L'actualité de la course

Les premiers mots de Clarisse Crémer et Armel Le Cléac'h (Banque Populaire)

Les premiers mots de Clarisse Crémer et Armel Le Cléac'h (Banque Populaire)

Clarisse : C’était une super course, géniale du début à la fin. J’ai appris des milliards de choses, c’était ma  première grande course en IMOCA. On a toujours été à fond. On n’a jamais temporisé et c’est comme ça qu’on se retrouve bien placé

 

Armel : C’était bien, il y a eu du jeu en termes de stratégie, on est arrivé à tirer les bons bords, jusqu’à la sortie du Pot au noir. Notre route météo était pas mal, ce qui nous a permis de sortir en deuxième position du Pot-au-noir. Ensuite, c’était évidemment plus compliqué contre les foilers, il nous manquait un turbo ! Avec Banque Populaire, nous avions plusieurs objectifs au départ : d’abord, l’ambition que Clarisse apprenne sur le bateau et comme on a eu plein de conditions différentes, je crois que ça a été très profitable. Ensuite, on  voulait terminer premier équipage à dérive. C’est fait. Premier équipage mixte, c’est fait. On aurait bien voulu le top five, mais c’était difficile de résister aux avions de chasse qui nous rattrapaient. Il faut rester philosophe. Notre bateau a presque 10 ans et il faut rester réaliste. C’est bien aussi pour Clarisse de se lancer sur le Vendée Globe sur un bateau comme celui-là qui est fiable et plus facile que les derniers foilers. Elle a vu comment on pouvait mener le bateau à 100% et elle sait jusqu’où on peut arriver. Après elle se gèrera et j’ai confiance en elle. 

 

 

Clarisse : On a un peu tout fait ensemble Dans les manœuvres on a nos petites habitudes, Armel à la barre et moi qui court un peu partout. Le but, c’est quand même que j’arrive à me servir toute seule du bateau, donc j’avais pas forcément intérêt de trop laisser faire Armel tout seul ! Mais c’est hyper rassurant d’avoir quelqu’un qui répond à toutes les questions que tu te poses. C’est que du positif d’avoir une encyclopédie vivante pour faire les choses dans les règles de l’art.

 


Armel : Je donnais un peu le tempo sur la stratégie, Clarisse s’intéressait aux choix et on avait des discussions constructives. Après, je connais par cœur le bateau, les configurations de voilure, les moments où il faut barrer et lorsqu’il faut mettre la poignée dans le coin.  A la fin, Clarisse commence à bien connaître son bateau, peut-être pas par cœur, mais c’est à elle de jouer en solitaire et de mon côté, je vais rendre ma casquette.

 

Clarisse : Le rythme ne m’a pas vraiment surpris. Je m’attendais à peu près à ce genre de choses. Ce qui est impressionnant, c’est de voir que quelque soit la taille du bateau, tu fais les mêmes choses, tu changes les voiles quand il faut, tu manœuvre autant et c’est quand même impressionnant. Mais, c’est une première transat en IMOCA, ça pouvait difficilement mieux se passer et je suis ravie

Partager