L'actualité de la course

Un père, un fils, un cap

Un père, un fils, un cap

“J’ai tout de suite su que je participerai à ma prochaine Transat Jacques Vabre avec mon père”. Ce sont les mots de Simon Kervarrec, 22 ans, qui s’engagera dans une semaine sur la Route du Café, accompagné de son père, Yannick. Ils sont trois tandems père / fils, naviguant en Class40, à s’élancer vers la Martinique et ainsi faire de cette course une aventure familiale hors-normes. 

Une aventure familiale unique

Ils sont pères et fils, naviguent ensemble depuis des années, et ont choisi de partir ensemble sur cette transatlantique en double, un choix qui sonnait comme une évidence. “On a toujours navigué ensemble”, déclare Simon Kervarrec. “J’ai appris le bateau avec mon père. Il y a deux ans je me suis lancé sur la Transat Jacques Vabre avec Pierrick Letouzé et au moment de partir du ponton, ça m’a fait mal de partir sans mon père, je savais déjà en partant que j’allais faire la prochaine avec lui.” En plus de s’engager à deux sur l’aventure, les tandems embarquent pour la plupart du temps d’autres membres de leur famille sur le projet. “C’était important pour nous d’embarquer toute la famille”, explique Jean-Jacques Le Borgne. “Nous ne l’aurions peut-être pas fait s’ils ne nous avaient pas autant suivi.” Chez les Kervarrec, ce projet est même devenu un cas d’apprentissage. Le marin de 22 ans et sa sœur jumelle ont tous deux contribué à la recherche de sponsors et gèrent aujourd’hui la communication. Une épreuve permettant aussi de rêver grand.

Une complémentarité sans égal

Ils font du bateau avec leurs pères depuis leur plus jeune âge. A bord, tout roule et chacun a sa spécificité. “J’ai passé un bon nombre d’années sur des cargos donc je maîtrise la navigation”, déclare explique Jean-Jacques Le Borgne. “Kieran maîtrise davantage les nouveaux modèles d’accastillage et la partie plus technologique. On essaie d’être assez complémentaire, même humainement, on arrive toujours à apprendre surtout dans des conditions aussi particulières.”. Le duo familial Magré l’affirme aussi : “à bord, mon père a une très bonne connaissance de la voile offshore”, explique Antoine Magré, “moi je suis plutôt engagé sur les manœuvres et l’analyse météo”. 

Lien père / fils, entre confiance et appréhension 

Les manœuvres sont parfois synonymes de prise de risque. Une épreuve qui peut être difficile à gérer dans une relation familiale et l'œil protecteur ne change jamais. “On a toujours l'œil protecteur du père sur son fils”, explique Olivier Magré. “J’essaie d’avoir le rôle du père en mer, même si je sais qu'Antoine sera moteur dans la prise de décision.” C’est aussi la création d’une amitié, chaque marin l’affirme, leur relation à bord est différente. L’autorité et la hiérarchie restent sur le ponton pour faire place à une entente et confiance totales entre deux hommes qui se connaissent par cœur ; un avantage conséquent pour partir trois semaines en course.

 

Et pour revivre l'intégralité de la journée de lundi, découvrez le fil infos "en temps réel" !

 

Au programme de la quatrième journée de village, ce mardi 2 novembre :

l'enregistrement d'un épisode du podcast "Un café pour la Route" sur le stand des cafés Jacques Vabre (quai de la Réunion), entre 14h et 15havec Maxime Sorel, futur consultant pour le "Stream du Large" sur la chaîne YouTube de la Transat Jacques Vabre, et Achille Nebout, co-skipper de Lamotte - Module Création (Class40) sur le thème "A la frontière du réel et du virtuel"

- la présentation du film sur les skippers normands, à partir de 18h sur le stand de la Région Normandie, en présence de 10 skippers normands

 

 

Retrouvez ici les plus belles photos de ce lundi 1er novembre :

 

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