connaissons les forces et faiblesses de chacun, c’est un honneur de naviguer avec lui et j’espère très fortement que nous serons concurrents l’année prochaine, il le mérite et ça peut faire mal. Il vaut mieux l’avoir avec soi que contre soi. Des souvenirs nous en avons, déjà celui avec les ascenseurs émotionnels dans le golfe de Gascogne, il y a aussi avant-hier quand il y avait encore pas mal de lune et que nous étions à 16 ou 17 nœuds, ce qui est bien pour ce bateau. Au large du Portugal, c’est là que nous avons bien envoyé, nous avons attaqué et que nous avons collé aux autres.”

 

Jules Bonnier
"Super course, super parcours. Pour nous ça a plutôt bien commencé, même très bien, ce qui fait que nous avons presque été un peu frustrés à la fin des petites erreurs qui nous ont fait perdre du temps à la fin. Sinon c’était génial avec le début de course nous avons eu, des super conditions. Avec des alizés un peu plus consistants ça aurait été cool, c’est vrai que nous n’avancions pas trop, mais nous nous sommes éclatés et je remercie Max de m’avoir invité toute cette saison avec lui. Je pense que nous avons fait une bonne saison, nous avons été dans toutes les premières moitiés des courses auxquelles nous avons participées, avec un bateau qui est génial mais qui n’est plus tout jeune. Je suis super content d’arriver. Moi j’ai préféré au sud du Portugal, dans les alizés, là ça envoyait bien."

14h26
Class40

Crosscall, 22ème Class40 à Fort-de-France

Ce mardi 30 novembre, à 09 heures 05 minutes et 01 secondes en Martinique (14 heures 05 minutes et 01 secondes, heure métropolitaine), Crosscall a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en vingt-deuxième position de la catégorie Class40. Le duo Aurélien Ducroz - David Sineau aura mis 23 jours 0 heures 38 minutes et 1 seconde pour parcourir les 4 580 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 8.29 nœuds, mais il a réellement parcouru 5 578.13 milles à 10.09 nœuds.

13h41
Class40

Les premiers mots d'Hervé Thomas et Gérald Véniard (Saint Yves Services)

Hervé Thomas
"Nous n’avons pas tellement utilisé les ris, c’est très rare et c’est un peu particulier. Il y a eu un gros passage à niveau dès le début et là nous avons souffert parce qu’il y en a qui sont partis. Un peu après, il y a eu le passage du Four, avec un nouveau passage à niveau, et ça a été long pour revenir. Finalement, nous sommes revenus petit à petit, nous nous sommes bien bagarrés. Nous étions partis avec du déshydraté et cela consommait beaucoup d’eau. Nous pensions mettre beaucoup moins de temps, nous avons compté, il  nous fallait une bonbonne par jour. Au niveau de la chaleur ça a été, par contre les algues, c’était insupportable, de nuit nous ne les voyions pas mais nous savions directement que ça en était.”

 

Gérald Véniard
"Je me suis fixé comme objectif de finir dans la première moitié parce que nous avons eu une préparation un peu tardive. Hervé a acheté ce bateau récemment, donc nous nous sommes préparés comme nous avons pu. Nous n’avions pas eu beaucoup l’occasion de nous entraîner, nous savions qu’avec les bateaux nouvelle génération nous n’avions aucune chance et nous l’avons vu. J’ai vraiment passé un très bon moment, j’ai halluciné sur la remontée de Jean Galfione et Eric Péron, qui étaient quand même 300 milles derrière nous et qui nous reprenaient 50 milles par jour. En une semaine c’était réglé et aujourd’hui, ils finissent 10ème. Nous, nous avons grappillé mille par mille et nous finissons à la 20ème place. Nous sommes satisfaits, nous n’avons rien cassé, nous n’avons jamais démarré le moteur, nous avons tout fait avec une pile à combustible. Hervé est charmant, il faisait toujours à manger, il prenait sur lui quand j’étais un peu ronchon et nous avons passé un très bon moment.”

13h35
Class40

Avanade, 21ème Class40

Ce mardi 30 novembre, à 8 heures 24 minutes et 46 secondes en Martinique (13 heures 24 minutes 46 secondes, heure métropolitaine), Avanade a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en 21ème position de la catégorie Class40. Le duo Maxime Cauwe - Jules Bonnier aura mis 22 jours 23 heures 57 minutes et 46 secondes pour parcourir les 4 600 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 8,30 nœuds, mais il a réellement parcouru 5 202.06 milles à 9,42 nœuds.
13h35
Class40

Saint Yves Services Odegam, 20ème Class40

Ce mardi 30 novembre, à 7 heures 20 minutes et 26 secondes en Martinique (12 heures 20 minutes 26 secondes, heure métropolitaine), Saint Yves Services ODEGAM a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en vingtième position de la catégorie Class40. Le duo Hervé Thomas - Gérald Véniard aura mis 22 jours 22 heures 53 minutes et 26 secondes pour parcourir les 4 600 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 8,31 nœuds, mais il a réellement parcouru 5 301.17 milles à 9,62 nœuds.

13h32
Class40

Les premiers mots de Renaud Courbon et Guillaume Pirouelle (Clown-Hop)

Renaud Courbon

"Cette Transat Jacques Vabre était très longue et la météo était compliquée. Ce n’était pas évident, nous sommes aussi partis dans des circonstances un petit peu particulières, nous devions partir sur un bateau qui est arrivé abîmé, le FRA 168. Nous avons récupéré ce bateau de location au dernier moment. C’est un bon bateau mais pas comme les derniers nés, donc nous étions sur une course avec de la frustration par moments, lorsque nous voyions les petits copains carburer. Nous sommes très contents d’être là quand même. Nous avons fait une belle course, nous sommes heureux de ce beau challenge que nous avons réussi à relever. Tout s’est bien passé, nous n’avons rien cassé. Et avec Guillaume c’était top ! C’était très sympa car il y avait du jeu, il fallait aller chercher les courants, Guillaume nous faisait des navigations aux fines herbes. Il y avait pleins de choses très intéressantes et techniques."

Guillaume Pirouelle

"C’est ma deuxième transatlantique cette année, j’ai la chance d’en avoir fait deux. Je pensais que ça allait être beaucoup plus rapide qu’en Figaro, mais c’était beaucoup plus long ! J’ai cru que nous n’allions jamais arriver. Cela fait beaucoup de bien d’être enfin arrivés à terre. C’est ma première expérience en Class40, c’était vraiment génial, je suis content de mon année en Figaro car je me rends compte que j’ai les armes pour faire une transat sur d’autres supports. C’est une belle aventure, nous avons eu beaucoup de complications pour être au départ. Ça n’est pas le bateau de nos rêves mais au moins nous l’avons fait, nous étions au départ, nous sommes à l’arrivée. C’est génial de voir un équipage havrais (Seafrigo - Sogestran) qui a presque failli gagner, ils sont bien revenus sur Redman à la fin. Cela donne des idées, ça donne envie ! Ils avaient un super bateau, Cédric a bien mené ce projet. Sur tous les pointages nous les voyions très rapides et cela fait plaisir. "

12h23
Class40

Les premiers mots de Antoine Magré et Olivier Magré (E. Leclerc Ville-la-Grand)

Antoine Magré
"Une course qui n’a pas super bien commencé pour nous parce que nous sommes partis au large alors que nous avons vu tout le monde partir à la côte. Le lendemain matin je me suis fait mal à la cheville pendant une manœuvre. Le golfe de Gascogne s'est fait dans la molle, ce qui n’était pas vraiment attendu. Quand tu t’inscris pour une Transat Jacques Vabre tu te dis qu’il va y avoir du vent. Ensuite nous sommes allés chercher dans l’ouest, ce qui n’était pas clair pour les gens à terre et qui était plutôt évident pour nous au début. Nous nous sommes dit que nous allions tenter quelque chose, après quelques jours dans la molle à batailler, nous nous sommes posés beaucoup de questions. Nous avons touché de l’air au large du Portugal et là nous avons accéléré, nous aurions pu aller un peu plus vite, ça nous a permis de montrer la vitesse de notre bateau. Après ça, le Cap-Vert, l’approche était compliquée, au passage de l’archipel nous avons vu beaucoup de monde passer au large et nous nous sommes dit que nous allions couper. Nous sommes passés assez rapidement et nous avons pu attaquer les alizés assez bien et après la course vers le sud a commencé. Tout ça pour finir au reaching sous gennaker vers le sud. Les fichiers météo n’ont pas toujours été très utiles. Oui, il y a eu une super entente entre nous. Nous sommes restés dans le match. Naviguer tous les deux c’était un projet depuis 2007, et là ça y est ça s’est concrétisé.”

 

Olivier Magré
"Ça a mal commencé parce qu’il s’est fait mal à la cheville et trois jours après au poignet, dès la première nuit il ne pouvait plus manœuvrer. Dans tous les cas nous devions rester au large, les deux, trois premiers jours c’était un peu compliqué. Sur l’entente, il n’y avait pas de problème. Le duo familial est important car nous voyons que nous nous faisons confiance.”

11h59
Class40

Les premiers mots de Masa Suzuki et Anne Beaugé (Milai)

Masa Suzuki
"Il n’y avait pas de vent, c’étaient des bonnes conditions pour notre bateau. Nous sommes super heureux et contents, nous avions une bonne communication sur le bateau. C’est une bonne expérience pour moi. Merci à toi Anne. Ma phrase préférée en français c’était «ça va»."

 

Anne Beaugé
"Une magnifique course, nous n’avons pas eu de vent fort, mais notre bateau n’a pas perdu trop de distance par rapport aux autres. Nous nous sommes régalés. Il a fait très beau et très chaud sur la dernière partie de l’Atlantique. Avec Masa nous avions déjà fait des courses ensemble. Dans la vie à bord c’est super, avec Masa nous parlons en anglais, nous avons beaucoup rigolé, nous nous sommes amusés à faire des vidéos, à cravacher le bateau, à ouvrir le calendrier de l’Avent. Les moments que je garde en mémoire sont les couchers de soleil, qui nous offraient des couleurs magnifiques, il y a aussi le long du Portugal. Tactiquement nous nous sommes bien amusés et c’était très intéressant.”

11h46
Class40

Les premiers mots de Ivica Kostelic et Calliste Antoine (Croatia Full Of Life)

Ivica Kostelic

« La course était très longue. Mais pour moi, c’était probablement une de mes plus belles courses, la meilleure que je n’ai jamais faite. Nous ne nous étions jamais attendus à être aussi haut dans le classement, dans la flotte pendant autant de temps. Pour moi, l’objectif était de terminer dans les vingt premiers. Il est atteint ! Mais être dans le top 5 à certains moments c’était une vraie surprise. Cela veut dire que nous avons toujours dépassé nos limites et c’est quelque chose que j’essaye de faire systématiquement, peu importe sur quel type de bateau.

J’essaye toujours de me dépasser. Nous nous sommes donnés à 100% pendant 22 jours et ce n’était pas facile. L’objectif est atteint, nous sommes là, nous avons fini, nous n’avons rien cassé de majeur, je suis très très content de cette course. C’est très excitant, nous sentons que ce n’est pas une course ordinaire, nous sommes entourés de l’élite et il y a quelques courses dans le monde de la voile qui ont un certain standing et bien sûr, la Transat Jacques Vabre est très reconnue. Il n’y a pas de questions autour de la qualité de la compétition.

Je suis super fier. Ce t-shirt je le porte uniquement pour les occasions spéciales. Je suis très content d’avoir pu impliquer un peu de la Croatie sur mon bateau. La Croatie est une destination touristique, nautique, mais nous n’avons pas encore de programme offshore. Je voudrais aussi remercier Calliste qui s’est battu sans relâche. Depuis le début, je dis que peu importe quel est ton niveau, il faut se battre à 100% tout le temps. Et c’est ce qu’a fait Calliste, même dans le mauvais temps, même à l’arrière de la flotte, il était toujours à 100% et j’ai beaucoup apprécié, merci Calliste. »
 

Calliste Antoine

« C’était chaud, les alizés nous avons eu très chaud en permanence, nous étions en sueur, nous n’en pouvions plus.

Il y avait les copains de derrière qui nous rattrapaient parce qu’ils avaient des bateaux qui allaient plus vite, les copains de devant qui accéléraient parce qu’ils avaient des bateaux qui allaient plus vite. Donc nous sommes très contents de là où nous sommes arrivés quand même. 

C’était énorme de partager une transat avec un champion comme Ivica. C’était très dur par moments, parce que nous étions juste limite niveau nourriture, mais ça l’a fait ! Nous avons poussé le bateau à 100%, nous n’avons rien à regretter. Nous nous sommes accrochés jusqu’au bout, en essayant de remettre des milles à ceux de derrière, en grappiller un peu sur ceux de devant, nous étions toujours à fond. »

11h33
Class40

Les premiers mots de Charles-Louis Mourruau et Andrea Fantini (Guidi)

Charles-Louis Mourruau
"Une transat est sensée être difficile la première semaine et là, c’était tout le long, il n’y avait pas de vent. Le positif est qu’avec Andrea c’était super, nous avons toujours rigolé. Il n’y a pas une seule fois où nous nous sommes mal entendus.
Le point négatif c’est que nous étions très étonnés de ne plus voir de dauphins, de poissons volants, c’était comme le désert, mais nous avons passé un super moment. Je pense que nous avons fait un très beau début de course, avec une très belle remontée les premiers jours. Nous ne sommes pas les meilleurs en stratégie et nous avons fait une grosse erreur par rapport à la flotte, nous n’avons pas eu le courage d’aller au sud assez vite et c’est là que nous avons perdu notre positionnement. Maintenant, quand nous voyons les nouveaux bateaux, nous pouvons difficilement y faire face, mais ce n’est pas grave, c’est le jeu.”

 

Andrea Fantini
"C'était un peu atypique, mais nous sommes super contents de notre transat, nous avons créé une belle amitié avec Charles-Louis. Cette transat est très positive.”

11h05
Class40

Clown-Hop, 19ème Class40 à Fort-de-France

Ce mardi 30 novembre, à 04 heures 55 minutes et 54 secondes en Martinique (09 heures 55 minutes et 54 secondes, heure métropolitaine), Clown-Hop a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en dix-neuvième position de la catégorie Class40. Le duo Renaud Courbon - Guillaume Pirouelle aura mis 22 jours 20 heures 28 minutes et 54 secondes pour parcourir les 4 580 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 8.35 nœuds, mais il a réellement parcouru 5 278.44 milles à 9.62 nœuds.
07h52
Class40

Milai, 18ème Class40 de la Transat Jacques Vabre

Ce mardi 30 novembre, à 02 heures 26 minutes et 30 secondes en Martinique (7 heures 26 minutes 30 secondes, heure métropolitaine), Milai a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en 18ème position de la catégorie Class40. Le duo Masa Suzuki - Anne Beaugé aura mis 22 jours 17 heures 59 minutes et 30 secondes pour parcourir les 4 600 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 8,39 nœuds, mais il a réellement parcouru 5 269.27 milles à 9.651 nœuds.
04h04
Class40

Croatia Full of Life, 17ème Class40 de la Transat Jacques Vabre

Ce lundi 29 novembre, à 22 heures 56 minutes et 51 secondes en Martinique (mardi 30, 3 heures 56 minutes 51 secondes, heure métropolitaine), Croatia Full of Life a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en dix-septième position de la catégorie Class40. Le duo Ivica Kostelic - Calliste Antoine aura mis 22 jours 14 heures 29 minutes et 51 secondes pour parcourir les 4 600 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 8,44 nœuds, mais il a réellement parcouru 5 334.15 milles à 9,83 nœuds.

03h55
Class40

E.Leclerc Ville-La-Grand, 16ème Class40 de la Transat Jacques Vabre

Ce lundi 29 novembre, à 22 heures 25 minutes et 30 secondes en Martinique (mardi 30, 3 heures 25 minutes 30 secondes, heure métropolitaine), E.Leclerc Ville-La-Grand a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en seizième position de la catégorie Class40. Le duo Antoine Magré - Olivier Magré aura mis 22 jours 13 heures 58 minutes et 30 secondes pour parcourir les 4 600 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 8,45 nœuds, mais il a réellement parcouru 5 314.79 milles à 9,81 nœuds.
01h14
Class40

Guidi, 15ème Class40 à Fort-de-France

Ce lundi 29 novembre, à 20 heures et 57 secondes en Martinique (mardi 30, 1 heure et 57 secondes, heure métropolitaine), Guidi a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en quinzième position de la catégorie Class40. Le duo Charles-Louis Mourruau - Andrea Fantini aura mis 22 jours 11 heures 33 minutes et 57 secondes pour parcourir les 4 600 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 8,49 nœuds, mais il a réellement parcouru 5 361.54 milles à 9,94 nœuds.

01h09
Class40

Les premiers mots de Ian Lipinski et Julien Pulvé (Crédit Mutuel)

Ian Lipinski
"C'était très, très dur. Je tiens à remercier Julien, parce que je pense que j'ai été assez pénible à plein de moments, merci à Julien de m'avoir supporté. Ca a été très compliqué dans ma tête, dès le début nous avons été distancés, nous avons été à la traîne. Nous avions le sentiment de ne pas faire les choses comme il fallait, et de ne pas avoir de réussite. Nous avons continué de batailler jusqu'à notre collision, qui a pété notre quille, du coup nous avions un frein à main pour la dernière semaine. Le vainqueur, Redman, a été impérial. Ils avaient pris un peu de retard au début, mais ils ont su le combler, ils ont eu une maîtrise de la course, tout le temps au bon endroit pour contrôler la flotte, il n'y avait rien à faire. Même sans notre collision, nous n'aurions pas été capables de les taquiner, un grand bravo à eux."

Julien Pulvé
"Nous avons tapé et nous avons senti une forte odeur de mammifère marin, donc nous savons que c'était une baleine. Donc nous espérons ne pas lui avoir fait trop mal. Au début nous avons réparé notre safran qui été relevé, et ensuite nous avons checké la quille, parce que je sentais que ça avait quand même tapé fort. C'était une découverte pour nous de heurter quelque chose en mer, loin de l'arrivée. Nous savions que nous étions au bord de l'autoroute et que nous allions nous faire doubler. Ce matin, nous avons déchiré notre spi, mais nous l'avons réparé tout de suite pour le renvoyer et grappiller des milles. Je placerais aussi la course sous le signe de la combativité ensemble, parce que nous avons manqué de réussite mais nous n'avons pas lâché."
00h18
Class40

Crédit Mutuel arrive en 14ème position

Ce lundi 29 novembre, à 19 heures 7 minutes et 58 secondes en Martinique (mardi 28, à 0 heure 7 minutes et 58 secondes, heure métropolitaine), Crédit Mutuel a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en quatorzième position de la catégorie Class40. Le duo Ian Lipinski - Julien Pulvé aura mis 22 jours 10 heures 40 minutes et 58 secondes pour parcourir les 4 600 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 8,50 nœuds, mais il a réellement parcouru 5518,02 milles à 10,24 nœuds.