L'actualité de la course

Les premiers mots de Manuel Cousin et Gildas Morvan

Les premiers mots de Manuel Cousin et Gildas Morvan

Manu : Merci pour cet accueil ! Cette caïpirnha est bonne, un peu forte mais elle a le goût qu’on attend ici. Ca fait quelques jours qu’on a envie d’arriver depuis ce passage du Pot au noir même si cette transat s’est plutôt bien passée. C’était un grand grand et bon moment

Gildas : On a eu des problèmes de vitesse à partir du Portugal. On s’est fait rattraper par la dorsale, le paquet de devant est parti et ceux de derrière sont revenus. Et ensuite, on a eu un problème de vitesse et on s’est rendu compte qu’on avait de l’eau dans le bateau. Lorsqu’on s’en est aperçu, c’était un peu tard.

Manu : En fait, on a navigué au portant avec de l’eau dans les ballasts. Si on avait vidé un peu mieux, ça se serait mieux déroulé. On apprend toujours d’une transat. Je commence à bien connaître le bateau car je navigue dessus depuis deux ans. Mais j’ai beaucoup appris avec Gildas en termes de stratégie et de météo. Le but, c’était ça, faire une transat avec quelqu’un de sympa et aussi de profiter de l’expérience d’un champion.

Gildas : Quoiqu’il arrive, c’était très agréable. La première semaine était vraiment très sympathique parce qu’on était dans le match. La fin était évidemment plus décevante. Mais on finit la course, on est là, on n’a rien cassé. Et puis l’idée de faire partager notre course en interne au Groupe Sétin est importante. Chaque agence a suivi le bateau, déguisés en brésiliens et ils partagent l’ambiance, on a essayé de bien communiquer ce qu'on vivait à bord.

Manu : Il n’y a pas une image que je garde à l'esprit plus que les autres mais cette première semaine, on aurait signé au départ pour que la course s’arrête au classement qu’on avait à ce moment-là. Entre la dorsale et le Pot-au-noir, on n’a pas été bien servis mais on n’est pas les plus à plaindre, loin de là.

Gildas : Moi, je garde l’image d’un banc de globicéphales au Cap Vert. On est passé près des îles pour l’accélération et on croisé 3, 4 globicéphales qui surfaient derrière le bateau, bien noirs, des bestiaux de 4 mètres avec ce nez bizarre, typique. J’avais vu déjà plein de cétacés mais jamais un banc de globicéphales comme ça.

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