La Transat Jacques Vabre en temps réel

samedi 13 novembre
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20h00

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Class40 
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18h17
La fin de cette éprouvante première semaine de course ce scèle par de belles glissades vers le sud. Les duos se relaient d'une part à la barre pour gagner le moindre mile, le moindre nœud et d'autre part à la banette pour récupérer des premières nuits de courses avortées. Plusieurs passages stratégiques se succèdent selon les classes. Des plus rapides au plus lents, les bateaux ont respectivement en ligne de mire le Pot-au-noir, le Cap Vert, les Canaries et Madère. 
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17h21
Ocean Fifty
16h00

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15h33
Class40
 
15h22
Imoca

Des nouvelles des skippers d'Apivia

15h12
Virtual Regatta
15h00
Class40

Des nouvelles du bord - note vocale depuis Terre Exotique

"Cette nuit nous avons été distancés, nous avons perdu 40 ou 50 milles, ce qui nous a mis un petit coup au moral, nous étions plutôt contents de nous jusque-là. Malgré tout, le soleil est là, nous sommes sous Spi, nous avons fait deux départs au tas dans 28 nœuds de vent mais sinon tout se passe bien, nous avons une petite voie d’eau que nous avons colmatée.
Pour l’ambiance tout va bien, nous contrairement à d’autres, nous nous voyons assez régulièrement. Il n’y en a pas encore un qui a l’idée de faire passer l’autre par-dessus bord.
Au niveau du sommeil jusqu’ici nous avions réussi à gérer mais là quand nous sommes sous Spi, le pilote automatique ne suit pas alors nous sommes obligés de se relayer à la barre, donc c’est un peu plus compliqué pour se reposer. Mais pour le moment ça va, normalement on a encore du vent fort pendant 3 ou 4 heures, après ça va baisser un peu, le pilote pourra prendre un peu le relais et nous pourrons nous reposer un peu plus. 
Nous sommes en train de passer le cap Finisterre. Les objectifs sont d’aller le plus vite possible, il ne faut pas qu’on se fasse larguer encore plus par nos copains de devant, il ne faut pas être complètement à la ramasse, nous allons essayer de revenir mais c’est pas simple, ils vont plus vite que nous et rattraper quelqu’un qui va plus vite c’est bien plus compliqué.”


Georges Guiguen et Morgann Pinson, skippers du Class40 Terre Exotique

12h35
Imoca

Des nouvelles du bord - vacation de 10h00 UTC depuis MACSF

"Nous sortons actuellement de manœuvre, nous venons de changer de voile. Ça va bien, comme tout le monde a pu le constater, nous avons eu un début de course pas fameux qui nous a beaucoup frustré. Depuis, nous avons touché de l’air, nous avons retrouvé la niak. Toute la nuit, nous avons eu des sensations de glisse, les trois premiers jours étaient différents. Nous avons un alizé moyen qui était un peu plus fort hier, et qui va encore se ramollir dans la journée, nous allons surement retomber dans du vent assez light, au vu des prévisions.
L’ambiance est bonne depuis le début, nous avons été mis à l'épreuve, ça n’est jamais facile de se retrouver à l’arrière de la flotte et de gérer la frustration à deux, ça se passe bien dans les manoeuvres et dans la vie à bord, c’est chouette et agréable, ça donne confiance pour la suite. Nous allons faire notre possible pour rattraper la flotte, même si c’est loin d’être gagné. Nous avons trouvé notre rythme et retrouvé celui que nous avions lors des entraînements, qui se confirme. Nous arrivons à nous caler dans le sommeil, nous faisons bien attention de bien aller nous reposer s'allonger, dès que c'est possible. Nous nous nourrissons très très bien, nous sommes bien équipés. Les plats sont prêts en 5 minutes, ça donne du réconfort de manger des choses bonnes et agréables.
L’objectif est de bien négocier le passage de Madère, nous allons sortir d’une zone de vent ce qui nous obligera de bien négocier ça stratégiquement pour trouver un petit peu de vent et gagner du terrain sur les bateaux qui sont autour. Depuis le début nous avons l'impression de ne pas trouver les bonnes conditions qui permettent au bateau MACSF d'être le plus rapide. Le petit vent et le vent d’arrière n’est pas le plus adéquat, notamment avec les foils dont nous sommes dotés. Nous essayons de ne pas perdre de terrain sur les bateaux à dérives et de bien se placer pour trouver la première opportunité qui se présentera.
Au passage du Cap Finisterre, nous avons eu une conversation VHF avec Clément de Compagnie du Lit - Jiliti et cette nuit j’ai vu le feu de Groupe Sétin - 4MyPlanet. Nous nous voyons surtout à l’AIS, Nous sommes assez loin les uns des autres pour se voir visuellement à part un feu la nuit, nous ne sommes pas tout à fait à côté contrairement à ce que l’on peut voir sur la cartographie.
Pour le bateau, nous sommes sûrs des conditions qui ne sont pas des plus faciles pour ce bateau là, notamment avec le vent d'arrière, il est difficile de pousser le bateau à son maximum, nous constatons que ce n’est pas son point fort. Avec un vent de travers nous irons plus vite."


Isabelle Joschke, skipper de l'Imoca MACSF

 

12h25
Chaque midi, retrouvez ici le plus joli message du bord envoyé par les skippers, ainsi que le décryptage de la direction de course.
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12h16
Ocean Fifty

Des nouvelles du bord - vacation de 10h30 UTC depuis Primonial

"Nous aimons bien le vent arrière ! Tout va super bien, RAS. Nous sommes dans une petite station de luge entre les Canaries et le Cap Vert, bien côtée pour ses petites vaguelettes et son petit vent sympathique. Le rythme est trouvé, l’ambiance est excellente, nous prenons beaucoup de plaisir. Et puis nous rigolons bien parce que stratégiquement c’est ouvert, c’est une belle bataille avec Koesio donc cela met du rythme, nous faisons de belles sessions de barre. Avec la cellule routage nous nous éclatons à mort. Que du kiff pour l’instant sur cette Transat Jacques Vabre.

Pour l’instant il n’y a pas de premier ou de deuxième, aujourd’hui il y a deux options qui sont lancées, cela va se jouer après le Cap Vert ou le Pot-au-noir. Nous avons pris l’option la plus à l’ouest. Koesio a décidé d’aller jouer les courants de vent plus proche des côtes africaines. Tant que l’on n’a pas pris le reste il n’y a pas de premier ni de deuxième. Aujourd’hui les options se font. Chacun y croit dur comme fer, nous exploitons ce qu’il y a à exploiter et nous ferons la comptabilité de tout cela pas avant demain. Désolée pour la réponse de Normand.

L’ambiance est vraiment top avec Mat. Nous nous relayons bien, nous avons passé notre nuit à dormir comme des bébés. Nous n’avons pas perdu une seconde de sommeil. Du coucher de la nuit au lever du jour la bannette était chaude tout le temps ! Là le vent s’est levé, on a entre 25 et 27 noeuds constants, sous un magnifique soleil. Il y a exactement 1,7 mètres de vagues, et nous avons entre 17 et 19 nœuds de vent. Clairement le Pot-au-noir c’est le prochain très gros morceau. Nous commençons à travailler dessus aujourd’hui avec toute l’équipe et nous ne savons pas. Nous allons essayer de le passer bien (rires). C’est la seule chose qu’il y a à faire avec lui. Cela va être notre boulot de la journée avec l’équipe, dans sa globalité. Nous allons commencer à étudier le point d’atterrissage dans le Pot-au-noir et essayer de trouver comme à chaque fois un petit trou de souris qui nous permette de s’échapper de ce passage bien malfamé de l’atlantique. Une fois dedans c’est comme tout cela va être opportunité, concentration, nous allons aller de grains en grains, après il n’est pas exclu qu’il y ait un petit flux installé dans le Pot ! Mais encore une fois nous sommes encore tôt, nous y arriverons dans deux jours. Faire de la météo pour le Pot-au-noir à deux jours c’est quasiment impossible.

Là il fait chaud ! Tu me vois je suis en salopette parce que nous faisons des sessions de barre, nous préservons les vêtements secs en mettant la salopette mais il commence à faire chaud. Le ciel est bleu, la mer est bleue. Nous vous envoyons le maximum de chaleur !"


Sebastien Rogues, skipper de l'Ocean Fifty Primonial 

12h00

Le classement de 12h

Ultime 
1. Maxi Edmond de Rothschild 
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3. Banque Populaire XI

Ocean Fifty 
1. Primonial 
2. Koesio 
3. Leyton

Imoca 
1. LinkedOut
2. Charal
3. Apivia

Class40 
1. Redman
2. La Manche #EvidenceNautique 
3. Edenred
10h41
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Crosscall

"Hello à tous, 

cette descente de Kitzbuel dure finalement longtemps, nous commençons à avoir les jambes qui chauffent. Les conditions sont assez intenses et notre rythme également, ça commence à tirer !

Mais tout va bien à bord nous profitons des dernières heures de vitesse car les prochains jours vont être beaucoup plus calmes et lents.

À très vite pour de plus longs messages, mais les conditions sont loin d'être idéales pour écrire...

La bise."

Aurélien Ducroz et David Sineau, skippers du Class40 Crosscall.

10h41
Class40

Des nouvelles du bord - message de Saint Yves Services - Odegam

"Petit message pour vous signaler que tout va bien à bord du bateau. Nous venons de dépasser la latitude de Lisbonne, et il fait nettement plus doux que les nuits précédentes, il faut néanmoins faire attention de ne pas sortir du bateau sans cirés car le vent est assez instable en force, avec 15 noeuds de vent le bateau est sec, mais lorsqu'il y a une vingtaine de noeuds ça mouille. J'ai hâte de ranger les bottes pour les Crocs et ça ne devrait pas trop tarder.”

Hervé Thomas et Gérald Véniard, skippers du Class40 Saint Yves Services - Odegam
09h44
Imoca

Des nouvelles du bord - message depuis Nexans - Art & fenêtres

"Bonjour à tous,

Les jours et les nuits se suivent et se ressemblent. Nous glissons sur une mer rangée, sous le soleil pendant la journée et un beau ciel étoilé la nuit, en direction des alizés qui s’annoncent mal établis. Il va y avoir du jeu ! 

Nous avons pris notre rythme océanique : les quarts de veille et de bannette se succèdent et la playlist est de sortie dans le cockpit. 

Nous sommes également en phase avec nos objectifs de naviguer à terme sans ne plus avoir recours à l’énergie fossile. Voilà déjà trois jours que nous tenons grâce à nos hydrogénérateurs, et l’approche de la latitude des côtes marocaines va permettre à nos panneaux solaires d’être de plus en plus efficaces. 

La transition climatique est d’ailleurs en cours : il commence à faire de plus en plus doux et sec dans le cockpit. La première douche à bord est programmée dans deux jours !"

Fabrice Amedeo et Loïs Berrehar, skippers de l'Imoca Nexans - Art & fenêtres.

09h43
Class40

Des nouvelles du bord - message du duo Redman

Bonjour la Terre, 

Quelle journée ou devrais-je dire quelles dernières 48h ! Le rythme est soutenu ! L'ambiance à bord est au top, ceci dit je vois pas comment ça pourrait mal se passer avec Pablo ?

Comment décrire ce que nous vivons ? Le bateau va vite sur une mer assez courte (les vagues sont assez rapprochées) et donc assez régulièrement il voit sa vitesse passer de 23 nds à 12 nds en une seconde... C'est bien ces scows mais il ne faut pas mettre le nez dans l'eau ! Pour imager un peu tout ça, imaginez que vous êtes dans un bus et, pas de bol, vous tombez sur le chauffeur qui conduit par à-coups, passant de 50 km à 20 en montant sur le frein, après il redémarre plein pot, pour freiner de nouveau pour redémarrer et ainsi de suite. Sauf que dans ce bus, il faut se faire à manger et c'est le sketch ! Il faut se laver les dents, dormir,  s'habiller.... Bref tous ces gestes du quotidien qui paraissent anodins et qui deviennent une vraie galère !

Bon, nous n'allons pas nous plaindre car les chauffeurs ce sont Pablo et moi-même et nous avons une bonne raison de le faire. Après une mole qui ne nous a pas réussi en Pointe Bretagne, l'objectif était de recoller au paquet de tête et, à l' heure où je vous écris, nous sommes calés entre le bateau la Manche et Edenred. YEEEESSSSSS !!!!!!!

Aujourd'hui nous avons vu Luke (Lamotte Module Création), j'ai même pris le temps de parler avec lui à la VHF, puis deux heures plus tard Jonas et Benoit sur Volvo, là aussi nous avons discuté à la VHF mais je crois qu'ils ont un souci de bruit à bord (le bateau produit un son de plus de 120 décibels) donc c'était plus bref qu'avec Luke.

Côté paysage, le même début de nuit qu'hier, la lune éclaire super bien le bateau et les vagues. J'ai l'impression que le bateau fait moins de "plantés" qu'avant, soit nous nous habituons, soit le vent mollit soit la mer s'aplatit... 

Je ne vais pas être trop long car pour réaliser cette remontée vers la tête de flotte, il a fallu barrer, barrer, barrer et, comme nous sommes que deux à bord, je vous laisse faire le calcul, ça fait un bon paquet d'heures de barre chacun : 20 heures pour Pablo et 4 heures pour moi, LOL... en vrai, on fait 50/50. Du coup, le temps de dispo nous dormons, nous mangeons, nous étudions la météo. Barrer douze heures demande une grande concentration et nous oblige à dormir plus, vivement que les pilotes automatiques puissent voir la mer et les vagues, ça éviterait peut être une partie des chocs avec les OFNI et surtout nous pourrions passer notre temps à autre chose. 

Bonne journée à tous 

Pablo et  Antoine"
09h38
3300 milles séparent ce soir les premiers Ultimes des derniers Class40. Si les premiers équipages de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre cogitent sur le meilleur point d’entrée dans le Pot-au-noir qu’ils devraient atteindre demain, les derniers se retrouvent à nouveau bloqués dans cette cellule anticyclonique qui les fait souffrir depuis les premiers jours. Après six jours de course, les premiers signes d’usure apparaissent à bord des bateaux et la fatigue met les marins à rude épreuve. 
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09h35
Ocean Fifty

"Les Îles Canaries sont dans notre sillage, marquant la fin d'un territoire connu. Nous plongeons plein sud vers les côtes africaines que je n'ai pas approchées depuis ma Mini Transat #borninmini en 2003. J'avais dans une nuit noire et fulgurante, tapé violemment quelque chose, croyant un instant avoir talonné à la côte, tellement le choc avait été violent. Nous sommes encore au large pour quelques heures, Les P'tits Doudous avalant les milles avec allégresse. Ce bateau est fabuleux. Il va nous emmener loin et vite pour peu que l'on sache l'écouter…"
Armel Tripon, skipper Les P'tits Doudous 
 
09h22
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Banque du Léman

"Ça envoie bien dans les alizés portugais ! Quel pied de glisser ainsi pleine balle vers le sud, c'est un scénario que nous étions loin d'oser espérer au moment du départ quand les routes sud et ouest s'affrontaient dans nos petits cerveaux échauffés… Nous nous serions sûrement moins cassés la tête si les prévisions météo nous avaient laissés entrevoir cette belle partie de toboggan à ce moment-là !

Nous commençons à avoir pas mal de lune en début de nuit, et un ciel plus souvent dégagé aussi, c'est clairement agréable pour barrer dans ce champ de bosses. Sinon, quand le noir revient, le pilote fait bien son boulot, même si c'est parfois effrayant de le voir attaquer les vagues à plus de 20 knt sans savoir à quel moment le coup de frein va intervenir.

Côté course, le petit paquet avec lequel nous jouons en tête de flotte semble parfois plus pertinent dans ses trajectoires... Et certains bateaux sont revenus ou reviennent très fort de derrière aussi ! Nous allons tenter de se re-concentrer un peu.

Le vent devrait gentiment commencer à se calmer bientôt, ça fera aussi du bien de retrouver des bateaux un peu plus vivables, je sens qu'il va y avoir de la grosse sieste dans les équipages ces prochains jours car nous sommes beaucoup à avoir entamé un peu les réserves je pense !

Aller, je file remettre un peu d'angle dans la barre, nous n’avançons plus là !"

Valentin Gautier, skipper du Class40 Banque du Léman.

08h26
Imoca

Des nouvelles du bord - message de Damien Seguin (Groupe Apicil)

" La nuit est magnifique. Il y a très peu de nuages pour voiler ce ciel noir tacheté d'étoiles blanches et délicatement éclairé par un joli croissant de Lune.

C'est notre 6ème nuit à bord et une certaine routine se met en place dans nos quarts obscures. Chacun dort 2 heures à tour de rôle pendant que l'autre veille à la route, aux réglages et aux instruments.

Hormis les "grandes manoeuvres" qui nous mobilisent tous les deux ensemble sur le pont et dans le cockpit, nous échangeons 15 minutes le temps de briefer l'autre sur les conditions rencontrées et tous les détails importants ou non qui vont permettre au "capitaine de quart" de reprendre pied à la réalité nautique qui l'a bien souvent arraché de son profond sommeil sans rêve.

Avec Benjamin, tout se passe bien ! En plus d'être une bonne rime, nous partageons une passion quasi identique pour notre sport, la tactique, la stratégie et le goût de l'effort. C'est donc sans problème que notre duo fonctionne à bord de mon "vieux bateau à dérives".

Chacun apporte à l'autre sans aucune retenue. Nous parlons beaucoup de notre Vendée Globe avec les mots de l'expérience unique que nous avons vécue chacun de notre côté et que nous mettons maintenant en commun sans aucun filtre. C'est agréable cette franche liberté de paroles, je crois pouvoir dire qu'elle nous fait un bien fou à nous les fous de la circum-navigation...

Damien"

08h25
Class40

Quelques nouvelles du black and yellow express

"Mesdames, messieurs, bonjour, 

Voici quelques nouvelles du black and yellow express : Tout à l'heure, nous avons planté dans une vague. La piscine qui nous sert de cockpit s’est alors remplie et je trouvais ça très sombre. J'ai allumé la frontale : l'eau était noire. Surprise. Un mauvais épisode d'une mauvaise série de science-fiction. Il faut avouer que tout seul sur le pont et un peu fatigué ça donne un petit coup de flippe… Depuis ça sent le gasoil donc je penche pour la thèse d'une nappe de mazout (possible ?).

Autre news, j'ai eu un de ces déclics que nous avons très rarement sur les mots. En fait minuit veut dire mi-nuit, la moitié de la nuit ! J'étais bluffé. Et pareil en anglais avec midnight et midday #verybilingue. Mais alors que signifie le di de midi ? Serait-ce le même di que les jours de la semaine ? Je n'ai pas pris de manuel d'étymologie donc affaire à suivre.

Sinon ça va, les fesses un peu mouillées, mais c'est le jeu.  Si quelqu'un développe un jour un ciré qui garde au sec, ce sera un petit pas pour l'humanité mais un grand pas pour les fesses du marin ! Nos frontales ne sont pas non plus fans des paquets d'eau salée. J'en suis à deux défaillantes sur quatre. Nous risquons donc de finir la course à la bougie.

Et pour finir sur de savants calculs, j'avais vu dimanche dernier qu'il faisait 30° à la latitude du Cap Vert, donc que nous gagnerions en moyenne 1°C par jour. Au final je n'en sais rien, mais nous avons plus chaud, et dormons même sans duvet, c'est bon signe !

Bon same-DI à tous.

Un des Legallais Boys (l'autre fera peut-être un autre mail)"
07h30
Imoca

Des nouvelles du bord - vacation de 4h30UTC depuis Apivia

"Tout va bien ici à bord d’Apivia, il fait encore bien nuit. Nous avons bien avancé ce début de nuit au portant, dans un vent assez instable en force et en direction, avec des pointes à 25 nœuds. Nous sommes actuellement entre Madère et les Canaries, qu’on devrait atteindre dans la journée.

Nous allons décider d’où nous allons passer en fonction des dernières prévisions météo. Ce n’est pas forcément simple car il y a les dévents à gérer, des zones de vent faibles, des accélérations, des bandes dans lesquelles nous n’avons pas le droit de naviguer, du trafic, il faudra prendre en compte tout cela dans nos choix. Ce passage va être déterminant. 

Entre hier et cette nuit nous avons navigué à quelques centaines de mètres seulement de Charal. C’est sympa de retrouver tout le monde, mais là c’est comme un nouveau départ. Ça a bloqué par devant donc toute la flotte est revenue par derrière. Ça va laisser un bon suspense pour la suite.

Plus les jours passent et plus il fait chaud dans le bateau. Là il faisait 22 degrés cette nuit dans le cockpit. Nous en profitons car ce sont des jours où les températures sont parfaites, dans 2 ou 3 jours il fera trop chaud ! 

Nous avons toujours des conditions très instables, mais nous dormons mieux à bord. Nous nous relayons à tour de rôle. La mer est bien rangée et, par rapport à la nuit d’avant où il y a eu beaucoup de manœuvres, c’est plus calme. Vous avez l’impression qu’il y a beaucoup de bruit à bord mais pas tant que ça pour un Imoca ! "

Charlie Dalin & Paul Meilhat 

07h08
Ultime

Des nouvelles du bord - vacation de 4h40UTC depuis Sodebo Ultim 3

"Nous avons vécu une séquence indescriptible… Ce fût un choc violent, nous en gardons d’ailleurs un petit traumatisme. Thomas est tombé et s’est fait très mal, puis notre foil était très abîmé. Nous avons passé plus de 13 heures à essayer de le réparer… Nous avons réussi à sécuriser le bateau, mais nous ne pouvions pas tout faire seuls, donc nous avons demandé de l’aide à notre incroyable équipe technique. J’aime partager et faire partie d’un groupe, c’est dans ces moments-là que nous nous rendons vraiment compte que c’est un sport d’équipe. Quelques heures après notre arrivée à Madère ils sont cinq à nous avoir rejoints et pendant 2 heures ils ont remué ciel et terre pour faire ce que nous n’avons pas réussi.

Nous avons eu envie de continuer, donc nous sommes repartis et quelques heures après nous étions à 30 nœuds dans les alizés. Nous sommes évidemment super frustrés, mais super contents ! Frustrés car nous sommes compétiteurs et puis nous nous sommes dit que nous avions quand même trop de chance de faire cette transat et nous avons une équipe derrière nous et tellement de monde à nous soutenir. Nous sommes poussés par quelque chose qui nous dépasse, au-delà du métier ou de la compétition. Et maintenant nous sommes encore en course !

C’est vraiment un sport de timbré, car quand il y a pétole tu t’accroches au moindre souffle. Tu as l’impression que tous ont du vent sauf toi. Tu imagines et tu deviens fou. Puis nous sommes calmés par les routeurs et les prévisions météo et ça nous ramène à la réalité.

Là nous avons 500 milles de retard et nous sommes lucides par rapport à ça… Nous suivons à distance la bagarre dans laquelle nous aurions voulue être, mais ça serait indécent de se plaindre face à des gens qui sont plus à la peine que nous. Nous nous accrochons à un espoir, nous sommes optimistes, c’est la nature humaine."

Thomas Coville, skipper de Sodebo Ultim 3

07h01

Le classement de 7h00

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3. Actual Ultim 3

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1. La Manche #EvidenceNautique 
2. Redman
3. Edenred
05h35

Le classement de 5h00

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