L'actualité de la course

Message de la mer : Catherine Pourre – Eärendil (Class40)

Message de la mer : Catherine Pourre – Eärendil (Class40)

Bonjour à tous ! Tout va bien à bord d'Eärendil ! Pas de problème ou d'avarie so far !
Nous avons eu du vent hier après-midi et cette nuit, et même un grain (à 26 nœuds de vent) ce matin avant le lever du jour. Nous sommes sous grand spi et GV 1 ris et nous remplissons et vidons le ballast arrière en fonction de la force du vent très instable en force (de 16 nœuds à 23 nœuds) et en direction (venant du 25° au 50°). Cela nous a permis de nous refaire sur nos petits camarades de l'aire de jeux proche et comme vous avez vu, nous avons pu ainsi passer de la 21ème place en quittant Madère à la 15ème place ce matin. Les prochains concurrents que nous visons sont maintenant un peu plus loin (à 100 et 150 milles en avant sur nous) et sont dans un système plus soutenu d'alizés. Ils ont plus de vent que nous et cela est encore plus vrai pour ceux qui les précèdent avec la tête de flotte qui a à peine ralenti et des moyennes qui font pâlir d'envie !  Et nous allons  être en déficit de vent comme cela par rapport à nos cibles au moins jusqu'au Pot-au-noir. Donc cela va être plus long, un vrai travail de sape où tous les petites fractions de nœuds gagnées vont avoir leur importance. Mais à chaque jour suffit sa peine. Nous sommes heureux d'être dans le jeu, même si on ne peut manquer de se dire qu'on aurait pu être aux avant-postes.
Aujourd'hui, le ciel est encombré de nuages qui perturbent sérieusement le vent synoptique. L'angle de descente s'en ressent avec des fluctuations de la direction du vent encore plus nettes et pour le moment, cela nous a apporté moins de vent que prévu, 16 nœuds, insuffisants pour faire des moyennes sympathiques. Nous avons eu nos premiers poissons volants hier soir. Quand on parle du loup... Il y en a même un qui s'est invité à bord cette nuit. Il était suffisamment vigoureux pour se démener et glisser sur la plage arrière vers l'océan : lucky guy ! On n'en était pas moins ravis car ni Pietro ni moi n'aimons ramasser ces pauvres bêtes au petit matin.
C’est tout pour l'instant.
A demain
Catherine et Pietro

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