La Transat Jacques Vabre en temps réel

mardi 9 novembre
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20h20
Class40

Des nouvelles du bord - note vocale de Project Rescue

"Nous faisons le tour des côtes bretonnes, ça n’est pas désagréable mais nous aimerions avancer un peu plus vite. Il y a de la grisaille et de la petite pluie. Nous avons hâte de récupérer le vent d’est, jusqu’à la Corogne. Ce début de course ne manque pas de suspens. Des bateaux sont partis dans l’Ouest, d'autres dans le Sud et d’autres comme nous et Crédit Mutuel au Sud-Est. Nous avons hâte d’avoir les résultats de nos paris. Les marins commencent à être fatigués, nous avons réussi à enchaîner les bonnes phases de repos quand nous n’étions pas dans les cailloux, ça permettait de n’avoir qu’une seule personne sollicitée et passer à deux pour les manœuvres. Nous avons commencé à prendre notre rythme et nous mangeons bien”

Axel Trehin et Frédéric Denis, skippers du Class40 Project Rescue
20h00

Le classement de 20h

Ultime : 1. Maxi Edmond de Rothschild, 2. Sodebo ultim 3, 3. Actual Ultim 3

Ocean Fifty : 1. Koesio, 2. Primonial, 3. Solidaires En Peloton

Imoca : 1. Apivia, 2. Initiatives Coeurs, 3. LinkedOut

Class40 : 1. La Manche #EvidenceNautique, 2. Tquila, 3. Lamotte Module Création
19h31
Le golfe de Gascogne fait toujours subir ses vents faibles à l'arrière de la flotte, où se trouvent les monocoques. Pendant ce temps, les plus rapides laissent la bulle anticyclonique derrière eux et approchent l'Espagne en retrouvant du vent... et bientôt en s'échappant ?

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19h25
Class40

Des nouvelles du bord - note vocale de Volvo

"Ces 48 premières heures sont un peu dures pour les nerfs, c’est sûr que les conditions ne sont pas simples. Nous avons été dans des cailloux que nous ne connaissions pas, donc pour une première en Class40 c’est assez sympa ! Sinon on est contents d’être revenus sur le groupe de tête pour raccrocher le bon wagon. Le manque de vent ne nous change pas grand-chose, nous nous connaissons depuis un petit bout de temps donc nous connaissons notre rythme. Nous avons eu l’occasion d’engranger pas mal d’heures de sommeil pour ne pas nous mettre dans le rouge et pour pouvoir bien tricoter dans les cailloux de Roscoff. En tout cas le moral est bon !

Nous sommes contents d’être dans les cinq premiers plutôt que les cinq derniers. Là nous étions plutôt dans une régate type tour de Bretagne donc pas vraiment de la course au large. Nous démarrons vraiment le gros morceau de cette Transat Jacques Vabre maintenant, mais vu la météo tout peut encore être chamboulé. A priori nous avons pris le bon rythme et ça c’est une bonne nouvelle. Nous allons déjà essayer de sortir de ce golfe de Gascogne donc le prochain objectif va être le cap Finisterre que nous allons essayer de passer le plus rapidement possible. Nous passons pas mal de temps à la lecture des fichiers et sur le semblant de table à carte que nous avons, pour analyser tout ça. Les fichiers changent encore pas mal, c’est très aléatoire ce qui veut dire des heures devant l’écran et les cartes météo pour choisir la meilleure trajectoire vers le Cap Vert.”

Jonas Gerckens, skipper du Class40 Volvo

19h22
Imoca

Des nouvelles du bord - note vocale de Linkedout

"Ca fait 48h que l'on a pris le départ de la Transat Jacques Vabre. Nous sommes en amorce du golfe de Gascogne dans des conditions plutôt légères par rapport au début de course. Nous enchaînons les transitions les unes après les autres un peu comme sur la Solitaire du Figaro. Le rythme prend sa place petit-à-petit entre les phases de quart de Thomas, et les miens plus accès sur la navigation. Nous rentrons dans notre course petit-à-petit avec un beau début de journée, de belles transitions et des petits copains autour, Charal et 11th Hour Racing Team Mālama. Nous nous en sommes plutôt bien sortis et cela fait plaisir ! Affaire à suivre : la route est longue ! Pleins de belles choses et pleins de surprises à venir, tout va bien !"

Thomas Ruyant et morgan Lagravière, skippers de l'Imoca LinkedOut

18h14
Ocean Fifty

Des nouvelles du bord - note vocale de Groupe GCA - 1001 Sourires

"C'était un départ extraordinaire avec des conditions incroyables, nous avons pu prendre un très bon départ, en étant dans les premiers à passer la ligne, puis nous étions les deuxièmes de la catégorie Ocean Fifty à passer la bouée d’Etretat. La première nuit fût difficile pour nous, nous avons été pris au piège par le courant de la pointe de Bretagne, nous avons vu partir les autres bateaux devant nous, et nous avons même été obligés de reculer. Au matin nous avons réussi à repartir et prendre le chenal du Fromveur, nous nous sommes ensuite élancés dans le golfe de Gascogne qui s'annonçait compliqué car il n’y avait pas de vent. Mais on a su prendre les bons réglages et nous nous sommes relancés pour recoller aux autres. L'élément surprenant c'est que nous sommes aussi en compétition avec les Ultimes alors que personne ne pensait les revoir en mer, avant l’arrivée. Mais ça ne va peut-être pas durer, il ne faut pas rêver, la course ne fait que commencer !”

Gilles Lamiré, skipper de l'Ocean Fifty Groupe GCA - 1001 sourires
18h06

Rendez-vous quotidien du soir !

17h49
Imoca
"Nous avons la zone sans vent derrière nous et en dessous aussi. Nous essayons de nous en extirper du mieux qu'on peut, en restant haut et en regagnant le Sud Ouest. Mais de temps en temps, cette zone sans vent nous rattrape et nous sommes de nouveau à l'arrêt."

Romain Attanasio et Sébastien Marsset, skippers de l'Imoca Fortinet Best Western.
17h34
Class40

Des nouvelles du bord - vacation de11h45 UTC depuis Seafrigo-Sogestran

"Nous sommes en pleine bataille de virement, c'est la mission depuis deux jours parce qu'on a du petit temps. Nous ne sommes pas arrivés en Martinique à ce rythme-là ! Les nuits ont été assez éprouvantes, avec le courant à gérer et l'incertitude au niveau du vent. 

Nous avons fait des bons coups, mais des moins bons aussi. On est dans le paquet, on bataille. Il n'y a pas d'écart avec les adversaires proches, nous restons accrochés !

Il n’y a pas de vent. Ce matin ça a été parce que le courant était avec nous, mais non depuis deux jours nos nerfs sont mis à rude épreuve. 

Avec Cédric ça va être compliqué pour qu’on ne s'entende pas ! Ca se passe bien, nous sommes un peu fatigués parce qu'il faut rester éveillés tous les deux en permanence. Nous avons réussi à bien nous reposer ce matin. 

Je pense que je m'en sors bien, je dors quand il faut, les conditions du départ au Havre m'ont rendu un poil malade. Le ressac dans lequel on est partis était un peu violent.

En embuscade, à portée de fusil du groupe de tête, il faut que nous nous accrochons. Ce sont encore des conditions légères qui nous attendent. Le routage nous fait passer vers les Açores, Cédric et moi n'avons jamais pris cette route ; ce sera une première ! Ce n'est pas très habituel mais j'ai hâte que ça déroule et que l'on puisse exprimer les capacités du bateau avec des allures portantes, mais je pense que nous en avons encore pour deux jours de de près, ensuite nous pourrons souffler un peu."

Jérémie Mion, co-skipper du Class40 Seafrigo - Sogestran

17h32
Ocean Fifty

Des nouvelles du bord - vacation de 11h30 UTC depuis Koesio

"On a pris un départ tonique dimanche après-midi. La première nuit était aussi tonique mais s’est plutôt bien passée malgré un départ prudent. Nous avons réussi à revenir dans le match pendant la nuit avec une belle trajectoire. 

Nous savions que la traversée du Golfe allait être compliquée. Je crois que nous avons eu une petite réussite dans notre traversée avec du vent - un peu inespéré. Nous en avons bien profité. Je pense que nous sommes sortis des méandres de l’anticyclone. Avec une dizaine de nœuds de vent, nous marchons à 15 noeuds.

Nous n'avions pas prévu d'accrocher les Ultimes, mais les pauvres, à trainer leurs appendices dans l'eau cela ne doit pas être simple. Nous avons navigué avec Banque Populaire toute la nuit. Ils ont maintenant touché du vent, ils ont remis les chevaux, nous n'allons plus les revoir jusqu'à l'arrivée je pense. C'était bien de les avoir avec nous, cela nous faisait des petits indicateurs météo.

Nous nous étions décalés un petit peu dans l'ouest pour se sortir des méandres. Nous savions que le décalage était intéressant pour toucher du vent de l'anticyclone plus tôt : nous profitons d’une route directe. Nous avons aussi choisi cette route là parce qu'il nous semblait que la largeur de la bulle anticyclonique était moins grande là où on était passés. Les petits copains de derrière sont revenus aussi, il va y avoir une petite tension d'élastique.

Ce n'est pas encore très clair pour la suite. Nous avons encore un peu le choix de nos trajectoires, décision qui va encore attendre car les modèles ne sont pas encore bien calés. Nous verrons après le cap Finisterre, s'il faut faire une route plutôt ouest ou plutôt africaine."

Erwan Le Roux, skipper de l'Ocean Fifty Koesio

17h27
Ultime

Sodebo en 1ère position !

16h08

Une pénalité de 90' effectuée hier par La Boulangère Bio

Hier soir, vers 19h30 TU, le bateau La Boulangère Bio a effectué une pénalité, liée à une rupture du plomb moteur hier matin. Amélie Grassi, la skipper, explique l'incident survenu : "Nous avions démarré le moteur pour effectuer une charge des batteries et la marche-arrière s’est malencontreusement enclenchée entraînant la rupture du plombage d'arbre d'hélice. Conformément aux règles de course, le comité technique nous a infligé une pénalité forfaitaire de 90 minutes pour cette rupture de plomb."

C'est désormais chose faite. Le bateau avait jusqu'au Cap Vert pour réparer cette pénalité. Amélie Grassi et Marie Riou ont évidemment profiter des faibles conditions météo et d’une flotte très ralentie. "On a vu que ça mollissait et que les bateaux de devant n’allaient sûrement pas réussir à s’échapper. C’était le meilleur moment pour s’arrêter. Nous avons pu reprendre notre route à 21h TU." Et les deux navigatrices ont profité de ce stop pour régler les quelques autres soucis du bord. 
16h00

Le classement de 16h

Ultime : 1. Sodebo ultim 3, 2. Maxi Edmond de Rothschild, 3. SVR-Lazartigue

Ocean Fifty : 1. Koesio, 2. Solidaires En Peloton, 3. Primonial

Imoca : 1. Apivia, 2. LinkedOut, 3. Arkea Paprec

Class40 : 1. La Manche #EvidenceNautique, 2. Tquila, 3. Emile Henry - Happyvore
15h27
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Inter Invest

"Nous venons de passer la pointe bretonne il y a une heure ou deux. Nous avons passé une nuit intense à manoeuvrer comme des malades dans les cailloux. D'abord vers Les Sept Îles et en fin de nuit, devant le Raz de Sein. Nous n'avons pas trop mal navigué dans la fin, nous étions content, nous avons réussi à remonter pas mal de places. C’est encore de la navigation très subtile, il faut être au maximum et profiter de la moindre petite risée ou petite ouverture, ce qui nous oblige à faire beaucoup de manœuvres. Il y a encore pas mal d’incertitudes au niveau météorologique, notamment avec une petite molle avant le milieu de la nuit, après nous pourrons faire route vers l’Espagne et le Portugal. A part ça tout va bien sur le bateau, et pour fêter l’anniversaire de William nous avons ouvert un paquet de bonbons et organisé un petit goûter avec nos camarades sur l’eau !”


Matthieu perraut, skipper du Class40 Inter Invest 
 
15h16
Ocean Fifty
 
15h05
Chaque jour, les marins de la Transat Jacques Vabre nous envoient leur message du bord, pour nous donner de leurs nouvelles... Et parfois - notamment quand le vent est aux abonnés absents - ce sont de véritables lettres, touchantes, amusantes. Deux exemples de ces dernières 24 heures.

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14h30

Le rendez-vous du soir sur YouTube

Retrouvez à partir de 19h, le Stream du Large sur Youtube, avec Sébastien, pour tout savoir de la course réelle... et de la course virtuelle ! Il sera en compagnie, ce soir, de Vahine59 (Virginie) une joueuse de Virtual Regatta. 
14h13

260 000 joueurs sur Virtual Regatta

Déjà 2 jours de course sur la Transat Jacques Vabre, et le moins que l’on puisse dire, c’est que le début n’a pas été de tout repos ! Les vents changeants dans la Manche et la bulle anticyclonique présente dans le golfe de Gascogne ont déjà étalé la flotte sur 3 des 4 classes présentes sur cette édition. Seule une bonne partie des Ultime a réussi à passer à peu près entre les gouttes et se retrouve désormais le long du Portugal avec des vents favorables qui leur permet de profiter pleinement des polaires du bateau à près de 30 noeuds de moyenne. Pour les trois autres classes, la flotte s’est réellement scindée, car deux routes étaient possibles à la sortie de la Manche. La première, la plus directe, consiste à suivre les Ultime et à viser la pointe du cap Finisterre afin de retrouver des vents portants, mais les skippers qui ont pris cette décision doivent traverser la bulle anticyclonique avant de retrouver de meilleures conditions. L’autre option possible, beaucoup plus ouest, force les skippers à une route beaucoup plus longue, mais qui pourrait s’avérer intéressante sur le long terme. Il va falloir attendre un peu avant de voir ceux qui seront gagnants.

Vous êtes maintenant plus de 250 000 répartis sur les 4 courses, dont plus de 100 000 sur la classe Imoca. Vous êtes également plus de 8 000 à avoir déposé votre candidature pour tenter de devenir le eSailor qui participera à l’édition 2023 de la Transat “pour de vrai” ! Il est d’ailleurs toujours possible de rejoindre l’aventure ! 1000 d’entre vous seront retenus pour la suite des sélections à l’issue de la Transat Jacques Vabre.

Classement virtuel à 12h :

Imoca : 1) pjcjj ; 2) ZOREIL58-BFC ; 3) ben au fit
Ultime : 1) lescoundudo.TPN ; 2) runner 44 ; 3) Florian16 - MACSF/TORC
Class40 : 1) Nuanda537_AVR ; 2) Fly_Star_TVD ; 3) Solaris31_FullSave
Ocean Fifty : 1) Mijn Vlakke Land ; 2) runner 44 ; 3) kooky-BFC
13h33
Ultime

SVR Lazartigue trouve enfin du vent, accompagné d'Edmond de Rothschild

13h13
Imoca

Des nouvelles du bord - vacation de 10h15UTC depuis Fortinet - Best Western

"Nous avons glissé dans le chenal du Four pour avancer avec le courant, ça s’est bien passé, jusqu’à cette nuit nous n’arrivions pas à trouver du vent. Ca va, ça vient. Il y a encore 30 minutes nous trouvions du vent, et là ça s’est arrêté. Nous avons 11th Hour Racing Team au-dessus de notre vent, nous essayons d’aller vite mais pas évident. Nous nous demandons quand nous allons pouvoir quitter ce golfe de Gascogne.

Je n’ai jamais connu ça. Si nous avions déjà imaginé passer dans le chenal du Four, nous n’y aurions pas cru. En général, nous partons plutôt avec du vent fort et là autant de petit temps que de pétole, je n’avais jamais eu ça sur un départ de transat. Nous prenons notre mal en patience mais nous sommes partis depuis 48h et nous n’avons même pas encore quitté la pointe Bretagne. Nous nous demandons si nous aurons assez de nourriture pour arriver en Martinique (rires). Nous devons encore passer la dorsale et nous ne savons pas encore comment et quand cela va arriver. 

Nous passons beaucoup de temps à faire avancer le bateau. Il faut sans cesse être sur les réglages. Celui qui n’est pas sur le pont, est à la table à carte ou au repos, donc là nous sommes encore avec le ciré et les bottes du départ. Nous avons le temps de ne rien faire, mis à part faire avancer au plus vite ce Fortinet - Best Western vers le sud. 

C’est ma première transat sur un foiler et il n’y a pas un souffle d’air. Les foils sont bien rentrés là, si nous pouvions les enlever ça serait super (rires). C’est moins dangereux que dans le gros temps. C’est plus simple car tout est lent, mais nerveusement c’est dur car nous sommes sans cesse à se demander si nous avons fait les bons choix. Jusque-là c’était bien, nous avions même pris un peu d’avance cette nuit, mais au final ça ne l’a pas fait ensuite. Donc nous attendons, nous regardons les positions des autres, ce qu’ils font. Ce qui est dur c’est que nous avançons au gré des risées, donc parfois il y en a un qui part à 8 noeuds et l’autre reste arrêtés. Nous nous croyons sur la Solitaire du Figaro ! Ça devrait encore durer au moins jusqu’à demain…"


Romain Attanasio, skipper de l'Imoca Fortinet - Best Western.
13h02
Imoca
12h45
Ultime

Des nouvelles du bord - vacation de 10h00 UTC depuis Actual Ultim 3

"Depuis ce matin, nous sommes sortis de la dorsale qui était très compliquée à traverser. Nous sommes maintenant bord à bord avec Sodebo en direction du Cap Finisterre. L’avantage du petit temps, c’est que le bateau est à plat donc nous ne nous faisons pas trop secouer. Par contre, c’est très difficile pour les nerfs, car c’est une situation qui est très fluctuante au niveau du vent. Parfois, nous ne comprenons pas toujours ce qu’il se passe.
Je suis vraiment ravi d’Anthony Marchand à bord, car c’est une histoire de Solitaire du Figaro au final là, et lui est rompu à l’exercice, il en a dix à son actif et ça se voit vraiment car c’est le genre de situation ou il y a plein d’informations qui arrivent en même temps, ou il faut faire des choix et savoir prendre les bonnes décisions. 

Chacun est en poste là où il est fort et ce genre de stratégie rapprochée dans des conditions changeantes est beaucoup plus vif que moi car il y a une expérience bien fraiche donc souvent c’est lui qui est un peu maître du jeu là dedans même si évidemment toutes les décisions sont collégiales. Celui qui amène le plus d’arguments alimente la discussion. 

C’est assez inédit. Ça a commencé dès la première nuit autour du Ouessant. Il y avait des choix stratégiques, des choix de sécurité à faire aussi, mais ça fait partie de la régate ! 

Pour l’instant, nous avons fait quelques petits bords le long du Cotentin, mais nous restons très vigilants car le vent était très instable. Nous attendons le passage du Cap Finisterre avec le vent qui va avec pour pouvoir profiter du potentiel du bateau. Mais sur ces bateaux, nous profitons tout le temps.

Le pire en mer, c’est de se retrouver dans une situation à laquelle nous ne sommes pas prêts. Surtout sur des gros bateaux comme ça, c’est important de savoir exactement comment ça va se passer et comment nous allons pouvoir gérer les conditions à venir. Nous allons aborder le cap Finisterre cette nuit, c’est un endroit où il faudra faire attention car il y a beaucoup de choses à gérer à la fois, entre le passage entre le Cap et le DST, l’accélération du vent, le trafic. Le pire n’est donc pas de faire face à du petit ou du gros temps, mais de se retrouver dans une situation d’impasse, surpris par une situation.
"

Yves Le Blevec, skipper de l'Ultime Actual Ultim 3
12h42
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Exploring Tech for Good

"Après une journée un peu compliquée avec peu de vent, du courant et notre bouée météorologique qui nous a un peu handicapé, nous retrouvons un peu de vent et d’autres bateaux ! C’est très cool et super motivant !
À priori plus qu’une marée à contrer avant de sortir de la Manche, et ça sera enfin le large. Ça ressemble un peu à la Normandy Channel Race, avec pas mal de manœuvres et assez peu d’heures de sommeil. Il faut quelques secondes pour comprendre où nous sommes quand nous faisons des siestes un peu plus longues. À bord tout va bien tant pour le bateau que pour nous. Nous avons trouvé notre rythme et nous retrouvons nos habitudes à bord.


Enguerrand Granoux, skipper du Class40 Exploring Tech for Good
12h39
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Inter Invest

"Nous abordons la nuit avec concentration et abnégation. Nous avons eu le sentiment d'avoir manqué un peu de réussite à la loterie des risées et du timing sur les courants. Certains ont sûrement mieux joué aussi mais c’est difficile de prévoir. Nous essayons de nous reposer au maximum tant que le vent est un peu établi car sinon nous passons tout notre temps à la barre, mais ce qui est sûr c’est qu’il faut être dessus si nous voulons que ça marche ! En vitesse nous sommes plutôt bien, il n’y a plus qu’à trouver les bons enchaînements ! La prochaine grande étape est le passage du four et de la pointe bretonne.

Matthieu Perraut et William Mathelin Moreaux, skippers du Class40 Inter Invest 
12h00

Le classement de 12h

Ultime : 1. Maxi Edmond de Rothschild, 2. SVR - Lazartigue, 3. Sodebo Ultim 3

Ocean Fifty : 1. Koesio, 2. Primonial, 3. Solidaires en Peloton

Imoca : 1. Apivia, 2. Charal, 3. LinkedOut

Class40 : 1. La Manche #EvidenceNautique, 2. Lamotte Module Création, 3. Volvo
11h31
Ocean Fifty

Des nouvelles du bord - message depuis Solidaires En Peloton

"Nous avons le moral malgré quelques petits coups de blues. Nous savons que c'est à la fin de la foire de la dorsale que l’on pourra compter les milles et/ou les épines !
Primonial ne nous lâche plus, nous allons les surnommer les sous préfètes si cela continue.
Mis à part la pression de la pression pas trop de difficultés, à priori on a le ticket sortie, nous espérons juste avoir été dans la bonne file, car dans l'ouest Erwan s'en sort bien. En tout cas nous sommes aux aguets à tous les pointages !
Nous profitons encore un peu du voisinage des Ultime avant qu’ils ne s'envolent enfin. Les avoir dans les parages donnait des repères de vent ou pas
."

Thibaut Vauchel Camus et Frédéric Duthil, skippers de l'Ocean Fifty Solidaires En Peloton.

10h19
Imoca
 
10h19
Il règne un air de roulette russe sur la flotte de la Transat Jacques Vabre alors que tous les concurrents en course se trouvent enlisés dans une dorsale anticyclonique allant de Madère à Dunkerque. A cela s'ajoute, le passage du plateau continental, synonyme de perturbation de vent, qui n’arrange en rien la situation. Toutes les étraves semblent cependant pointer vers le sud, annonçant encore quelques jours de bataille dans le golfe de Gascogne. L’objectif : toucher du vent d’est afin de s’échapper de cette zone. Quel équipage y parviendra en premier ? Telle est la question du jour…
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10h00

Le classement de 10h

Ultime : 1. SVR - Lazartigue, 2. Maxi Edmond de Rothschild, 3. Sodebo Ultim 3

Ocean Fifty : 1. Koesio, 2. Leyton, 3. Primonial

Imoca : 1. Charal, 2. LinkedOut, 3. 11th Hour Racing Team - Mālama

Class40 : 1. Volvo, 2. Project Rescue Ocean, 3. La Manche #EvidenceNautique
09h54
Imoca
"Welcome back to earth to our amazing « Parrain » Thomas Pesquet ! Well, actually we like it that you landed in the Atlantic ocean as that is what we are about to cross !!!"
Sam Davies and Nicolas Lunven, skippers de l'Imoca Initiatives Coeur.
09h43
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Fullsave

"Ce fût très long, le manque de vent et le courant qui s'inverse. Voir les copains partir et ne pouvoir pas faire grand-chose sauf de reculer le moins vite possible ( un comble ) Nous sommes à nouveau repartis en marche avant pour une REMONTADA. Sinon, pour atténuer l'odeur de gasoil, je recommande de verser un peu de pastis dans les fonds.....cela n'enlève pas le mal de tête mais ça nous rappelle les vacances." 

Jean-Pierre Balmes, skipper du Class40 Fullsave
09h28
Class40
 
09h17
Imoca

Des nouvelles du bord - message depuis Initiatives-Cœur

"C’est plutôt comme une étape de La Solitaire du Figaro qu’une Transat Jacques Vabre !! Heureusement que j’ai Nico, un champion de la discipline avec moi !"

Sam Davies, skipper de l'IMOCA Initiatives-Cœur
09h12
Class40

100 jours jusque la Martinique, selon les calculs du Class40 Legallais

"Il nous reste 4320 milles, qui, à notre vitesse de 1.8 noeuds, mettraient tout pile 100 jours à parcourir donc je vais vous laisser pour aller rationner les sacs."

Pierre Casenave-Péré, skipper du Class40 Legallais

 
09h12
Class40

"La semaine a mal commencé. Nous nous sommes fait piéger à Guernesey, un trou d’air qui a duré plusieurs heures juste au mauvais moment quand il fallait sortir au plus vite du courant montant. Résultat des courses, 30 milles de retard sur le leader en fin de journée. Nous nous disons que la course est longue et qu’il y aura bien une opportunité pour revenir mais nous avons l’impression de nous être tirés une balle dans le pied…
Gwen s’est envolé sur la plage avant dans les vagues du ras Blanchard et s’est mal réceptionné, KO, mais ça a l’air sans gravité. Et nous ne retrouvons plus le lecteur de cartes SD, du coup il va falloir bricoler pour envoyer des images mais nous devrions pouvoir se débrouiller. À ce rythme nous ne sommes pas encore en Martinique…
"

Kito de Pavant, skipper du Class40 HBF - Reforest'action.

09h08
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis UP Sailing - Unis pour la planète

"Et voici l’heure de la mauvaise renverse, encore ! Nous avons lutté toute la journée, comme tout le monde je crois, dans un vent faible qui ne suffit pas toujours à contrer le courant.

Il faut s’armer de patience et lutter pour ne pas reculer quand le courant s’acharne contre nous, puis se reposer un peu quand ça pousse dans le bons sens, et recommencer.

Le pire moment a tout de même été quand nous avons tenté de passer Bréhat, le courant était si fort que nous reculions littéralement ! L’ambiance moonwalk nous a paru durer une éternité. Nous avons du mouiller notre ancre pour limiter la casse et avons enfin pu repartir avec le courant dans le bon sens.

Cette nouvelle renverse semble un peu moins coquine mais nous restons méfiantes, c’est quand même sacrément déprimant de se voir reléguées en fin de peloton…"

Julia Virat, co-skipper du Class40 Up Sailing - Unis pour la Planète.

08h57
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Sec Hayai

"Hi all,

Like the entire fleet, we also have the light weather. we work hard and we try to keep the boat on speed

we had many sail changes, but also time for coffee and dutch stroopwafels. :)

I (Frans) got some nice presents, a towel and nife, some biscuts and birdday cards from my love and shore crew

no futher things to tell, normal stuff,  trimming and looking to the horizon"

Frans Budel, skipper du Class40 Sec Hayai

08h51
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Samsic E-Leclerc

"Hello 
Tout va bien à bord du Class40 Samsic-E.Leclerc ! Le vent est mou et donc joue beaucoup sur les nerfs. Difficile de savoir si nous faisons les bons choix. Ça, plus le courant et les algues, ça n’aide pas à démancher !! Heureusement, pour aider au moral, nous pouvons compter sur les petits plats du chef doublement étoilé, Ronan Kervarrec ! Et oui, lui aussi est de la famille. Alors je vous laisse avant que ma volaille aux cèpes refroidisse (rires).

Bise salée"


Yannick Kervarrec, co-skipper sur Samsic E-Leclerc 
08h24
Class40

C'est reparti pour le Class40 Randstad - AUSY

Mardi 9 novembre, vers 5H00, le Class40 Randstad-AUSY, skippé par Clara Fortin et Martin Louchart a signalé avoir repris la mer. Le bateau avait dû s'arrêter à Roscoff pour réparer un incident technique sur son système de télécommunication. 
Tout est de nouveau opérationnel à bord, les skippers ont le moral et entament leur remontada !
08h10
Class40
Le classement de 8h - Class40
08h10
Imoca
Le classement de 8h - Imoca
08h09
Ocean Fifty
Le classement de 8h - Ocean Fifty
08h09
Ultime
Le classement de 8h - Ultime
08h05
Class40

Des nouvelles du bord - vacation de 5h00UTC depuis La Manche #EvidenceNautique

"Ça va ça va, un peu dans le flou on est sur le pont pour essayer de trouver une solution et sortir de là. Nous nous sommes posés des questions par rapport au passage de Ouessant, nous sommes partis au nord, nous allions y chercher un peu de vent, c’est ce que disait les fichiers météo du moins, mais le courant a été rédhibitoire donc nous avons du faire demi tour assez vite.

Super début de course, un départ de transat plutôt sympa avec des bonnes conditions pour partir et pour passer la bouée à Etretat, et puis ensuite nous nous en sommes plutôt bien sortis sur la sortie de Manche qui était une grosse étape. Nous étions plutôt inspirés sur le début donc tout va bien, mais nous accumulons beaucoup de fatigue car nous ne dormons pas beaucoup avec les manoeuvres qui s’enchaînent. Nous allons attendre de voir, quand nous serons sortis de la pointe Bretagne nous pourrons nous reposer de manière un peu plus régulière et mieux s’alimenter. Une autre partie de course va commencer.

C’est carrément top de naviguer au contact comme ça, c’est super bien de voir tout le monde, c’est hyper motivant !"

Nicolas Jossier, skipper du Class40 La Manche #EvidenceNautique.

07h48
Ultime

Des nouvelles du bord - vacation de 4h50UTC depuis Sodebo Ultim 3

"Il paraîtrait que le vent a disparu de la planète. Nous en avons tellement profité pendant des années qu’il s’est dit tant pis pour les éoliennes et les bateaux à voile il n’y en a plus. Nous sommes un peu déçus que Monsieur Jacques Vabre ait pris cette décision là, mais c’est comme ça, il paraît que c’est meilleur pour le café (rires). Nous restons fair-play et nous continuons. Ça n'était déjà pas facile d’organiser une course avec différents parcours pour essayer d’harmoniser une arrivée regroupant chaque classe, mais là j’avoue que ça ne doit pas être simple du tout.

J’ai appris pour Bureau Vallée, ça m’a vraiment touché, c’était un super bateau et quand j’ai appris ça, j'étais très déçu pour eux. Mais le plus important est qu’ils aillent bien ! 

Nous sommes bien occupés quand même, nous essayons d’attraper la moindre risée et nous passons des heures et des heures à scruter l’eau qui est comme un diamant. Il n’y a pas de houle, la moindre risée est tellement précieuse que nous essayons de l’avoir. Quand le bateau avance à 5-6 noeuds c’est l’émotion pour tout le monde. Ça fait presque deux jours déjà et nous avons l’impression d’être en mer depuis deux semaines. C’est frustrant parce qu’en fait tu as l’impression de subir car au niveau de la théorie il n’y a pas grand chose qui correspond à ce que nous vivons.

Sinon tout va bien, c’est une transat qui permet à tout le monde de pas mal dormir, mais c’est dur pour les nerfs. Si tu vis le moment présent et que tu es dans la contemplation il y a de jolies choses à voir. Ça commence à de nouveau bouger depuis cette nuit. Quand il n’y a pas de vent comme ça soit tu deviens fou, soit tu deviens comme moi tu essayes d’avoir de l’humour et tu es un peu fou aussi."

Thomas Coville, skipper de l'Ultime Sodebo Ultim 3

07h41
Ocean Fifty

Des nouvelles du bord - vacation de 4h40UTC depuis Primonial

"Ce fut assez atypique la journée d'hier que nous avons passée avec les Ultimse, et effectivement quand nous connaissons la différence de performance avec ces géants des mer c’est drôle de se dire que nous naviguons plus ou moins vite que certains. En ce moment nous arrivons à toucher du vent d’Est, et puis Mathieu est aux appareils et moi j’ai mis mon réveil pour pouvoir vous parler, et je vais aller me recoucher.

C'est fatiguant car nous devons faire beaucoup de manœuvres, des centaines de petits réglages de voile et des empannages pour essayer de faire avancer au mieux notre cher navire. Car nous ne savons pas trop si ça va s’améliorer pour les prochains jours. Nous sommes dans une course technique en termes de performance et je ne sais pas encore comment nous allons passer le Cap Finisterre. Nous en parlerons plus tard. J’ai cru comprendre que la météo allait quand même s’améliorer. Sinon le bateau va super bien, et les bonhommes aussi !
"

Sébastien Rogues, skipper de l'Ocean Fifty Primonial.

07h01
Imoca

Des nouvelles du bord - vacation de 4h30UTC depuis 11th Hour Racing Team - Mālama

"Tout va bien à bord, nous y travaillons. Nous rentrons dans la course, je veux dire que nous sommes juste derrière Apivia et il y a des signes de vent à venir donc c'est encourageant. Demain matin, nous sortirons enfin de cette dorsale anticyclonique.

En course, n’importe qui peut rattraper n’importe qui, nous cherchons juste le vent, pour l'insant c'est la priorité. Pendant ce temps, nous apprenons encore avec le bateau, c’est sûr.

Nous devons faire beaucoup de stratégie, nous concentrer sur la technique, et surtout ne pas faire de grosses erreurs. Car nous voulons rester dans le match, après deux jours de course difficiles, ça serait commage de tout gâcher. 

La situation n’est pas totalement claire, nous espérons que ça aille mieux. C’est vraiment un début de course étrange."

Charlie Enright, skipper de l'Imoca 11th Hour Racing Team - Mālama.

06h04

Le classement de 6h

Ultime : 1. Banque Populaire XI, 2. Sodebo Ultim 3, 3. SVR - Lazartigue

Ocean Fifty : 1. Koesio, 2. Leyton, 3. Arkema 4

Imoca : 1. Apivia, 2. 11th Hour Racing Team - Mālama, 3. Charal

Class40 : 1. Project Rescue Ocean, 2. Lamotte Module Création, 3. Crédit Mutuel