La Transat Jacques Vabre en temps réel
l'essentiel
Des nouvelles du bord - note vocale de Project Rescue
Axel Trehin et Frédéric Denis, skippers du Class40 Project Rescue
Le classement de 20h
Ocean Fifty : 1. Koesio, 2. Primonial, 3. Solidaires En Peloton
Imoca : 1. Apivia, 2. Initiatives Coeurs, 3. LinkedOut
Class40 : 1. La Manche #EvidenceNautique, 2. Tquila, 3. Lamotte Module Création
Des nouvelles du bord - note vocale de Volvo
"Ces 48 premières heures sont un peu dures pour les nerfs, c’est sûr que les conditions ne sont pas simples. Nous avons été dans des cailloux que nous ne connaissions pas, donc pour une première en Class40 c’est assez sympa ! Sinon on est contents d’être revenus sur le groupe de tête pour raccrocher le bon wagon. Le manque de vent ne nous change pas grand-chose, nous nous connaissons depuis un petit bout de temps donc nous connaissons notre rythme. Nous avons eu l’occasion d’engranger pas mal d’heures de sommeil pour ne pas nous mettre dans le rouge et pour pouvoir bien tricoter dans les cailloux de Roscoff. En tout cas le moral est bon !
Nous sommes contents d’être dans les cinq premiers plutôt que les cinq derniers. Là nous étions plutôt dans une régate type tour de Bretagne donc pas vraiment de la course au large. Nous démarrons vraiment le gros morceau de cette Transat Jacques Vabre maintenant, mais vu la météo tout peut encore être chamboulé. A priori nous avons pris le bon rythme et ça c’est une bonne nouvelle. Nous allons déjà essayer de sortir de ce golfe de Gascogne donc le prochain objectif va être le cap Finisterre que nous allons essayer de passer le plus rapidement possible. Nous passons pas mal de temps à la lecture des fichiers et sur le semblant de table à carte que nous avons, pour analyser tout ça. Les fichiers changent encore pas mal, c’est très aléatoire ce qui veut dire des heures devant l’écran et les cartes météo pour choisir la meilleure trajectoire vers le Cap Vert.”
Jonas Gerckens, skipper du Class40 Volvo
Des nouvelles du bord - note vocale de Linkedout
"Ca fait 48h que l'on a pris le départ de la Transat Jacques Vabre. Nous sommes en amorce du golfe de Gascogne dans des conditions plutôt légères par rapport au début de course. Nous enchaînons les transitions les unes après les autres un peu comme sur la Solitaire du Figaro. Le rythme prend sa place petit-à-petit entre les phases de quart de Thomas, et les miens plus accès sur la navigation. Nous rentrons dans notre course petit-à-petit avec un beau début de journée, de belles transitions et des petits copains autour, Charal et 11th Hour Racing Team Mālama. Nous nous en sommes plutôt bien sortis et cela fait plaisir ! Affaire à suivre : la route est longue ! Pleins de belles choses et pleins de surprises à venir, tout va bien !"
Thomas Ruyant et morgan Lagravière, skippers de l'Imoca LinkedOut
Des nouvelles du bord - note vocale de Groupe GCA - 1001 Sourires
Gilles Lamiré, skipper de l'Ocean Fifty Groupe GCA - 1001 sourires
Rendez-vous quotidien du soir !
RDV à 19h en direct sur Youtube et Facebook, pour "Le Stream du Large" avec Sébastien Barat-Vassard !
— Transat Jacques Vabre (@TransatJV) November 9, 2021
La chaîne de la #TransatJacquesVabre ‣ https://t.co/Yfqvca55Y8#TransatJacquesVabre #RouteDuCafé @LH_LeHavre @RegionNormandie @cmtMartinique pic.twitter.com/HKrwRdaT59
Des nouvelles du bord - vacation de11h45 UTC depuis Seafrigo-Sogestran
"Nous sommes en pleine bataille de virement, c'est la mission depuis deux jours parce qu'on a du petit temps. Nous ne sommes pas arrivés en Martinique à ce rythme-là ! Les nuits ont été assez éprouvantes, avec le courant à gérer et l'incertitude au niveau du vent.
Nous avons fait des bons coups, mais des moins bons aussi. On est dans le paquet, on bataille. Il n'y a pas d'écart avec les adversaires proches, nous restons accrochés !
Il n’y a pas de vent. Ce matin ça a été parce que le courant était avec nous, mais non depuis deux jours nos nerfs sont mis à rude épreuve.
Avec Cédric ça va être compliqué pour qu’on ne s'entende pas ! Ca se passe bien, nous sommes un peu fatigués parce qu'il faut rester éveillés tous les deux en permanence. Nous avons réussi à bien nous reposer ce matin.
Je pense que je m'en sors bien, je dors quand il faut, les conditions du départ au Havre m'ont rendu un poil malade. Le ressac dans lequel on est partis était un peu violent.
En embuscade, à portée de fusil du groupe de tête, il faut que nous nous accrochons. Ce sont encore des conditions légères qui nous attendent. Le routage nous fait passer vers les Açores, Cédric et moi n'avons jamais pris cette route ; ce sera une première ! Ce n'est pas très habituel mais j'ai hâte que ça déroule et que l'on puisse exprimer les capacités du bateau avec des allures portantes, mais je pense que nous en avons encore pour deux jours de de près, ensuite nous pourrons souffler un peu."
Jérémie Mion, co-skipper du Class40 Seafrigo - Sogestran
Des nouvelles du bord - vacation de 11h30 UTC depuis Koesio
"On a pris un départ tonique dimanche après-midi. La première nuit était aussi tonique mais s’est plutôt bien passée malgré un départ prudent. Nous avons réussi à revenir dans le match pendant la nuit avec une belle trajectoire.
Nous savions que la traversée du Golfe allait être compliquée. Je crois que nous avons eu une petite réussite dans notre traversée avec du vent - un peu inespéré. Nous en avons bien profité. Je pense que nous sommes sortis des méandres de l’anticyclone. Avec une dizaine de nœuds de vent, nous marchons à 15 noeuds.
Nous n'avions pas prévu d'accrocher les Ultimes, mais les pauvres, à trainer leurs appendices dans l'eau cela ne doit pas être simple. Nous avons navigué avec Banque Populaire toute la nuit. Ils ont maintenant touché du vent, ils ont remis les chevaux, nous n'allons plus les revoir jusqu'à l'arrivée je pense. C'était bien de les avoir avec nous, cela nous faisait des petits indicateurs météo.
Nous nous étions décalés un petit peu dans l'ouest pour se sortir des méandres. Nous savions que le décalage était intéressant pour toucher du vent de l'anticyclone plus tôt : nous profitons d’une route directe. Nous avons aussi choisi cette route là parce qu'il nous semblait que la largeur de la bulle anticyclonique était moins grande là où on était passés. Les petits copains de derrière sont revenus aussi, il va y avoir une petite tension d'élastique.
Ce n'est pas encore très clair pour la suite. Nous avons encore un peu le choix de nos trajectoires, décision qui va encore attendre car les modèles ne sont pas encore bien calés. Nous verrons après le cap Finisterre, s'il faut faire une route plutôt ouest ou plutôt africaine."
Erwan Le Roux, skipper de l'Ocean Fifty Koesio
Sodebo en 1ère position !
Après un Golfe de Gascogne capricieux, #SodeboUltim3 retrouve enfin du vent et la vitesse au large du Cap Finisterre (Nord Ouest de l’Espagne).
— Sodebo Voile (@Sodebo_Voile) November 9, 2021
Notre duo pointe à la 1ère position ! Il va désormais falloir manœuvrer pour rester dans ce couloir de vent ! pic.twitter.com/6oXoYXps2u
Une pénalité de 90' effectuée hier par La Boulangère Bio
C'est désormais chose faite. Le bateau avait jusqu'au Cap Vert pour réparer cette pénalité. Amélie Grassi et Marie Riou ont évidemment profiter des faibles conditions météo et d’une flotte très ralentie. "On a vu que ça mollissait et que les bateaux de devant n’allaient sûrement pas réussir à s’échapper. C’était le meilleur moment pour s’arrêter. Nous avons pu reprendre notre route à 21h TU." Et les deux navigatrices ont profité de ce stop pour régler les quelques autres soucis du bord.
Le classement de 16h
Ocean Fifty : 1. Koesio, 2. Solidaires En Peloton, 3. Primonial
Imoca : 1. Apivia, 2. LinkedOut, 3. Arkea Paprec
Class40 : 1. La Manche #EvidenceNautique, 2. Tquila, 3. Emile Henry - Happyvore
Des nouvelles du bord - message depuis Inter Invest
Matthieu perraut, skipper du Class40 Inter Invest
Le rendez-vous du soir sur YouTube
260 000 joueurs sur Virtual Regatta
Vous êtes maintenant plus de 250 000 répartis sur les 4 courses, dont plus de 100 000 sur la classe Imoca. Vous êtes également plus de 8 000 à avoir déposé votre candidature pour tenter de devenir le eSailor qui participera à l’édition 2023 de la Transat “pour de vrai” ! Il est d’ailleurs toujours possible de rejoindre l’aventure ! 1000 d’entre vous seront retenus pour la suite des sélections à l’issue de la Transat Jacques Vabre.
Classement virtuel à 12h :
Imoca : 1) pjcjj ; 2) ZOREIL58-BFC ; 3) ben au fitUltime : 1) lescoundudo.TPN ; 2) runner 44 ; 3) Florian16 - MACSF/TORC
Class40 : 1) Nuanda537_AVR ; 2) Fly_Star_TVD ; 3) Solaris31_FullSave
Ocean Fifty : 1) Mijn Vlakke Land ; 2) runner 44 ; 3) kooky-BFC
SVR Lazartigue trouve enfin du vent, accompagné d'Edmond de Rothschild
[À BORD DU TRIMARAN SVR-LAZARTIGUE]#TomLaperche nous #update !@GitanaTeam #trimaransvrlazartigue #Kresk4Oceans pic.twitter.com/GIvity3q4J
— Trimaran SVR Lazartigue (@SVRLazartigue) November 9, 2021
Des nouvelles du bord - vacation de 10h15UTC depuis Fortinet - Best Western
Je n’ai jamais connu ça. Si nous avions déjà imaginé passer dans le chenal du Four, nous n’y aurions pas cru. En général, nous partons plutôt avec du vent fort et là autant de petit temps que de pétole, je n’avais jamais eu ça sur un départ de transat. Nous prenons notre mal en patience mais nous sommes partis depuis 48h et nous n’avons même pas encore quitté la pointe Bretagne. Nous nous demandons si nous aurons assez de nourriture pour arriver en Martinique (rires). Nous devons encore passer la dorsale et nous ne savons pas encore comment et quand cela va arriver.
Nous passons beaucoup de temps à faire avancer le bateau. Il faut sans cesse être sur les réglages. Celui qui n’est pas sur le pont, est à la table à carte ou au repos, donc là nous sommes encore avec le ciré et les bottes du départ. Nous avons le temps de ne rien faire, mis à part faire avancer au plus vite ce Fortinet - Best Western vers le sud.
C’est ma première transat sur un foiler et il n’y a pas un souffle d’air. Les foils sont bien rentrés là, si nous pouvions les enlever ça serait super (rires). C’est moins dangereux que dans le gros temps. C’est plus simple car tout est lent, mais nerveusement c’est dur car nous sommes sans cesse à se demander si nous avons fait les bons choix. Jusque-là c’était bien, nous avions même pris un peu d’avance cette nuit, mais au final ça ne l’a pas fait ensuite. Donc nous attendons, nous regardons les positions des autres, ce qu’ils font. Ce qui est dur c’est que nous avançons au gré des risées, donc parfois il y en a un qui part à 8 noeuds et l’autre reste arrêtés. Nous nous croyons sur la Solitaire du Figaro ! Ça devrait encore durer au moins jusqu’à demain…"
Romain Attanasio, skipper de l'Imoca Fortinet - Best Western.
Des nouvelles du bord - vacation de 10h00 UTC depuis Actual Ultim 3
Je suis vraiment ravi d’Anthony Marchand à bord, car c’est une histoire de Solitaire du Figaro au final là, et lui est rompu à l’exercice, il en a dix à son actif et ça se voit vraiment car c’est le genre de situation ou il y a plein d’informations qui arrivent en même temps, ou il faut faire des choix et savoir prendre les bonnes décisions.
Chacun est en poste là où il est fort et ce genre de stratégie rapprochée dans des conditions changeantes est beaucoup plus vif que moi car il y a une expérience bien fraiche donc souvent c’est lui qui est un peu maître du jeu là dedans même si évidemment toutes les décisions sont collégiales. Celui qui amène le plus d’arguments alimente la discussion.
C’est assez inédit. Ça a commencé dès la première nuit autour du Ouessant. Il y avait des choix stratégiques, des choix de sécurité à faire aussi, mais ça fait partie de la régate !
Pour l’instant, nous avons fait quelques petits bords le long du Cotentin, mais nous restons très vigilants car le vent était très instable. Nous attendons le passage du Cap Finisterre avec le vent qui va avec pour pouvoir profiter du potentiel du bateau. Mais sur ces bateaux, nous profitons tout le temps.
Le pire en mer, c’est de se retrouver dans une situation à laquelle nous ne sommes pas prêts. Surtout sur des gros bateaux comme ça, c’est important de savoir exactement comment ça va se passer et comment nous allons pouvoir gérer les conditions à venir. Nous allons aborder le cap Finisterre cette nuit, c’est un endroit où il faudra faire attention car il y a beaucoup de choses à gérer à la fois, entre le passage entre le Cap et le DST, l’accélération du vent, le trafic. Le pire n’est donc pas de faire face à du petit ou du gros temps, mais de se retrouver dans une situation d’impasse, surpris par une situation."
Yves Le Blevec, skipper de l'Ultime Actual Ultim 3
Des nouvelles du bord - message depuis Exploring Tech for Good
À priori plus qu’une marée à contrer avant de sortir de la Manche, et ça sera enfin le large. Ça ressemble un peu à la Normandy Channel Race, avec pas mal de manœuvres et assez peu d’heures de sommeil. Il faut quelques secondes pour comprendre où nous sommes quand nous faisons des siestes un peu plus longues. À bord tout va bien tant pour le bateau que pour nous. Nous avons trouvé notre rythme et nous retrouvons nos habitudes à bord.”
Enguerrand Granoux, skipper du Class40 Exploring Tech for Good
Des nouvelles du bord - message depuis Inter Invest
Matthieu Perraut et William Mathelin Moreaux, skippers du Class40 Inter Invest
Le classement de 12h
Ocean Fifty : 1. Koesio, 2. Primonial, 3. Solidaires en Peloton
Imoca : 1. Apivia, 2. Charal, 3. LinkedOut
Class40 : 1. La Manche #EvidenceNautique, 2. Lamotte Module Création, 3. Volvo
Des nouvelles du bord - message depuis Solidaires En Peloton
"Nous avons le moral malgré quelques petits coups de blues. Nous savons que c'est à la fin de la foire de la dorsale que l’on pourra compter les milles et/ou les épines !
Primonial ne nous lâche plus, nous allons les surnommer les sous préfètes si cela continue.
Mis à part la pression de la pression pas trop de difficultés, à priori on a le ticket sortie, nous espérons juste avoir été dans la bonne file, car dans l'ouest Erwan s'en sort bien. En tout cas nous sommes aux aguets à tous les pointages !
Nous profitons encore un peu du voisinage des Ultime avant qu’ils ne s'envolent enfin. Les avoir dans les parages donnait des repères de vent ou pas."
Thibaut Vauchel Camus et Frédéric Duthil, skippers de l'Ocean Fifty Solidaires En Peloton.
Le classement de 10h
Ocean Fifty : 1. Koesio, 2. Leyton, 3. Primonial
Imoca : 1. Charal, 2. LinkedOut, 3. 11th Hour Racing Team - Mālama
Class40 : 1. Volvo, 2. Project Rescue Ocean, 3. La Manche #EvidenceNautique
Des nouvelles du bord - message depuis Fullsave
Jean-Pierre Balmes, skipper du Class40 Fullsave
Des nouvelles du bord - message depuis Initiatives-Cœur
Sam Davies, skipper de l'IMOCA Initiatives-Cœur
100 jours jusque la Martinique, selon les calculs du Class40 Legallais
Pierre Casenave-Péré, skipper du Class40 Legallais
Des nouvelles du bord - message depuis UP Sailing - Unis pour la planète
Il faut s’armer de patience et lutter pour ne pas reculer quand le courant s’acharne contre nous, puis se reposer un peu quand ça pousse dans le bons sens, et recommencer.
Le pire moment a tout de même été quand nous avons tenté de passer Bréhat, le courant était si fort que nous reculions littéralement ! L’ambiance moonwalk nous a paru durer une éternité. Nous avons du mouiller notre ancre pour limiter la casse et avons enfin pu repartir avec le courant dans le bon sens.
Cette nouvelle renverse semble un peu moins coquine mais nous restons méfiantes, c’est quand même sacrément déprimant de se voir reléguées en fin de peloton…"
Julia Virat, co-skipper du Class40 Up Sailing - Unis pour la Planète.
Des nouvelles du bord - message depuis Sec Hayai
"Hi all,
Like the entire fleet, we also have the light weather. we work hard and we try to keep the boat on speed
we had many sail changes, but also time for coffee and dutch stroopwafels. :)
I (Frans) got some nice presents, a towel and nife, some biscuts and birdday cards from my love and shore crew
no futher things to tell, normal stuff, trimming and looking to the horizon"
Frans Budel, skipper du Class40 Sec Hayai
Des nouvelles du bord - message depuis Samsic E-Leclerc
Tout va bien à bord du Class40 Samsic-E.Leclerc ! Le vent est mou et donc joue beaucoup sur les nerfs. Difficile de savoir si nous faisons les bons choix. Ça, plus le courant et les algues, ça n’aide pas à démancher !! Heureusement, pour aider au moral, nous pouvons compter sur les petits plats du chef doublement étoilé, Ronan Kervarrec ! Et oui, lui aussi est de la famille. Alors je vous laisse avant que ma volaille aux cèpes refroidisse (rires).
Bise salée"
Yannick Kervarrec, co-skipper sur Samsic E-Leclerc
C'est reparti pour le Class40 Randstad - AUSY
Tout est de nouveau opérationnel à bord, les skippers ont le moral et entament leur remontada !
Des nouvelles du bord - vacation de 5h00UTC depuis La Manche #EvidenceNautique
"Ça va ça va, un peu dans le flou on est sur le pont pour essayer de trouver une solution et sortir de là. Nous nous sommes posés des questions par rapport au passage de Ouessant, nous sommes partis au nord, nous allions y chercher un peu de vent, c’est ce que disait les fichiers météo du moins, mais le courant a été rédhibitoire donc nous avons du faire demi tour assez vite.
Super début de course, un départ de transat plutôt sympa avec des bonnes conditions pour partir et pour passer la bouée à Etretat, et puis ensuite nous nous en sommes plutôt bien sortis sur la sortie de Manche qui était une grosse étape. Nous étions plutôt inspirés sur le début donc tout va bien, mais nous accumulons beaucoup de fatigue car nous ne dormons pas beaucoup avec les manoeuvres qui s’enchaînent. Nous allons attendre de voir, quand nous serons sortis de la pointe Bretagne nous pourrons nous reposer de manière un peu plus régulière et mieux s’alimenter. Une autre partie de course va commencer.
C’est carrément top de naviguer au contact comme ça, c’est super bien de voir tout le monde, c’est hyper motivant !"
Nicolas Jossier, skipper du Class40 La Manche #EvidenceNautique.
Des nouvelles du bord - vacation de 4h50UTC depuis Sodebo Ultim 3
"Il paraîtrait que le vent a disparu de la planète. Nous en avons tellement profité pendant des années qu’il s’est dit tant pis pour les éoliennes et les bateaux à voile il n’y en a plus. Nous sommes un peu déçus que Monsieur Jacques Vabre ait pris cette décision là, mais c’est comme ça, il paraît que c’est meilleur pour le café (rires). Nous restons fair-play et nous continuons. Ça n'était déjà pas facile d’organiser une course avec différents parcours pour essayer d’harmoniser une arrivée regroupant chaque classe, mais là j’avoue que ça ne doit pas être simple du tout.
J’ai appris pour Bureau Vallée, ça m’a vraiment touché, c’était un super bateau et quand j’ai appris ça, j'étais très déçu pour eux. Mais le plus important est qu’ils aillent bien !
Nous sommes bien occupés quand même, nous essayons d’attraper la moindre risée et nous passons des heures et des heures à scruter l’eau qui est comme un diamant. Il n’y a pas de houle, la moindre risée est tellement précieuse que nous essayons de l’avoir. Quand le bateau avance à 5-6 noeuds c’est l’émotion pour tout le monde. Ça fait presque deux jours déjà et nous avons l’impression d’être en mer depuis deux semaines. C’est frustrant parce qu’en fait tu as l’impression de subir car au niveau de la théorie il n’y a pas grand chose qui correspond à ce que nous vivons.
Sinon tout va bien, c’est une transat qui permet à tout le monde de pas mal dormir, mais c’est dur pour les nerfs. Si tu vis le moment présent et que tu es dans la contemplation il y a de jolies choses à voir. Ça commence à de nouveau bouger depuis cette nuit. Quand il n’y a pas de vent comme ça soit tu deviens fou, soit tu deviens comme moi tu essayes d’avoir de l’humour et tu es un peu fou aussi."
Thomas Coville, skipper de l'Ultime Sodebo Ultim 3
Des nouvelles du bord - vacation de 4h40UTC depuis Primonial
"Ce fut assez atypique la journée d'hier que nous avons passée avec les Ultimse, et effectivement quand nous connaissons la différence de performance avec ces géants des mer c’est drôle de se dire que nous naviguons plus ou moins vite que certains. En ce moment nous arrivons à toucher du vent d’Est, et puis Mathieu est aux appareils et moi j’ai mis mon réveil pour pouvoir vous parler, et je vais aller me recoucher.
C'est fatiguant car nous devons faire beaucoup de manœuvres, des centaines de petits réglages de voile et des empannages pour essayer de faire avancer au mieux notre cher navire. Car nous ne savons pas trop si ça va s’améliorer pour les prochains jours. Nous sommes dans une course technique en termes de performance et je ne sais pas encore comment nous allons passer le Cap Finisterre. Nous en parlerons plus tard. J’ai cru comprendre que la météo allait quand même s’améliorer. Sinon le bateau va super bien, et les bonhommes aussi !"
Sébastien Rogues, skipper de l'Ocean Fifty Primonial.
Des nouvelles du bord - vacation de 4h30UTC depuis 11th Hour Racing Team - Mālama
"Tout va bien à bord, nous y travaillons. Nous rentrons dans la course, je veux dire que nous sommes juste derrière Apivia et il y a des signes de vent à venir donc c'est encourageant. Demain matin, nous sortirons enfin de cette dorsale anticyclonique.
En course, n’importe qui peut rattraper n’importe qui, nous cherchons juste le vent, pour l'insant c'est la priorité. Pendant ce temps, nous apprenons encore avec le bateau, c’est sûr.
Nous devons faire beaucoup de stratégie, nous concentrer sur la technique, et surtout ne pas faire de grosses erreurs. Car nous voulons rester dans le match, après deux jours de course difficiles, ça serait commage de tout gâcher.
La situation n’est pas totalement claire, nous espérons que ça aille mieux. C’est vraiment un début de course étrange."
Charlie Enright, skipper de l'Imoca 11th Hour Racing Team - Mālama.
Le classement de 6h
Ocean Fifty : 1. Koesio, 2. Leyton, 3. Arkema 4
Imoca : 1. Apivia, 2. 11th Hour Racing Team - Mālama, 3. Charal
Class40 : 1. Project Rescue Ocean, 2. Lamotte Module Création, 3. Crédit Mutuel