La Transat Jacques Vabre en temps réel
l'essentiel
Le classement de 20h
Ocean Fifty : 1. Koesio, 2. Primonial, 3. Arkema 4
Imoca : 1. Apivia, 2. Fortinet Best Western, 3. 11th Hour Racing Team - Mālama
Class40 : 1. Project Rescue Ocean, 2. Crédit Mutuel, 3. La Manche #EvidenceNautique
Des nouvelles du bord - message de Marie Tabarly sur Kostum - Lantana Paysages
Ecrire est un plaisir, mais il faut avouer que nous étions " un peu" débordés hier. Nous avons privilégié la course plutôt que communiquer, et je crois que ça a payé : en tout cas, nous, nous sommes contents de notre trio.
A l'heure où j'écris ces lignes, nous sommes toujours dans un vent pas très confortable, où nos pur sang se dandinent, entre 7 et 11 nœuds, des fois plus, souvent moins. Le groupe se compose de Maître Coq IV, Groupe Apicil, MACSF, Nexans- Art & Fenêtres, Prysmian Group et Groupe Sétin.
Sur chacun de ces bateaux, au moins un tour du mondiste à bord, et nous sommes contents de pouvoir enfin mesurer Kostum-Lantana Paysage à ses copains. Maintenant, nous allons tenter de ne pas les quitter !
Hier, enfin c'était la délivrance. Après des années de rêve, des mois de préparations et 10 jours de village, nous avons le droit de reprendre nos vies de marins, et quitter la vie terrestre pour quelques semaines, le temps d'aller vivre une course mythique.
Je ne sais pas pourquoi la Transat Jacques Vabre m'a toujours attirée, elle plus qu'aucune autre. Probablement car j'ai eu la chance de la rencontrer jeune et de pouvoir travailler comme stagiaire à tout faire lorsque Gérard Petipas organisait la transat. J'ai vite compris que cet événement était une machine à fabriquer des histoires d'Hommes et de bateaux, alors je me suis dit qu'un jour, je la vivrais de A à Z.
Mais cette transat ne se résume pas qu'aux courreurs. C'est une mécanique de précision, une organisation dingue tous les deux ans, où des femmes et des hommes doivent relever pas mal de défis pour que les courreurs puissent partir sereinement, que les partenaires puissent tous s'exprimer et que le publics puisse rêver. Un travail colossal, entre politique, financement, administration, organisation, etc...
Il y a l'organisation et il y a nos anges gardiens : les directeurs de course. C'est eux qui veillent sur nous, qui assurent notre sécurité, et qui se tapent des nuits d'angoisse si un pépin arrive. Ce sont les bibles de la course au large, au courant de toutes les histoires, au milieu de toutes les décisions. Qu'ils plaisent où non, ce sont les chefs, et ils assument. Parfois ce sont des passionnés pouvant assumer de grosses responsabillités et parfois ce sont d'anciens coureurs qui permettent à d'autre coureurs de partir.
Alors hier, quand j'ai franchi la ligne de départ de mon rêve devenu réalité, j'ai pensé fort à tous ceux qui ont oeuvré pour que cette course existe toujours, de Gérard Petipas à Gildas Gautier (qui ont à eux deux organisé je crois plus d'une dizaine d'éditions) ainsi qu'au staff actuel, merci. Tellement de mercis. Mais hier, j'ai surtout beaucoup pensé à un super bonhomme, un directeur de course à qui j'avais promis qu'un jour, je ferai cette TJV avec lui comme ange gardien : Ca y est, c'est fait m'sieur Jean Maurel. ;-)
Bonne nuit et bon quart à tous,
Marie"
Problème de télécommunication à bord du Class40 Randstad-Ausy
Premiers mots de Louis Burton et Davy Beaudart
Classement de 17h00
Ocean Fifty : 1. Primonial, 2. Arkema 4, 3. Koesio
Imoca : 1. Apivia, 2. Fortinet Best Western, 3. 11th Hour Racing Team - Mālama
Class40 : 1. Project Rescue Ocean, 2. La Manche #EvidenceNautique, 3. Crédit Mutuel
Des nouvelles du bord - message depuis Prysmian Group
Le plus dur a été cette nuit, du côté de Guernesey, où on a subi une pétole d’enfer. On a pris sept milles d’un coup par rapport à certains. A ce moment-là, ça n’a évidemment pas été très sympa de voir les camarades se barrer mais on garde notre calme et on reste concentré.
La bonne nouvelle pour la suite, c’est que les fichiers se sont un peu accordés. Les options s’éclaircissent pour aller chercher un flux de nord-est derrière la dorsale dans le golfe de Gascogne pour rejoindre le cap Finisterre. Cela va nous permettre d’accrocher ensuite du vent portant, on l’espère jusqu’aux Canaries »
Louis Burton : "La mât a comme implosé"
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Ian Lipinski se régale sur le début de course
"Le jeu est passionnant : ajuster les trajectoires, trouver les bons timings, envoyer les bonnes voiles au bon moment. Un coup on gagne, un coup on perd !"
Ian Lipinski - Crédit Mutuel
Servane Escoffier donne des nouvelles de Bureau Vallée
"On a été contacté hier soir à 23h15, Louis nous a dit qu’ils avaient démâté mais que ni l’un ni l’autre n’était blessé. On a ensuite prévenu la direction de course. Par la suite on a eu moins de nouvelles de Louis et Davy car ils se sont mis à pied d'œuvre pour remonter tout ce qui était possible et pour sécuriser le bateau, pour que les différentes pièces n'endommagent pas la coque. On a pas encore beaucoup d’informations, on sait qu’il n’y avait pas beaucoup de mer, qu’il y avait 15 noeuds de vent, qu’ils étaient au travers, ils étaient rapide mais pas du tout en sur-régime, ça ne tapait pas beaucoup. Ils ont déplombé leur moteur et annoncé leur abandon officiel évidemment. Ils sont actuellement en route à 5 noeuds au moteur. L’équipe technique est déjà en train de se mobiliser pour préparer leur arrivée. Évidemment ils sont déçus pour eux deux mais aussi pour les partenaires et pour le grand public, ils avaient pris un très bon départ. Ca fait partit du sport, ils savent que lorsqu’on prend un départ de course, malheureusement ça peut s'écourter, ils ne sont pas dans la victimisation. Tout le monde va se mobiliser, on va remettre un mât sur le bateau et on va repartir.”
L'intégralité de l'interview de Servane Escoffier, jointe à 12h, est disponible sur la page Audios
Des nouvelles du bord - message depuis Project Rescue Ocean
Le classement de 12h00
Ocean Fifty : 1. Primonial, 2. Koesio, 3. Arkema 4
Imoca : 1. Apivia, 2. 11th Hour Racing Team - Mālama, 3. 11th Hour Racing Team - Alaka'i
Class40 : 1. Project Rescue Ocean, 2. La Manche #EvidenceNautique, 3. Crédit Mutuel
Des nouvelles du bord - Message depuis La Manche #EvidenceNautique
Nuit figaristique à bord de la Manche #evidencenautique et on ne boude pas notre plaisir d'évoluer dans le groupe de tête ce matin.
Du courant, des cailloux, la pointe du Cotentin à couteaux tirés avec la Tréhin team et Luke "Skywalker" Berry. C'était magique ! Un vrai retour au source.
Côté intendance, les cannelés de la "mama" d'Alexis ont déjà disparu.
Sinon côté tourisme...on a eu le droit aux senteurs nocturnes de l'île de Guernesey. Les connaisseurs apprécieront.
Pour l'instant on essaie de s'extirper de la côte bretonne, et le Golfe de Gascogne est notre prochain objectif.
Nicolas Jossier et Alexis Loison - Class40 La Manche #EvidenceNautique
Des nouvelles du bord - message depuis Recycleurs Bretons - Navaleo
Tout va bien à bord. Après un début de course agité, ce matin sans vent contraste pas mal.
Kieran est monté dans le mat ce matin pour réparer l’anémomètre. On retrouve les pleines capacités du pilote auto.
Bonne journée"
Kieran et Jean-Jacques Le Borgne, skippers du Class40 Recycleurs Bretons - Navaleo
Des nouvelles du bord - message depuis Lenzi - Lanternes de Paris
"Après un départ pas terrible pour nous et un après-midi sur une mer hachée, l'équipage de LENZI savoure un début de nuit agréable sur un plan d'eau apaisé !
En revanche nous nous questionnons sur la façon de gérer la suite : du courant fort et du vent molissant jusqu'à devenir très faible... Les heures qui viennent vont être longues !"
Tanguy Duchatelet, skipper du Class40 Lenzi - Lanternes de Paris.
Le classement Class40 de ce matin 8h
En @AssoClass40, c'est @nicolasjossier & @LOISONAlexis qui ont pris la tête à bord de La Manche #EVIDENCENAUTIQUE#TransatJacquesVabre #RouteDuCafé @LH_LeHavre @RegionNormandie @cmtMartinique pic.twitter.com/NMGXqwp1WH
— Transat Jacques Vabre (@TransatJV) November 8, 2021
Le classement Imoca de ce matin 8h
@ApiviaVoile reste leader de la flotte @ImocaGS, alors que @LouisBurtonOff & @davyBeaudart ont démâté cette nuit #TransatJacquesVabre #RouteDuCafé @LH_LeHavre @RegionNormandie @cmtMartinique pic.twitter.com/kdxTvDPRUR
— Transat Jacques Vabre (@TransatJV) November 8, 2021
Le classement Ocean Fifty de ce matin 8h
@sebrogues a pris les commandes de la Classe @oceanfifty devant Koesio & @DefiVoileSEP.#TransatJacquesVabre #RouteDuCafé @LH_LeHavre @RegionNormandie @cmtMartinique pic.twitter.com/eihU664GvU
— Transat Jacques Vabre (@TransatJV) November 8, 2021
Le classement Ultime de ce matin 8h
Point classement - 8h
— Transat Jacques Vabre (@TransatJV) November 8, 2021
@SVRLazartigue nouveau leader en Classe Ultime après cette première nuit de course !#TransatJacquesVabre #RouteDuCafé @LH_LeHavre @RegionNormandie @cmtMartinique pic.twitter.com/Rx5M3hTfnu
Des nouvelles du bord - message depuis Équipe Voile Parkinson
Il était hors de question pour nous de partir sur une transat sans la possibilité de hisser le spi. Cela aurait été trop pénalisant. Nous allons à présent nous mettre en chasse. Nous avons la niaque même si nous savons que la journée à venir va être pénible puisque le peloton va filer avec la marée quand de notre côté nous allons butter dans le courant. Il est possible que les 4 heures de retard que nous comptons actuellement se transforment en 10 aujourd’hui, mais l’épreuve est longue et nous allons tout donner !"
Florian Gueguen, skipper du Class40 Équipe Voile Parkinson.
Une flotte ralentie
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Des nouvelles du bord - message depuis 11th Hour Racing Team - Alaka'i
"Tout va bien à bord d’Alaka’i, c’est bon d’avoir la ligné de départ et les premières marques de parcours derrière soit. On va pouvoir passer en mode course au large maintenant. Cependant, tout sommeil semble improbable dans un futur proche tant que nous faisons route vers la péninsule de Cherbourg. Le courant est maintenant contre nous et le vent est gonflé et en rafales, ce qui signifie que le bateau nécessite toute notre attention pour en tirer le meilleur.
Le vent se calme peu à peu mais les rafales rendent difficile de voir une voile plus grande. La vérité est que les deux prochains jours seront probablement parmi les plus difficiles de la course, mais en raison de vents légers pas des conditions extrêmes. Il nous faudra mettre tout en place pour récupérer un peu de vent qui nous procurera des conditions favorable, car nous ne voulons pas être laissés pour compte.
Nous nous accrochons étroitement à la queue des nouveaux bateaux de la génération actuelle. Nous espérons qu’une fois que nous aurons franchi les îles Anglo-Normandes, nous aurons peut-être des conditions qui nous permettront de revenir un peu vers eux…"
Simon Fisher, co-skipper de l'Imoca 11th Hour Racing Team - Alaka'i
Des nouvelles du bord - vacation de 5h00UTC depuis La Boulangère Bio
"Nous ne sous sommes pas mis la pression, nous nous sommes dit que ça allait être comme un départ de dériveur. Nous étions bien placé sur la ligne et nous avons réussi à lancer le bateau rapidement. Malgré notre positionnement nous étions ravies de se dire que nous venions de prendre le départ de la Transat Jacques Vabre. Nous avons réussi à bien faire marcher le bateau, j’ai même l’impression qu’un instant nous étions en tête, puis nous nous sommes fait un peu dépasser dans une manœuvre, mais depuis nous sommes à fond sur la vitesse du bateau que nous essayons de maitriser.
Pour l’instant ce n’est pas très course au large. Nous tricotons dans les cailloux et voyons toutes les lumières des mâts de nos concurrents et je peux vous dire qu’ici personne ne doit beaucoup dormir car nous voyons les frontales sur les ponts des bateaux en permanence. Nous nous tirons tous la bourre c’est sympa.
Pour les prochaines heures, nous n’aurons pas beaucoup d’air. On va se retrouver à lutter contre les courants inverses. Pour l’instant nous essayons de nous reposer pour ensuite avoir un peu de forces en arrivant devant la baie de Morlaix ou nous allons devoir nous battre en tirant des bords dans du courant. Je pense que ça va être des heures très exigeantes.
Nous avons pris connaissance du démâtage de Bureau Vallée, nous avons entendu le CROSS les appeler pour savoir si tout allait bien à bord. Je suis super triste pour eux. J’avais eu l’occasion de naviguer un peu sur leur Imoca et avec Davy nous naviguons ensemble en Mini. J’espère qu’ils vont bien !"
Amélie Grassi, skipper du Class40 La Boulangère Bio.
Des nouvelles du bord - vacation de 4h40UTC depuis Arkema 4
Une petite heure que nous tournons en rond et depuis peu on a attrapé du vent. Nous ne savons pas si nous allons pouvoir s’en extirper rapidement, les fichiers météo sont incertains et nous sommes encore en pleine hésitation.
Nous arrivons à naviguer dans le bon sens donc c’est pas mal, Koesio n’est pas très loin, nous sommes dans le groupe mais il va falloir faire attention à ne pas se faire piéger par le vent et le courant. Nous sommes encore indécis pour les prochains jours, le routeur travail dessus mais c’est pas simple, nous regardons aussi ce que font les concurrents et nous aviserons."
Quentin Vlamynck, skipper de l'Ocean Fifty Arkema 4.
Des nouvelles du bord - vacation de 4h30UTC depuis Maxi Edmond de Rothschild
"Sur le départ nous avons eu pas mal de vent et de clapo, mais nous avons trouvé le bon timing et la bonne vitesse après. Jusqu’à Berfleur nous avons fait exactement comme nous voulions faire. Il y avait pas mal de virements et de tactique à faire donc beaucoup d’action.
Depuis le milieu de la nuit, nous sommes arrêtés face au courant, nous avons même commencé à reculer donc nous avons fait marche arrière. Nous étions avec SVR - Lazartigue et Banque Populaire XI. Nous allons tenter de passer par le nord de Ouessant et là nous essayons de contourner mais nous sommes à nouveau arrêter. Avec ce fort courant contre nous, nous n’avons pas réussi à réellement progresser.
Nous devrions avoir du vent qui revient par l’Ouest qui nous permettrait de nous dégager de la côte et donc sortir des courants forts ici. Dans 2 heures, le courant s’inversera et nous devrions déjà commencer à avancer davantage.
Cette traversée du golfe de Gascogne est incertaine. Nous sommes dans des vents erratiques, nous devons traverser une dorsale et ça n’avance pas. Nous espérons pouvoir trouver l’Alizé mais là on ne voit rien, sur le routeur, nous voyons des lignes de vents qui passent mais c’est incertain. Nous allons essayer de progresser vers le Cap Finisterre.
Nous avons été très proche de nos concurrents parfois. Nous étions très proches avec Sodebo il y a une heure par exemple. Nous nous sommes tous croisés ! Nous les observons bien à l’AIS."
Franck Cammas, skipper de l'Ultime Maxi Edmond de Rothschild.