La Transat Jacques Vabre en temps réel
l'essentiel
Des nouvelles du bord - message d'Ebac
Jean-Charles Luro, skipper de l'Imoca Ebac
Le classement de 20h
1. Maxi Edmond de Rothschild
2. SVR - Lazartigue
3. Actual Ultim 3
Ocean Fifty
1. Koesio
2. Primonial
3. Solidaires en Peloton - ARSEP
Imoca
1. LinkedOut
2. Charal
3. Apivia
Class40
1. La Manche #EvidenceNautique
2. Edenred
3. Volvo
Le Class40 Project Rescue Ocean de retour en course
🤙 Après un arrêt express de 4h à Cascais pour réparer son safran endommagé, le Class40 Project Rescue Ocean est reparti en course à 16h38 ! #TransatJacquesVabre #RouteDuCafé @LH_LeHavre @RegionNormandie @cmtMartinique pic.twitter.com/mRHT6BFFwU
— Transat Jacques Vabre (@TransatJV) November 12, 2021
Des nouvelles du bord - note vocale d'Arkea Paprec
Sébastien Simon, skipper de l'Imoca Arkea Paprec
Problème résolu !
« Quelle journée ! » - Armel
— Voile Banque Pop (@VoileBanquePop) November 12, 2021
Après une grosse algue, Armel et Kevin ont dû dégager un filet d’un des safrans du Maxi Banque Populaire XI ! #AllezArmelEtKevin #TJV2021 @TransatJV pic.twitter.com/DbkmpQU2fN
Des nouvelles du bord - message de Croatia Full of Life
Ivica Kostelic, skipper du Class40 Croatia Full of Life
Le classement de 16h
1. Maxi Edmond de Rothschild
2. SVR - Lazartigue
3. Banque Populaire XI
Ocean Fifty
1. Koesio
2. Primonial
3. Solidaires en Peloton - ARSEP
Imoca
1. LinkedOut
2. Apivia
3. Charal
Class40
1. La Manche #EvidenceNautique
2. Edenred
3. Banque du Léman
Des nouvelles du bord - note vocale de SVR - Lazartigue
François Gabart, skipper de l'Ultime SVR - Lazartigue
Des nouvelles du bord - message de Actual ultim 3
Dès que nous avons passé Madère, les conditions météos nous ont permis d’exploiter le potentiel incroyable de notre machine. Depuis 24h maintenant, nous naviguons à fond, plein sud, sur la route.
Vivre dans ces conditions n’est pas simple, la vitesse est là mais le risque également. Les bateaux vont naturellement vite mais nous sommes en course et il s’agit d’aller très vite. Ce petit gain de vitesse qui peut faire la différence se fait au prix de réglages plus pointus, plus précis et permanents pour nous adapter aux variations permanentes du vent.
En permanence, Antho et moi nous relayons aux commandes de Actual pour trouver toujours le meilleur compromis entre vitesse et sécurité, c’est un travail de chaque instant. Cette présence permanente permet à l’autre de vaquer à toutes les autres occupations à bord, manger, se laver, étudier la navigation, et… écrire au reste du monde.
Dans ce tableau, il y a de bons moments : 24h sans empannages c’est quelques heures de sommeil de grattées, c’est précieux. Gagner dans le sud, c’est voir la température de l’eau monter et pouvoir prendre des douches à grande eau…C’est très précieux.
Enfin, prendre 5 minutes, ou plus, à admirer ce spectacle irremplaçable du flotteur sous le vent qui vole au-dessus des vagues en avalant les milles dans un rythme de folie.
Notre bateau a une très belle foulée, c’est probablement pour ça que l’on est là.”
Yves Le Blevec, skipper de l'Ultim Actual Ultim 3
Des nouvelles du bord - note vocale d'Ebac
"Les conditions sont bonnes, nous sommes dans peu de pression avec une grosse bulle qui est derrière nous maintenant. Nous essayons de glisser tant que nous pouvons pour recoller nos petits camarades, qui eux continuent à avoir de l’air alors que nous, cela risque de s’arrêter d’ici la fin de journée à mon avis.
Ce n’est pas un challenge de rattraper ceux de devant. Nous ne faisons pas la même course et il ne faut pas oublier que les 40 pieds de dernière génération sont des bateaux incroyables, certainement plus performants que Ebac. Nous espérons d’abord rattraper nos camarades qui sont en queue de peloton des 60 pieds et revenir un peu jouer avec eux parce que tout seul c’est moins drôle que quand nous sommes à côté des mecs.
Alors hier soir truc de dingue, nous en avions parlé la veille avec Lulu, nous étions en train de se préparer pour la nuit, de s’équiper, et un moment donné ça touche le bateau, le bateau a eu une réaction un peu bizarre, comme si quelque chose tapait mais assez mou, léger. Ça a quand même fait trembler tout le bateau. Là nous nous sommes regardés et ça a tapé une deuxième fois. Nous sommes sortis avec les torches. Il y avait deux orques qui ont attaqué les safrans à l’arrière. Est-ce-que les torches les ont faits partir ou le bateau allait trop vite ? Ce sont de jolis poissons mais ils ne sont pas très très gentils avec nous. C’était assez flippant de se dire qu’une course pouvait s’arrêter à cause de ça. Ce matin nous en rigolons et faisons un peu les fiers mais nous avions quand même le « trouillomètre » à zéro.”
Antoine Cornic, skipper de l'Imoca Ebac
Des nouvelles du bord - note vocale d'Avanade
"Les conditions de navigation depuis hier soir sont plutôt cool : 20-25 nœuds de vent. Nous sommes au portant avec une houle qui est en train de se former. C’était très rapide cette nuit, nous arrivons de justesse à nous accrocher au groupe de devant. Nous sommes plutôt contents, c’est vrai que des écarts se sont creusés derrière. Nous sommes dans un groupe avec des bateaux qui vont très très vite, surtout les nouveaux bateaux. Dans ces conditions, c’est difficile de les suivre. Nous essayons de naviguer le plus propre possible. C’est une satisfaction de naviguer avec eux, nous essayerons de les suivre jusqu'à l’arrivée !
C'est vous qui nous l’apprenez que nous devançons un Imoca, c’est une grosse satisfaction. Cela dépend des conditions, de la fréquence des manœuvres, ce sont des manœuvres plus lourdes sur les Imoca donc dès qu’il y aura des bords plus long ils allongeront la foulée. En tout cas nous restons focus et ne lâchons rien, nous nous accrochons !
L'ambiance à bord est super bonne, nous rigolons bien. Nous ne nous voyons pas beaucoup depuis le départ car nous essayons de maximiser les temps de repos étant donné que c’était assez intense au début dans la molle et ça l’est encore dans le vent fort. Nous sommes contents d’être là et comme nous disons à bord nous sommes contents d’être contents.
La cuisine est un gros sujet qui joue aussi sur l’ambiance à bord. Comme tout le monde, nous avons du sucré à grignoter, des lyophilisés pas mal et des appertisés. Il n’y a pas vraiment quelqu’un qui fait la cuisine, chacun se fait sa tambouille, en n’oubliant pas de proposer à l’autre. Je ne vous cache pas que je vais m’attaquer aux appertisés car cela pèse lourd dans les sacs et avec les empannages, le matossage il y en a un peu assez donc je vais réduire le poids de ces sacs là en priorité.”
Maxime Cauwe et Jules Bonnier, skippers du Class40 Avanade
Des nouvelles du bord - note vocale depuis Les P'tits Doudous
Nous sommes les plus à l’est de la flotte, conséquence du vent que nous avons eu cette nuit qui était assez différent des prévisions. Il y avait plus de vent à l’est qu’à l’ouest donc nous nous en sortons très bien et nous avons prolongé ce bord-là mais comme le vent était plus à droite, ça rendait le retour vers l’ouest du plan d’eau beaucoup plus compliqué. Nous n’avons pas voulu accepter de perdre beaucoup là-dessus et n’avons pas eu l’occasion de revenir. Nous faisons ce que nous pouvons ! C’est vrai que ce n’est pas agréable de voir les copains aller plus vite dans l’ouest, mais la route est longue ! Il y a toujours des opportunités à aller chercher. Nous sommes assez confiants sur le fait que nous pourrons revenir ces prochains jours. Koesio s’est échappé. Ils ont de très belles vitesses et une belle trajectoire. Bravo à eux !
Après les Canaries qui sont prévues pour ce soir, nous nous dirigerons vers le Cap Vert qui est prévu dans trois jours et demi. Nous faisons des routages jusqu’au Pot-au-noir mais c’est pour l’instant trop tôt. Nous avons des positions statistiques de passage et nous nous en servons pour router en lien avec les fichiers météo. Nous voyons des opportunités qui s’ouvrent et se ferment en fonction des divergences des modèles.
L’ambiance à bord est au beau fixe, nous dormons bien, nous mangeons bien, quasiment que des lyophilisés. Nous sommes assez bien organisés, ça tourne bien à bord. Je suis un peu plus actif en début de nuit, Armel en début de journée. Nous commençons à avoir notre routine, notamment sur les manœuvres et nous nous sentons bien sur ce bateau, nous sommes ravis d’être là !!
Nous serons là pour saisir toutes les opportunités, la route est encore longue. Nous avons pu avoir sur les précédentes courses que ce n’est pas parce que nous avons un peu de retard que nous ne pouvons pas repasser en tête et vice-versa.
La chaleur du Maroc commence à bien s'installer, nous avons enlevé les couches et c'est très agréable !!"
Benoit Marie, skipper du Ocean Fifty Les P'tits Doudous.
Armel Le Cléac'h et Kevin Escoffier toujours aussi concentrés !
3èmes ce matin, Armel et Kevin sont concentrés dans leur course ! À l’approche du Cap Vert et du pot au noir, Ronan Lucas, directeur du Team Banque Populaire, décrypte les enjeux du week-end !
— Voile Banque Pop (@VoileBanquePop) November 12, 2021
https://t.co/Iuc7PiOuqn #TJV2021 #AllezKevinEtArmel @TransatJV pic.twitter.com/VE3jSOtJ05
Avarie de safran à bord d'Everial
"La nuit a été tourmentée. Cela commençait bien, nous passions le Cap Finisterre, la mer était plate, nous avancions super bien, mais nous avons voulu jouer la prudence car du vent rentrait donc nous avons mis le spi médium pour être tranquilles. À un moment donné, à la tombée de la nuit, nous venions faire deux empannages et allions changer de quart avec Mathieu, et là, nous avons entendu un grand “crac”. Mathieu me dit alors qu’il a senti quelque chose taper et je constate en reprenant la barre qu’elle est difficile. Au début, nous nous demandions si ce n’était pas le pilote, mais nous constatons rapidement qu’un des bouts qui maintient le safran en position basse est mou donc nous soulevons le safran et nous voyons une pièce en aluminium tordue. Nous l’avons remise en place. L’architecte du bateau vient de répondre que nous pourrons plus relever le safran mais que ça devrait fonctionner. Nous avons testé notre réparation, nous avons pris des rafales à plus de 25 nœuds et fait des pointes à 17, et pour l’instant ça tient ! Nous avons eu un peu peur de devoir faire une escale, mais la direction de course a été bienveillante, c’était super chouette de les avoir. Nous reprenons donc une route normale et nous nous mettons à nouveau à l’attaque ! "
Le classement de 12h
1. Maxi Edmond de Rothschild
2. SVR - Lazartigue
3. Banque Populaire XI
Ocean Fifty
1. Koesio
2. Primonial
3. Solidaires en Peloton - ARSEP
Imoca
1. LinkedOut
2. Apivia
3. Charal
Class40
1. La Manche #EvidenceNautique
2. Volvo
3. Edenred
Des nouvelles du bord - message depuis EBAC
Ah vous voulez le mot de la nuit !
Antoine et moi venons de subir deux très belles attaques d'orques. Ils sont venus taper la quille puis taper le safran. Pour l'instant RAS on déboule à 15 nœuds et ça vous secoue un peu le bateau. Puis ça surprend quand vous êtes entrain de vous habiller pour passer la nuit, à l'attaque. Bref pour l'instant cette sortie des eaux françaises relève de l'aventure !
Par contre je peux dire que c'est un très bel animal. Pas eu le temps de faire le cliché souvenir façon Jean Marie Liot,
mais bon on la garde dans la tête. Allez on embrasse la mer pour vous la suite on prochain numéro !"
Antoine Cornic et Jean Charles Luro sur l'Imoca EBAC
Des nouvelles du bord - message depuis Crosscall
"Tout va bien à bord de Crosscall. C'est l'heure des grandes glissades plein Sud, et nous en profitons car cela pourrait ne pas durer très longtemps. C'est là que nous voyons l'intérêt de partir avec un skieur, et de rencontrer, en haut de la piste, Mr. Kostelic lui-même avant de s'élancer. Les alizés portugais ont des airs de Kitzbuhel cette nuit.
Côté course, nous essayons de recoller, car le contournement du Cap Finisterre nous a coûté cher, et nous avons vu Redman s'échapper à 2 milles près. Rageant, mais une rapide soustraction entre la distance totale et les miles parcourus nous rassure sur le fait qu'il y aura d'autres occasions.
En attendant, tout schuss !
David et Aurélien"
Des nouvelles du bord - message depuis Les Laboratoires de Biarritz - No Limit 4 Us
"Petit message de la nuit
5 jours que nous sommes partis, et, au vu des conditions du début de course, nous avons, comme les autres concurrents, fait peu de distance. Mais par contre, quel chemin parcouru… A chaque instant, nous apprenons beaucoup de choses sur le bateau, et par conséquent aussi, un peu, sur nous même. C'est un réel plaisir pour nous deux d'être en mer sur cette course. Et si en juin, vous nous aviez donné rdv au départ de la Transat, on aurait cru à la dernière blague belge…:-))))
Côté fenêtre, je vous passe, évidement, les images de cartes postales type course large; un lever de soleil incroyable au large de l"Espagne avec les dauphins, faire du rase cailloux en Bretagne nord avec un tirant d'eau de 4,5 m, ou des longs surfs le long du Portugal
Coté jardin, on y a bien travaillé aussi, avec quelques bricoles, dont, entre autre, le remplacement de l'amure de spi, au bout du bout-dehors, le tout en naviguant sous spi évidemment, sinon cela ne serait pas drôle.
Ce grand spi, que nous avons rangé en début de nuit, ce qui explique peut-être que nous somme un peu moins rapide que certains de nos voisins.
La bizz à tous
Denis et Tanguy"
Des nouvelles du bord - message depuis Milai
"Tout va bien à bord de Milai.
C'est après-midi, nous sommes sortis brutalement de l'hiver de l'Europe du nord pour entrer dans "l'été" de l'Europe du sud.
La transition s'est faite aussi brutalement qu'un passage de frontière a l'aéroport !
Jeu d'empannages avec Legallais et Tequila un peu devant, falaises du Cap Finisterre (que nous commençons a connaître..), coucher de soleil magnifique dans l’alizé portugais, quelle recompense déjà ! Et la glisse ne fait que commencer.
Masa au réveil de sieste a crié, il a cru voir une météorite, qui était une étoile fixe... rires.. oui on ne dort toujours pas beaucoup quand même !!
Dans du portant medium, la position de Milai avec son nez archi pointu va être difficile tenir mais nous essayons de faire galoper notre monture à son meilleur...
Le cap vert est a 1620 milles!!
Anne et Masa"
Des nouvelles du bord - message depuis Legallais
"Bonsoir,
Vraiment désolés pour l'email d'hier que nous avons raté. Nous avons un peu trop fait la fête la veille et petite gueule de bois au réveil... heureusement nous sommes jeunes, nous nous remettons vite !
Ce que vous avez raté : l'arrivée de Jack, mignon petit oiseau qui au final a mis un sacré coup à notre stock de pain et qui a essayé de manger ma main (non pas dans ma main comme il est d'usage). Nous avons depuis pris nos distances. Nous avons aussi été accueilli par des dauphins à l'approche du cap Finisterre, et même vu des sprays de baleines (possible ?) de loin. Comme quoi à défaut d'avoir nagé avec, nous l'aurons quand même eu notre aprem Marineland (pas d'orques heureusement) <3
Depuis THE cap, nous avons droit à un autre parc d'attraction (on adore les parcs) : Aquaboulevard ! Avec son manège phare le TUBE PORTUGAIS, sensations fortes garanties, débouchage des voies nasales à coup de Karcher, gommage corps intégral et yeux rouges qui piquent (le chlore, sûrement, pas de drogues à bord c'est promis). Bref une super thalassothérapie qui nous remet un peu les idées en place.
Nous prenons soin du bateau et des petits bobos dont il se plaint (spoiler : souffler dessus ne suffit pas, il faut vraiment arrêter avec ça). Et dans tous les cas, nous sommes incroyablement heureux de se retrouver là, sur cette course, qui plus est pas dans un système dépressionnaire. Courage aux équipages au nord, nous on est bientôt en short !
Amicalement vôtres,
Les Legallais Boys"
Escale technique express, Sodebo Ultim 3 de retour en course !
Ce matin à 6h, après une intervention express de l’équipe technique du Team Sodebo, Thomas Coville et Thomas Rouxel sont repartis de Madère pour reprendre la Transat Jacques Vabre en mode course vers la Martinique.
Après son avarie de foil survenue dans la nuit de mercredi à jeudi, Sodebo Ultim 3 s’est dirigé vers Funchal à Madère, point de rendez-vous avec son équipe technique, arrivée sur place à 0h30 dans la nuit de jeudi à vendredi. En quelques heures, les cinq membres du Team Sodebo sont parvenus à effectuer une réparation express qui a permis àà Thomas Coville et Thomas Rouxel de reprendre la mer à 6h ce vendredi matin. Même s’ils ne repartent pas à 100% de la capacité de Sodebo Ultim 3, dont le foil tribord reste endommagé, les deux skippers sont de retour en course, avec une forte motivation et en se disant que tout est possible alors qu’il reste 6 500 milles à parcourir jusqu’à Fort-de-France.
Les explications de Thomas Rouxel au moment de reprendre la mer : « Dans la nuit de mercredi et jeudi, on était en train de naviguer dans un vent très instable en bâbord amure, Thomas était à la bannette, moi en train de retourner à la barre, on a alors heurté violemment un OFNI, c’était tellement violent que je me suis retrouvé projeté vers l’avant du bateau, j’ai tapé un peu partout, une manivelle de winch, l’écran de l’ordi... Je pensais qu’on avait tapé un bateau et qu’on allait sortir de là l’étrave cassée, on a fait le tour de Sodebo Ultim 3, on a vu que le foil tribord était endommagé. On s’est alors lancés dans une mission pour essayer de continuer à naviguer, on ne savait pas alors si c’était juste pour rejoindre un port et réparer ou pour continuer la course. On a bricolé une douzaine d’heures, on n’a pas réussi à faire ce qu’on voulait, du coup, on s’est retrouvés à Madère avec l’équipe technique qui atterrissait à 0h30. Ils sont montés à bord dès qu’ils sont arrivés, et en deux heures, ils ont réussi à nous remettre le bateau en état. On est en train de quitter la baie de Funchal pour repasser par le way-point où nous avons mis en stand-by la course et repartir à l’assaut de la Martinique. Je me sens un peu comme un boxeur le lendemain d’un combat, j’ai quelques hématomes, mais ce n’est pas très grave, ça va se diluer avec le temps et ça ne m’empêche pas de naviguer de nouveau, je suis très content de repartir. Même si l’enjeu compétitif sera moindre, on va prendre beaucoup de plaisir en mer et on va continuer à progresser sur le bateau. Et on ne sait jamais ce qu’il peut se passer sur la course, donc tout le temps à fond pour rejoindre la Martinique ! »
Des nouvelles du bord - vacation de 5h00 UTC depuis Edenred
"Ça va bien, tout roule, nous sommes sous spi, ça glisse bien, c’était un peu chaud tout à l’heure car le vent est bien monté mais là ça va. Nous sommes dans le groupe de tête, nous croisons à chaque empannage, discutons à la VHF. Nous nous sommes croisés avec Luke à 1 mille à l’empannage, avec Volvo et Banque du Léman à 200 mètres. Le début de course était difficile les deux premiers jours. Nous faisions face à des gros passages à niveaux avec les marées dans la Manche. Nous avons trouvé notre rythme à bord, nous avons la vitesse par rapport aux autres et Pierre nous fait de belles trajectoires donc tout va bien. Il y a beaucoup de vent le long du Portugal, l’idée est de rester dans cette bande de vent. Nous allons empanner demain matin. Nous avons préservé le bateau cette nuit car nous ne voulions pas déchirer notre spi pour la suite. Voilà pierre qui se lève, tout va bien nous sommes bien complémentaires. Nous ne pouvons pas rêver mieux pour l’instant ! L’idée est de bien se placer par rapport aux autres de la flotte, nous sommes plus rapide que Luke et Achille (Lamotte-Module Création) et Alexis et Nicolas (Lamotte #EvidenceNautique, nous voulons les dépasser. Nous voulons aussi faire égal avec les deux autres devant car nous ne savons pas de quoi demain sera fait. Il y avait un passage à niveau à la Corogne. Nous voyons que ceux derrière ont l’envie de revenir fort. Il y a des zones de transition à venir et tout n’est pas encore clair, d’ici deux jours tout peut revenir par derrière. Tant que nous pouvons engranger nous n’allons pas nous gêner !"
Emmanuel Le Roch, skipper du Class40 Edenred
Des nouvelles du bord - vacation de 4h50 UTC depuis Initiatives-Cœur
"Tout va bien, nous sommes à 18 nœuds, dans une petite molle, cela devrait repartir. Oui tout se passe bien, nous avons fait une super sortie de la Manche et du Golfe de Gascogne. Nous sommes contents d’être placés ici. Même si c’est un peu plus dur avec nos concurrents en direct qui vont très vite, nous essayons de nous accrocher. « Oui c’est intense, attend je vais aller choquer ». La course est intense depuis le début, même si il n’y avait pas beaucoup de vent nous étions obligés de beaucoup manœuvrer et de régler les voiles. Nous arrivons à bien marcher ensemble avec Nico, la communication est plutôt bien. Nous nous relayons, nous faisons tout ensemble, Nico passe plus de temps à la table à carte à faire la navigation. Nous prenons les décisions à deux, en permanence, nous faisons avancer le bateau, nous nous posons les bonnes questions. nous n’arrêtons pas de progresser. Finalement nous faisons route vers le sud et nous avons un vent qui est assez instable mais plus fort que prévu, c’est plutôt bien. Nous allons aussi vite que possible mais ça n’est pas évident avec un vent qui varie entre 10 et 25 nœuds, pour le choix des réglages et des voiles. Nous allons passer Madère, c’est le prochain waypoint. Nous sommes dans la navigation vraiment à l’instant pour essayer d’aller le plus vite possible. c’est assez complexe."
Sam Davies, skipper de l'IMOCA Initiatives-Cœur
Des nouvelles du bord - vacation de 4h40 UTC depuis Koesio
Nous n’avons pas assez de précisions sur comment cela va se passer au Pot au Noir. Il est pris en compte dans nos reflexions même si aujourd’hui nous ne sommes pas encore dans les détails. Nous sommes encore en réflexion sur où nous passons au niveau des Canaries, il y a une possibilité de passer dedans ou à l’Ouest. Nous nous donnons une heure ou deux pour décider."
Xavier Macaire, co-skipper de l'OceanFifty Koesio
Des nouvelles du bord - vacation de 4h30 UTC depuis Actual Ultim 3
"Nous venons de faire en 12 heures à peu près autant de distance que ce que nous avons parcouru pendant les deux premiers jours de course. Mais ce n’est pas forcément plus simple. Il faut rester attentif, le côté sympa c’est que nous faisons de la distance. Pour nous, l’objectif est parfaitement rempli : être en forme et dans le match. Le bateau est en pleine forme aussi, la course est lancée et nous sommes à fond dedans. Nous sommes ravis du début de course mais nous voyons bien que la vitesse des autres est élevée et il faut se battre pour tenir la cadence. Nous sommes dans un alizée à peu près établi depuis que nous avons passé Madère. Nous l’avons contourné et maintenant que le vent est établi le bateau vole a 25-30 nœuds, nous faisons des milles. Là où nous avons beaucoup manoeuvré c’était avant Madère, il fallait choisir le bon bord, nous ne pouvions pas faire route directe. Depuis Madère l’attention que l’on a sur le bateau n’est pas la même. Nous sommes en ligne droite, il n’y a pas de changement de bord ni de voile. Par contre nous naviguons sur le fil, à 100% du potentiel du bateau en permanence. Nous passons notre temps à régler, border ou choquer car le bateau est toujours hors de l’eau, et sachant qu’a 110° il chavire, il faut être vigilant en permanence. Nous réfléchissons beaucoup au Pot au Noir. il y a encore beaucoup d’options ouvertes et radicales. Nous allons vers un point ou il faudra faire un choix, nous attendons le dernier moment pour avoir les informations météo les plus fraîches possibles. Je ne sais pas quelle va être l’option choisie. A bord tout se passe super bien. Malheureusement pour lui (Anthony) je l’ai réveillé pour les vacations parce que le vent vient de monter de 3-4 nœuds et pas question de ne laisser personne aux commandes du bateau."
Yves Le Blévec, skipper de l'Ultime Actual Ultim 3
Project Rescue Ocean fait route vers Cascais pour une escale technique
Le classement de 6h00
1. Maxi Edmond de Rothschild
2. SVR - Lazartigue
3. Banque Populaire XI
Ocean Fifty
1. Koesio
2. Primonial
3. Solidaires en Peloton - ARSEP
Imoca
1. Apivia
2. LinkedOut
3. Charal
Class40
1. Volvo
2. La Manche #EvidenceNautique
3. Banque du Léman