La Transat Jacques Vabre en temps réel
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Des nouvelles du bord - note vocale depuis Guidi
Charles-Louis Mourruau et Andrea Fantini, skippers du Class40 Guidi
Des nouvelles du bord - note vocale depuis Randstad - Ausy
Clara Fortin et Martin Louchart, skippers du Class40 Randstad - Ausy
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Des nouvelles du bord - note vocale depuis Groupe Apicil
Benjamin Dutreux, skipper de l'Imoca Groupe Apicil
Des nouvelles du bord - message de Groupe Sétin - 4MyPlanet
Alexia Barrier, skipper de l'Imoca Groupe Sétin - 4MyPlanet
Des nouvelle du bord - note vocale de Time for Oceans
"Après neuf jours le bilan sportif est mitigé, nous sommes très motivés pour recoller au groupe et reprendre la place que nous avons laissée aux Canaries avec une option qui était un peu hasardeuse, à l'extérieur de l’archipel. Si nous remontons un peu en arrière, nous étions un peu mécontents de notre départ à cause d’un problème sur la grande voile, ce qui fait que nous sommes partis dans les derniers et nous a mis en difficulté au tour de Bretagne, mais heureusement nous avions réussi à s’extirper des zones de calme au passage de l’île d'Ouessant. Maintenant nous regardons devant, nous savons qu’il y a encore beaucoup de choses à faire, la course est encore longue et nous avons bien l’intention de revenir dans le match. Le dérèglement climatique, malheureusement ça fait bien longtemps que j’ai l'impression que nous pouvons l’observer dans nos navigations, notamment pendant le Vendée Globe 2020, nous avons eu des situations extrêmements singulières. J’ai quand même réussi à prendre une douche en short sur le pont aux îles Kerguelen et quelques jours après je retrouvais une dépression tropicale sous les hautes latitudes, donc c’est assez inquiétant tous ces signes. Nous avons une édition particulière avec des masses d’air qui ne correspondent pas du tout à leur position habituelle et nous ne pouvons que nous interroger sur l’impact de l’activité humaine sur le climat.”
Stéphane Le Diraison, skipper de l'Imoca Time for Oceans
"Les conditions que nous avons eus durant la course sont inférieures à ce que nous avions prévu pour cette période de l’année. Pour les prochains jours il n’y a pas non plus plus de vent, notament dans le Pot-au-noir, mais nous nous attendons à en retrouver un peu plus pour l’arrivée en Martinique. La vie à bord est bonne, les conditions sont très calmes et confortables pour naviguer et nous en profitons. Avec Stéphane nous avons un bon feeling.”
Didac Costa, skipper de l'Imoca Time for Oceans
Des nouvelles du bord - vacation de 10h00 UTC depuis Sodebo Ultim 3
Nous savions en repartant de Madère que cela allait être compliqué de revenir dans le match, donc nous ne nous sommes pas faits trop d’illusions là-dessus. A ce niveau-là il n’y a pas vraiment de frustration en plus, après ce ne sont pas toujours des moments agréables à passer, quand nous sommes en mer et compétiteurs d’être arrêtés comme cela dans la molle, mais le moral reste bon. Nous sommes heureux d’être là, nous avons plein de trucs à travailler encore, sur le développement du bateau, et nous allons nous concentrer là-dessus. Si nous sommes repartis c’est que nous avons des objectifs de développement du bateau, de fiabilisation, de réglages, de communication avec la cellule de routage. Il y a plein de paramètres à travailler, nous restons dans un objectif de performance. L’idée est aussi de se faire plaisir le plus possible, car naviguer sur ces bateaux-là c’est quand même exceptionnel, même si dans le Pot-au-noir ce n’est pas flagrant.
Oui nous espérons toujours c’est sûr, maintenant il faudrait qu’il (le Pot-au-noir) leur soit très défavorable et nous très favorable pour que nous puissions revenir mais nous ne savons jamais, sur ces bateaux-là tant que la ligne n’est pas passée tout est possible. Entre un bateau qui va à 0 noeuds et l’autre à 35, les écarts se font et se défont très vite, nos adversaires ne sont pas à l’abri non plus d’avoir des problèmes techniques, nous savons qu’en temps normal cela va être très compliqué de jouer la régate, maintenant nous allons continuer jusque’à la ligne d’arrivée et nous verrons bien ce qu’il se passera.
Nous voyons qu’ils sont quand même les plus à l’aise à toutes les allures, en plus avec l’avance qu’ils ont... Ce sont des marins exceptionnels, ils ont une cellule de routage qui est très forte, je vois difficilement ce qui pourrait les empêcher, sauf avarie technique et coup du sort dans le second Pot-au-noir, mais en tout cas aujourd’hui ils sont à la place qu’ils méritent et sont grands favoris pour la victoire finale.
Le bateau se porte et se comporte très bien, à part notre problème de foil qui handicape quand même sur toutes les allures où nous devrions être sur notre bord tribord, ce qui représente à peu près 80% depuis Madère, ce n’est pas le bon foil que nous avons abîmé. Nous sommes un peu plus de 20% moins rapides que ce que nous devrions faire donc c’est un peu pénalisant quand même. A part cela nous n’avons pas encore sorti la caisse à outils, tout fonctionne, c’est super. C’est très encourageant pour l’avenir, notamment pour la Route du Rhum l’année prochaine. Mon coéquipier Thomas Coville se porte et se comporte très bien aussi. Tout va bien à bord, nous avons la pêche, nous sommes dans le même état d’esprit, en voulant continuer la course tout en sachant très bien que cela sera compliqué à rattraper."
Thomas Rouxel, co-skipper de l'Ultime Sodebo Ultim 3
Le classement de 12h
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Des nouvelles du bord - message depuis le Class40 Edenred
Manu et Pierre / Class40 EDENRED
Le film de la première semaine de course en 26'
Des nouvelles du bord - message depuis Initiatives-Cœur
"Ça glisse doucement vers les Îles du Cap Vert, le vent est irrégulier et nous gérons les changements du vent avec des réglages voiles, foils, matossage…
Hier dans la nuit j’avais toujours mon bonnet et mes polaires, mais ce soir c’est différent, il fait plus chaud.
Hier aussi - il a fait chaud - j’ai sorti mes short et T-Shirts… Dans le bateau nous étions en train de chercher les affaires dans nos sacs, avec Nico nous nous sommes dits que nous avions pris beaucoup trop de polaires, bonnets, gants etc… mon sac est vraiment trop gros (en tant que fille j’ai le droit d’avoir un plus gros dressing non?)
Puis, je finis de m’habiller et déjà en short, je retourne aux réglages, Nico continue à fouiller dans son sac….. pendant quelques minutes…
« Sam » il dit.
« Oui »
« j’ai oublié mes T-Shirts »
Pour une fois je crois que j’ai pris assez T-shirts, je propose la solution: je partage mes T-shirts. Nico va porter des vêtements femme taille 10 (ou 12 s’il a de la chance) pour les prochains 11 jours.
Et il va faire la lessive.
Bonne journée à tous!"
Sam Davies, skipper de l'Imoca Initiatives-Cœur
Des nouvelles du bord - message depuis Banque du Léman
"Ça glisse fort cette nuit à bord de Banque du Léman! Plein sud, bâbord amures, à près de 15 nœuds de moyenne avec des surfs avoisinant les 20 nœuds... un régal! De temps à autres une rafale plus chaude que les autres nous souffle sur la nuque, comme un sèche-cheveux, pour nous rappeler que l'air qui gonfle notre spi en ce moment a été chauffé quelques milles au vent sur les dunes du Sahara.. Ce genre de rappel fait beaucoup de bien, à force d'être le nez dans le guidon, focalisés sur la compétition, nous avons tendance à oublier que nos jouets nous emmènent aussi en voyage à travers les mers.
Côté compétition justement, le bilan est mitigé. Nous étions plutôt contents de notre négociation du passage des Canaries et la journée s'annonçait bien mais nous avons enchainé par une petite bourde tactique et un mauvais choix de voile qui nous ont fait perdre ces milles si chèrement gagnés... frustrant!
C'est très stimulant par contre de nous retrouver à la lutte ainsi avec deux sisterships de notre bateau, il n'y a pas d'excuses possibles et cela nous pousse à en tirer le meilleur. D'autant plus que ces deux autres plans Manuard ne sont pas menés par des derniers venus, un double vainqueur de la TJV et le gagnant sortant de la Solitaire du Figaro, il y a pire comme lièvres!
Sur ce, bonne nuit, je vais aller réveiller Simon et récupérer le pouf qui nous sert de lit!"
Valentin Gauthier, skipper du Class40 Banque du Léman
Des nouvelles du bord - message depuis le Class40 Clown Hop
"Coucou ! A bord pas de problème, nous faisons toujours les clowns !
Mais pas autant que la météo, nous allons prendre des cours ;-)
Sérieux, il faudrait penser à nous envoyer les alizés, nous avons envie de fêter Noël en famille ;-)
A pluche les oursons !"
Guillaume et Renaud, skippers du class40 Clown Hop
Le classement de 8h00
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1. Maxi Edmond de Rothschild
2. Banque Populaire XI
3. SVR - Lazartigue
Ocean Fifty
1. Primonial
2. Koesio
3. Solidaires en Peloton - ARSEP
Imoca
1. LinkedOut
2. Apivia
3. Charal
Class40
1. Redman
2. Banque du Léman
3. Edenred
Des nouvelles du bord - vacation de 4h50 UTC depuis SVR - Lazartigue
"La lune va bientôt se coucher chez nous. Nous avons un petit peu de vent, un peu moins que nos camarades à côté, mais les conditions sont optimales : il fait beau, sans faire trop chaud, la vie est belle.
Nous avons eu un Pot-au-noir difficile qui s’est bien étendu dans la longueur. Nous avons eu un premier nuage compliqué haut en latitude avec un vent qui est passé de l’est à l’ouest pendant 36 heures. La journée d’hier a été marquée par l’absence totale de vent. Ça n’était pas simple, nous avons perdu beaucoup de terrain sur nos concurrents. Nous sommes contents d’en sortir, nous n’avons pas complètement franchi la zone stable, nous sommes entre deux alizés (un faible et un stable).
Ces dernières heures nous avançons à plus de 15 nœuds et ça fait du bien ! Nous sortons à l’est, c’est un avantage, moins dernièrement, car il y avait plus de pression en dessous. Nous sommes quasiment au près jusqu’à Trindade, c’est toujours bien d’être décalés dans l’est car nous avons de l’angle pour faire de la vitesse. Après, je préfère être en-dessous devant que au-dessus derrière.
Nous sommes en pleine découverte, nous apprenons et testons beaucoup de choses sur le bateau en même temps. Dans les jours qui viennent, nous allons essayer d’en apprendre plus ! Les conditions sont clémentes, il y a eu beaucoup de portant, mais nous sommes super contents des performances du bateau. Encore une fois, il reste beaucoup de paramètres à régler et à comprendre mais nous en apprenons tous les jours, c’est sympa de découvrir et de progresser. Il a du potentiel. Nous allons nous retrouver dans une course de vitesse. Si la mer est clémente nous pouvons imaginer voler tout le temps sur cet aller retour ça va être cool !
Aucun problème technique à déplorer, c’est super. Nous sommes super contents de tout le boulot effectué par toute l’équipe avant le départ. Nous restons quand même vigilants, nous sommes qu'à mi-parcours il peut encore se passer des choses ! Le bilan est que c’est bien, mais que nous pouvons faire mieux. Nous avons la chance d’avoir des copains pas loin pour avoir des comparatifs et allons essayer de revenir sur Banque Populaire XI et Maxi Edmond de Rothschild."
François Gabart, skipper de l'Ultime SVR-Lazartigue
Des nouvelles du bord - vacation de 4h40 UTC depuis Solidaires en Peloton - ARSEP
Nous faisons du plein sud pour aller se positionner par rapport à une ligne tropicale. Nous avons déjà un repère de choses que nous voulons éviter sur la route, donc c’est plutôt déjà orienté.
Nous arriverons à Fernando de Noronha au milieu de la nuit du 17 au 18 (novembre). Le moral a été mis un peu à l’épreuve, nous avons le sentiment d’être mal servis, avec des trajectoires similaires à Primonial et des épisodes où ils filent devant. Nous avons été mal payés, en suivant une route météo et géographique similaire à ceux de devant. Nous avons pris 250 milles dans la vue en 3 jours, mais c’est aussi ça tout le charme de la voile. Nous avons fait la moitié de la route, il en reste à venir !
Tout peut encore arriver. Même sous des conditions assez faciles jusque-là, nous avons pas mal tiré sur les bateaux. Nous faisons attention, mais un incident peut arriver à n’importe qui à n’importe quel moment.
Nous nous sommes calés à la VHF avec Erwan (Le Roux, Koesio). Il faut forcément être dessus et bien gérer son angle par rapport au vent. Quand nous croisons nous avons plaisir à échanger, mais pour cela il faut se croiser ! Nous n’écrivons pas systématiquement par mail. Nous avons aussi croisé Sodebo Ultim 3 aux Canaries, c’est toujours sympa d’échanger avec les collègues !"
Thibault Vauchel-Camus, skipper de l'Ocean Fifty Solidaires en Peloton - ARSEP
Des nouvelles du bord - vacation de 4h30 UTC depuis Volvo
Nous attendons qu’ils empannent, c’est à eux de nous recroiser ! Nous sommes plus proches de la route directe, dans la journée ça va le faire petit à petit, jusqu’à demain dans la nuit nous allons réussir à nous rejoindre.
Je ne sais pas si nous allons passer très proche du Cap Vert, prochain objectif la Martinique ! Nous allons plutôt attraper les alizés profonds vers le sud. Ça a le temps de changer. Nous nous battons pour croiser devant.
Là nous avons 20 noeuds, la lune, pas de nuages, il fait 20 degrés c’est génial. Si ça pouvait être comme cela toute l’année en Bretagne ça serait bien ! (rires)
Nous apprenons encore à découvrir le bateau, il est tout récent. Nous apprenons pleins de choses, nous espérons pouvoir le mener à 100% avant l’arrivée. Lorsque nous voyons les vitesses que Ian (Crédit Mutuel) fait dans la brise, nous n’y sommes pas encore, nous avons encore un palier, nous pouvons encore monter d’un cran. Après nous n’avons pas trop mal navigué, nous avons fait des choix corrects ! Nous n’avons pas beaucoup navigué avec le bateau encore.
Les prochains jours s’annoncent mous, beaucoup d’empannages pour arriver près du Cap Vert. Cela va être comme le long du Portugal, assez engagé, c’est aussi pour cela que nous faisons ces régates, pas forcément uniquement pour les longs bords de vitesse."
Benoit Hantzperg, co-skipper du Class40 Volvo