La Transat Jacques Vabre en temps réel

mardi 16 novembre
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20h15
Imoca
Romai Attanasio nous offre une magnifique vu du coucher de soleil depuis le large !
20h00

Le classement de 20h

Ultime
1. Maxi Edmond de Rothschild 
2. Banque Populaire XI
3. SVR - Lazartigue


Ocean Fifty 
1. Primonial 
2. Koesio 
3. Solidaires en Peloton - ARSEP 

Imoca 
1. LinkedOut
2. Charal 
3. Apivia

Class40 
1. Redman 
2. Volvo
3. Banque du Léman

19h19
 
18h46
Le Maxi Edmond de Rothschild, leader incontesté de la course, a franchi l'équateur hier soir. Ses trois poursuivants en Ultime lui ont emboîté le pas ce matin. Le prochain à découvrir le Sud, ce sera Primonial, premier Ocean Fifty. Les Imoca devront, eux, attendre quelques jours avant de changer d'hémisphère. Chacun progresse à son rythme. 4500 kilomètres séparent, ce mardi soir, le premier Ultime du dernier Class40. 
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18h21
Class40
"Nous sommes entourés d’Eau et c’est pourtant le Feu qui nous accompagne ce matin. D’abord cette boule orange qui gonfle devant nous et réchauffe nos âmes après une calme mais longue nuit. Et entre elle et nous, la Terre. S’érige l’île de Fuerteventura dans l’archipel des Canaries. Un Amas de roches expulsé des entrailles de la terre par ce même feu qui désormais caresse notre peau. Un dernier regard vers la poupe et ce spectacle magique s’efface peu à peu, poussé par la pression de l’air dans nos voiles. Le prochain relief que nous croiserons sera le Cap Vert, le moment venu de mettre le clignotant à droite, cap à l'ouest."

Stan Thuret et Mathieu Crepel, skippers du Class40 Everial
18h04
Class40
 
17h52

Des nouvelles du bord - note vocale depuis Guidi

"Cela fait un gros tiers de course qui est passé, à bord tout va plutôt bien. Nous sommes contents car il se met à pleuvoir dans le bateau uniquement maintenant, parce que nous naviguons assez fort. Nous sommes au sec à l’intérieur. Nous avons pris une option un peu osée et qui nous a rallongés un petit peu la route jusqu'aux Canaries, mais quand nous sommes arrivés nous avions un angle de vent qui semblait favorable même si c’était un peu du pile ou face. En prenant cette option nous pensions pouvoir accélérer en allant tout droit, ce qui n’est pas le cas quand nous sommes VMG sous spi et c’est ce que nous nous sommes dits, nous avons vu un peu loin. Jusqu’à la dernière minute nous n’étions pas sûrs que ça paye, jusqu'au dernier empannage où nous avons fait un espèce de bord carré au début mais qui s’est ouvert et qui nous a permis d’accélérer. Nous étions plus rapides que le vent, sous spi, à la limite de l’empannage tout le temps et à avancer à 15 nœuds. Ça a marché et tant mieux, nous avons été favorisés par le fort courant et la forte mer. Nous sommes vraiment contents de notre option, ça fait plaisir quand ça paye. Ce n’est pas souvent que ça fonctionne aussi bien lorsque nous faisons des choix osés comme celui-ci. Nous sommes surpris par la route qui s’est tracée pour les premiers, mais c’est sûrement celle que tout le monde va devoir emprunter car nous sommes obligés de descendre jusqu’au Cap Vert. Ça nous fait un peu rêver de longer la côte africaine. Une fois que nous aurons contourné la bouée du Cap vert, la route sera forcément au milieu de l’Atlantique. Nous n’avons pas beaucoup de temps libre parce que nous sommes souvent occupés à faire avancer le bateau et quand nous ne faisons pas avancer le bateau, nous sommes occupés à nous réparer nous-mêmes (dormir, manger). Nous contemplons, il y a plein de choses à voir comme les poissons, les oiseaux, il y a aussi de jolis nuages, de jolies nuits et des étoiles filantes. Nous avons eu la chance d'être à portée de VHF avec des amis de la flotte. Nous avons pas mal rigolé, et surtout avec Ivica. Nous faisions des chansons françaises et italiennes. Ça nous a permis de relâcher un peu la pression. Là c’est vrai que ça avance pas mal, nous sommes beaucoup sur les bouts et un peu dans la bannette quand nous ne faisons pas avancer le bateau. Mais bon c’est ce que ça coûte de remonter. Pour nous la course, c’est de s’amuser même si ce n'est pas toujours si marrant. Nous espérons que vous vous amusez autant que nous parce que c’est vrai que c’est vraiment super ici.”

Charles-Louis Mourruau et Andrea Fantini, skippers du Class40 Guidi
16h29
Class40

Des nouvelles du bord - note vocale depuis Randstad - Ausy

"Ce n’est pas ce que nous voulions, nous voyons que nous subissons un peu notre arrêt à Roscoff suite au problème de box. Là nous sommes repartis, nous allons vite, même très vite. Nous allons essayer de grappiller des places et d’intégrer le top 20 qui est notre objectif. Nous sommes quand même contents même si ce n'est pas notre objectif puisque quand nous sommes partis de Roscoff, nous étions derniers et là nous avons remonté 15 places, c’est une super performance. Nous savons qu'il y a d’autres bateaux à aller chercher devant, nous nous démenons à fond pour faire marcher au mieux le bateau et être au taquet. Nous faisons attention parce qu’il y a aussi des bateaux qui arrivent fort derrière, il faut rester vigilant. Depuis le départ tout se passe vraiment très bien, nous avons réussi à trouver notre rythme, nous avons aussi chacun trouvé notre place dans le duo donc ça marche plutôt fort. Nous arrivons à prendre les décisions à deux et à se reposer au mieux donc c’est chouette. Nous apprenons aussi à bien connaître le bateau, nous n'avons pas beaucoup d'entrainement à bord et là nous découvrons des tips qui nous permettent d'être un peu plus performants. Arrivés en Martinique nous serons hyper compétitifs. Nous faisons des quarts d’une heure et demie de sommeil. La journée, nous barrons beaucoup, nous aimons bien y être parce que nous pouvons sentir le bateau, nous sentons si les réglages sont bien ou pas. Nous pouvons ensuite faire nos propres ajustements. L’organisation est bonne et nous ne sommes pas fatigués. Actuellement, nous avons entre 15 et 20 nœuds, avec une mer plutôt plate et il fait beau avec un grand soleil. Notre choix ouest est différent par rapport à nos prédécesseurs parce que nous ne voulons pas être des petits moutons, nous voulons apprendre de nos erreurs. Nous menons un peu le dernier groupe de la flotte, nous sommes situés là où il y a du vent. Le choix de l’ouest est aussi un choix par rapport au vent, nous cherchons la moindre risée. Notre bateau marche bien au portant, nous sommes pile dans les allures. Nous sommes à fond, l’arrêt nous a fait un peu du mal parce que nous étions bien placé en début de course, le moral a été difficile à retrouver, mais maintenant ça va mieux, les températures ont augmenté, nous écoutons de la musique, nous sommes heureux d’être à bord pour cette Transat.”

Clara Fortin et Martin Louchart, skippers du Class40 Randstad - Ausy
16h00

Le classement de 16h

Ultime
1. Maxi Edmond de Rothschild 
2. Banque Populaire XI
3. SVR - Lazartigue


Ocean Fifty 
1. Primonial 
2. Koesio 
3. Solidaires en Peloton - ARSEP 

Imoca 
1. LinkedOut
2. Apivia
3. Charal 

Class40 
1. Redman 
2. Volvo
3. Banque du Léman

15h55
Imoca

Des nouvelles du bord - note vocale depuis Groupe Apicil

"Nous sommes le premier bateau à dérive, c’est cool, c’est un petit plus mais ça n'est pas forcément ce que nous venons chercher. Nous ce que nous voulons c’est régater au contact, là nous sommes plutôt gâtés avec le petit groupe avec lequel nous sommes, donc c’est plutôt cool, nous nous amusons plutôt bien en terme de stratégie et de régate. Forcément nous surveillons un peu tous les bateaux qui sont autour de nous, principalement pour voir le vent qu’ils ont. C’est vrai que le vent est très instable et ce n’est pas évident de trouver des risées, des nuages etc... Donc nous regardons ce qui se passe et Kostum fait une superbe course, ils ont l’air assez à l’aise dans la molle. C’est cool de régater avec les foilers qui sont devant nous, nous les croisons, nous discutons avec eux, c’est sympas et ça anime notre milieu de course car c'est vrai que les conditions de course ne sont pas très planantes, donc de travailler la stratégie ça nous occupe bien. Nous sommes actuellement dans de la molle, nous n'avançons vraiment pas vite, nous avons du mal à avoir des vitesses à deux chiffres. L’approche jusqu’au Cap Vert va être assez longue.. Nous avons quelques zones de molles, dès que nous sortirons de celle-ci ça va s'accélérer un peu au portant jusqu’au Cap Vert et nous aurons une deuxième zone de molle à négocier pour pouvoir descendre vers le sud-ouest pour passer le Pot-au-noir. La stratégie s’annonce intéressante, il y a des bateaux qui vont chercher à faire du sud, d'autres vont plutôt vouloir de l’ouest. Nous pour notre part nous allons essayer de faire un peu des deux, de trouver les bascules de vent pour ensuite prendre une décision. Mais rien n’est simple et ça n'est pas facile d’éviter les zones sans vent.”

Benjamin Dutreux, skipper de l'Imoca Groupe Apicil
15h19
Class40
 
15h09
Imoca

Des nouvelles du bord - message de Groupe Sétin - 4MyPlanet

"Petit message du matin pour vous raconter ce qu’il s’est passé. Nous venons de faire un combat qui a duré 5h avec Manu, ça a commencé à 4h TU quand nous avons voulu empanner avec le spi à poste et là nous avons eu un problème de bout de chaussette qui s’est emmêlé dans le J3 et qui s’est emmêlé dans une autre drisse. Bref, impossible d’affaler, évidemment ça a fait 40 000 cocotiers donc nous avons réussi à rentrer le spi dans la soute à voile, tout de suite nous nous sommes mobilisés pour renvoyer le gennaker, pour avancer et avoir de la vitesse. nous nous sommes quand même octroyé un petit café, histoire de souffler, et puis nous sommes parti démêler le spi à l’intérieur de la soute à voile. Ensuite nous avons eu un problème de hook, et finalement nous sommes de nouveau sur spi, nous avons la banane. Nous faisons cap à l’ouest mais nous allons sûrement empanner dans pas trop longtemps, histoire de reprendre des forces. Manu s’est fait une petite chute à cause de la trappe de la soute à voile. Le spi était dessus et il ne l’a pas vue. Il a glissé, je pense qu’il a un gros hématome sur les côtes au mieux et au pire une petite côte fêlée, mais ça on le verra dans les jours qui viennent. En tout cas, nous gardons le smile, tout va bien à bord. On vous embrasse fort !"

Alexia Barrier, skipper de l'Imoca Groupe Sétin - 4MyPlanet
14h46
Imoca

Des nouvelle du bord - note vocale de Time for Oceans

"Après neuf jours le bilan sportif est mitigé, nous sommes très motivés pour recoller au groupe et reprendre la place que nous avons laissée aux Canaries avec une option qui était un peu hasardeuse, à l'extérieur de l’archipel. Si nous remontons un peu en arrière, nous étions un peu mécontents de notre départ à cause d’un problème sur la grande voile, ce qui fait que nous sommes partis dans les derniers et nous a mis en difficulté au tour de Bretagne, mais heureusement nous avions réussi à s’extirper des zones de calme au passage de l’île d'Ouessant. Maintenant nous regardons devant, nous savons qu’il y a encore beaucoup de choses à faire, la course est encore longue et nous avons bien l’intention de revenir dans le match. Le dérèglement climatique, malheureusement ça fait bien longtemps que j’ai l'impression que nous pouvons l’observer dans nos navigations, notamment pendant le Vendée Globe 2020, nous avons eu des situations extrêmements singulières. J’ai quand même réussi à prendre une douche en short sur le pont aux îles Kerguelen et quelques jours après je retrouvais une dépression tropicale sous les hautes latitudes, donc c’est assez inquiétant tous ces signes. Nous avons une édition particulière avec des masses d’air qui ne correspondent pas du tout à leur position habituelle et nous ne pouvons que nous interroger sur l’impact de l’activité humaine sur le climat.”

Stéphane Le Diraison, skipper de l'Imoca Time for Oceans 


"Les conditions que nous avons eus durant la course sont inférieures à ce que nous avions prévu pour cette période de l’année. Pour les prochains jours il n’y a pas non plus plus de vent, notament dans le Pot-au-noir, mais nous nous attendons à en retrouver un peu plus pour l’arrivée en Martinique. La vie à bord est bonne, les conditions sont très calmes et confortables pour naviguer et nous en profitons. Avec Stéphane nous avons un bon feeling.”

Didac Costa, skipper de l'Imoca Time for Oceans
 

14h08
Retrouvez aujourd'hui quelques explications concernant les pénalités, un élément de règlement surveillé de près pouvant avoir des conséquences sportives de taille sur cette course au contact. 
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13h42

Des nouvelles du bord - vacation de 10h00 UTC depuis Sodebo Ultim 3

"Ça va calmement, nous avons quand même attaqué le Pot-au-noir hier tôt dans l’après-midi. Nous avons eu une nuit un petit peu compliquée. De grosses masses nuageuses à gérer, des coins sans vent, et ce matin nous avons un vent qui est un peu plus stable en direction, nous avançons entre 5 et 10 nœuds donc ce n’est pas pire. Nous nous attendons malheureusement à quelque chose d’un peu plus compliqué que nos adversaires de devant, particulièrement Franck et Charles qui ont super bien traversé cela. Nous c’est déjà plus compliqué ce que nous vivons depuis hier après-midi et nous n’en sommes pas encore sortis donc nous nous attendons malheureusement à accentuer notre perte. 
Nous savions en repartant de Madère que cela allait être compliqué de revenir dans le match, donc nous ne nous sommes pas faits trop d’illusions là-dessus. A ce niveau-là il n’y a pas vraiment de frustration en plus, après ce ne sont pas toujours des moments agréables à passer, quand nous sommes en mer et compétiteurs d’être arrêtés comme cela dans la molle, mais le moral reste bon. Nous sommes heureux d’être là, nous avons plein de trucs à travailler encore, sur le développement du bateau, et nous allons nous concentrer là-dessus. Si nous sommes repartis c’est que nous avons des objectifs de développement du bateau, de fiabilisation, de réglages, de communication avec la cellule de routage. Il y a plein de paramètres à travailler, nous restons dans un objectif de performance. L’idée est aussi de se faire plaisir le plus possible, car naviguer sur ces bateaux-là c’est quand même exceptionnel, même si dans le Pot-au-noir ce n’est pas flagrant. 
Oui nous espérons toujours c’est sûr, maintenant il faudrait qu’il (le Pot-au-noir) leur soit très défavorable et nous très favorable pour que nous puissions revenir mais nous ne savons jamais, sur ces bateaux-là tant que la ligne n’est pas passée tout est possible. Entre un bateau qui va à 0 noeuds et l’autre à 35, les écarts se font et se défont très vite, nos adversaires ne sont pas à l’abri non plus d’avoir des problèmes techniques, nous savons qu’en temps normal cela va être très compliqué de jouer la régate, maintenant nous allons continuer jusque’à la ligne d’arrivée et nous verrons bien ce qu’il se passera. 
Nous voyons qu’ils sont quand même les plus à l’aise à toutes les allures, en plus avec l’avance qu’ils ont... Ce sont des marins exceptionnels, ils ont une cellule de routage qui est très forte, je vois difficilement ce qui pourrait les empêcher, sauf avarie technique et coup du sort dans le second Pot-au-noir, mais en tout cas aujourd’hui ils sont à la place qu’ils méritent et sont grands favoris pour la victoire finale. 
Le bateau se porte et se comporte très bien, à part notre problème de foil qui handicape quand même sur toutes les allures où nous devrions être sur notre bord tribord, ce qui représente à peu près 80% depuis Madère, ce n’est pas le bon foil que nous avons abîmé. Nous sommes un peu plus de 20% moins rapides que ce que nous devrions faire donc c’est un peu pénalisant quand même. A part cela nous n’avons pas encore sorti la caisse à outils, tout fonctionne, c’est super. C’est très encourageant pour l’avenir, notamment pour la Route du Rhum l’année prochaine. Mon coéquipier Thomas Coville se porte et se comporte très bien aussi. Tout va bien à bord, nous avons la pêche, nous sommes dans le même état d’esprit, en voulant continuer la course tout en sachant très bien que cela sera compliqué à rattraper.
"

Thomas Rouxel, co-skipper de l'Ultime Sodebo Ultim 3
12h35
Class40
 
12h20

Le classement de 12h

Ultime
1. Maxi Edmond de Rothschild 
2. Banque Populaire XI
3. SVR - Lazartigue


Ocean Fifty 
1. Primonial 
2. Koesio 
3. Solidaires en Peloton - ARSEP 

Imoca 
1. LinkedOut
2. Apivia
3. Charal 

Class40 
1. Redman 
2. Volvo
3. Banque du Léman

11h13
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis le Class40 Edenred

Hello ! Petit mot de la nuit enfin du matin ! Après un dimanche difficile où nos 2 amis nous ont largement distancés la journée d hier et cette nuit nous ont remis dans le match !  De surf en surf sous grand spi avec les éclairs derrière nous magique ! EDENRED va bien dans ces conditions il aime cette allure ! ...nous aussi ! Et du coup on a Banque du Léman à vue ..bonne journée à toutes et tous ! Les red boys.

Manu et Pierre / Class40 EDENRED
10h34

Le film de la première semaine de course en 26'

 
09h54
Après neuf jours de course, les premières étraves sont entrées dans l’hémisphère sud. Toujours menés par le Maxi Edmond de Rothschild, les Ultimes retrouvent des vitesses à la hauteur de leurs performances habituelles, alors que les Ocean Fifty ralentissent à mesure de leur entrée dans la zone de convergence intertropicale. Côté monocoques, les flottes se livrent à une véritable bataille. Le suspense est à son comble… 
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09h01
Imoca

Des nouvelles du bord - message depuis Initiatives-Cœur

"Ça glisse doucement vers les Îles du Cap Vert, le vent est irrégulier et nous gérons les changements du vent avec des réglages voiles, foils, matossage…

Hier dans la nuit j’avais toujours mon bonnet et mes polaires, mais ce soir c’est différent, il fait plus chaud. 

Hier aussi - il a fait chaud - j’ai sorti mes short et T-Shirts… Dans le bateau nous étions en train de chercher les affaires dans nos sacs, avec Nico nous nous sommes dits que nous avions pris beaucoup trop de polaires, bonnets, gants etc… mon sac est vraiment trop gros (en tant que fille j’ai le droit d’avoir un plus gros dressing non?)

Puis, je finis de m’habiller et déjà en short, je retourne aux réglages, Nico continue à fouiller dans son sac….. pendant quelques minutes…

« Sam » il dit.

« Oui »

« j’ai oublié mes T-Shirts »

Pour une fois je crois que j’ai pris assez T-shirts, je propose la solution: je partage mes T-shirts. Nico va porter des vêtements femme taille 10 (ou 12 s’il a de la chance) pour les prochains 11 jours. 

Et il va faire la lessive.

Bonne journée à tous!"



Sam Davies, skipper de l'Imoca Initiatives-Cœur

08h58
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Banque du Léman

"Ça glisse fort cette nuit à bord de Banque du Léman! Plein sud, bâbord amures, à près de 15 nœuds de moyenne avec des surfs avoisinant les 20 nœuds... un régal! De temps à autres une rafale plus chaude que les autres nous souffle sur la nuque, comme un sèche-cheveux, pour nous rappeler que l'air qui gonfle notre spi en ce moment a été chauffé quelques milles au vent sur les dunes du Sahara.. Ce genre de rappel fait beaucoup de bien, à force d'être le nez dans le guidon, focalisés sur la compétition, nous avons tendance à oublier que nos jouets nous emmènent aussi en voyage à travers les mers.

Côté compétition justement, le bilan est mitigé. Nous étions plutôt contents de notre négociation du passage des Canaries et la journée s'annonçait bien mais nous avons enchainé par une petite bourde tactique et un mauvais choix de voile qui nous ont fait perdre ces milles si chèrement gagnés... frustrant! 

C'est très stimulant par contre de nous retrouver à la lutte ainsi avec deux sisterships de notre bateau, il n'y a pas d'excuses possibles et cela nous pousse à en tirer le meilleur. D'autant plus que ces deux autres plans Manuard ne sont pas menés par des derniers venus, un double vainqueur de la TJV et le gagnant sortant de la Solitaire du Figaro, il y a pire comme lièvres!

Sur ce, bonne nuit, je vais aller réveiller Simon et récupérer le pouf qui nous sert de lit!"


Valentin Gauthier, skipper du Class40 Banque du Léman
08h53
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis le Class40 Clown Hop

"Coucou ! A bord pas de problème, nous faisons toujours les clowns !

Mais pas autant que la météo, nous allons prendre des cours ;-)

Sérieux, il faudrait penser à nous envoyer les alizés, nous avons envie de fêter Noël en famille ;-)

A pluche les oursons !"

Guillaume et Renaud, skippers du class40 Clown Hop

08h25

Le classement de 8h00

Ultime
1. Maxi Edmond de Rothschild 
2. Banque Populaire XI
3. SVR - Lazartigue


Ocean Fifty 
1. Primonial 
2. Koesio 
3. Solidaires en Peloton - ARSEP 

Imoca 
1. LinkedOut
2. Apivia
3. Charal 

Class40 
1. Redman 
2. Banque du Léman
3. Edenred

06h25
Ultime

Des nouvelles du bord - vacation de 4h50 UTC depuis SVR - Lazartigue

"La lune va bientôt se coucher chez nous. Nous avons un petit peu de vent, un peu moins que nos camarades à côté, mais les conditions sont optimales : il fait beau, sans faire trop chaud, la vie est belle. 

Nous avons eu un Pot-au-noir difficile qui s’est bien étendu dans la longueur. Nous avons eu un premier nuage compliqué haut en latitude avec un vent qui est passé de l’est à l’ouest pendant 36 heures. La journée d’hier a été marquée par l’absence totale de vent. Ça n’était pas simple, nous avons perdu beaucoup de terrain sur nos concurrents. Nous sommes contents d’en sortir, nous n’avons pas complètement franchi la zone stable, nous sommes entre deux alizés (un faible et un stable). 

Ces dernières heures nous avançons à plus de 15 nœuds et ça fait du bien ! Nous sortons à l’est, c’est un avantage, moins dernièrement, car il y avait plus de pression en dessous. Nous sommes quasiment au près jusqu’à Trindade, c’est toujours bien d’être décalés dans l’est car nous avons de l’angle pour faire de la vitesse. Après, je préfère être en-dessous devant que au-dessus derrière. 

Nous sommes en pleine découverte, nous apprenons et testons beaucoup de choses sur le bateau en même temps. Dans les jours qui viennent, nous allons essayer d’en apprendre plus ! Les conditions sont clémentes, il y a eu beaucoup de portant,  mais nous sommes super contents des performances du bateau. Encore une fois, il reste beaucoup de paramètres à régler et à comprendre mais nous en apprenons tous les jours, c’est sympa de découvrir et de progresser. Il a du potentiel. Nous allons nous retrouver dans une course de vitesse.  Si la mer est clémente nous pouvons imaginer voler tout le temps sur cet aller retour ça va être cool ! 

Aucun problème technique à déplorer, c’est super. Nous sommes super contents de tout le boulot effectué par toute l’équipe avant le départ. Nous restons quand même vigilants, nous sommes qu'à mi-parcours il peut encore se passer des choses ! Le bilan est que c’est bien, mais que nous pouvons faire mieux. Nous avons la chance d’avoir des copains pas loin pour avoir des comparatifs et allons essayer de revenir sur Banque Populaire XI et Maxi Edmond de Rothschild."

François Gabart, skipper de l'Ultime SVR-Lazartigue

06h24
Ocean Fifty

Des nouvelles du bord - vacation de 4h40 UTC depuis Solidaires en Peloton - ARSEP

"Nous avançons dans un rythme de Pot-au-noir, quelques grains, mais pour l’instant ça va ! Nous voyons que nous avons été ralentis beaucoup plus tôt que nos camarades. Cela veut dire que l’on sortira plus tôt ! Nous saurons à la fin. 
Nous faisons du plein sud pour aller se positionner par rapport à une ligne tropicale.  Nous avons déjà un repère de choses que nous voulons éviter sur la route, donc c’est plutôt déjà orienté. 

Nous arriverons à Fernando de Noronha au milieu de la nuit du 17 au 18 (novembre). Le moral a été mis un peu à l’épreuve, nous avons le sentiment d’être mal servis, avec des trajectoires similaires à Primonial et des épisodes où ils filent devant.  Nous avons été mal payés, en suivant une route météo et géographique similaire à ceux de devant. Nous avons pris 250 milles dans la vue en 3 jours, mais c’est aussi ça tout le charme de la voile. Nous avons fait la moitié de la route, il en reste à venir ! 

Tout peut encore arriver. Même sous des conditions assez faciles jusque-là, nous avons pas mal tiré sur les bateaux. Nous faisons attention, mais un incident peut arriver à n’importe qui à n’importe quel moment. 

Nous nous sommes calés à la VHF avec Erwan (Le Roux, Koesio). Il faut forcément être dessus et bien gérer son angle par rapport au vent. Quand nous croisons nous avons plaisir à échanger, mais pour cela il faut se croiser ! Nous n’écrivons pas systématiquement par mail. Nous avons aussi croisé Sodebo Ultim 3 aux Canaries, c’est toujours sympa d’échanger avec les collègues !"


Thibault Vauchel-Camus, skipper de l'Ocean Fifty Solidaires en Peloton - ARSEP
06h22
Class40

Des nouvelles du bord - vacation de 4h30 UTC depuis Volvo

"C’est super, nous sommes à l’attaque, nous espérons croiser devant Edenred et les Suisses (Banque du Léman) quand ils vont empanner et nous sommes à la chasse à Antoine et Pablo (Redman), en espérant qu’ils n’aillent pas trop vite. 

Nous attendons qu’ils empannent, c’est à eux de nous recroiser ! Nous sommes plus proches de la route directe, dans la journée ça va le faire petit à petit, jusqu’à demain dans la nuit nous allons réussir à nous rejoindre. 

Je ne sais pas si nous allons passer très proche du Cap Vert, prochain objectif la Martinique ! Nous allons plutôt attraper les alizés profonds vers le sud. Ça a le temps de changer. Nous nous battons pour croiser devant. 

Là nous avons 20 noeuds, la lune, pas de nuages, il fait 20 degrés c’est génial. Si ça pouvait être comme cela toute l’année en Bretagne ça serait bien ! (rires)

Nous apprenons encore à découvrir le bateau, il est tout récent. Nous apprenons pleins de choses, nous espérons pouvoir le mener à 100% avant l’arrivée.  Lorsque nous voyons les vitesses que Ian (Crédit Mutuel) fait dans la brise, nous n’y sommes pas encore, nous avons encore un palier, nous pouvons encore monter d’un cran. Après nous n’avons pas trop mal navigué, nous avons fait des choix corrects ! Nous n’avons pas beaucoup navigué avec le bateau encore. 

Les prochains jours s’annoncent mous, beaucoup d’empannages pour arriver près du Cap Vert. Cela va être comme le long du Portugal, assez engagé, c’est aussi pour cela que nous faisons ces régates, pas forcément uniquement pour les longs bords de vitesse."

Benoit Hantzperg, co-skipper du Class40 Volvo