La Transat Jacques Vabre en temps réel

mercredi 17 novembre
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23h17
Class40

Avarie à bord de HBF – Reforest’Action

Ce mercredi en début de nuit, le bout-dehors (espar pointant à l'avant et dans l’axe du bateau permettant de gréer les voiles d'avant) d’HBF – Reforest’Action a explosé alors que le Class40 naviguait au reaching dans 20 nœuds de vent, en 28ème position. Kito de Pavant et Gwen Gbick ont pris la cruelle décision de faire demi-tour vers Gibraltar. Plus de précisions à suivre.
20h00

Le classement de 20h

Ultime
1. Maxi Edmond de Rothschild 
2. Banque Populaire XI
3. SVR - Lazartigue

Ocean Fifty 
1. Primonial 
2. Koesio 
3. Solidaires en Peloton - ARSEP 

Imoca 
1. LinkedOut
2. Charal 
3. Apivia

Class40 
1. Redman 
2. Volvo
3. Edenred
19h18
 
18h52
Virtual Regatta

Rendez-vous avec le Stream du Large à 19h

18h21
Class40

Rationnement en vue sur Croatie Full of Life ?

Les deux skippers Ivica Kostelic et Calliste Antoine, du Class40 Croatia Full of Life, ont fait le compte de ce qu'il leur restait comme nourriture pour la fin de la course. Voici leur liste : 
  • 10 jours de petit déjeuner
  • 11 jours de lyophilisé
  • 3 soupes de nouilles
  • 2 ananas en conserve
  • 6 tablettes de chocolat
  • 1 pâté de thon
  • 1 pâté de poulet
  • 1 paquet de biscuit aux graines
  • 4 compotes
  • 1 sac de pain tranché
  • 1 bloc de viande
  • 1 crackers
Et eux d'ajouter : "Faut pas qu'on soit sur 14 jours restants...". A date, leur ETA est au jeudi 2 décembre. On vous laisse faire le calcul...
18h16

La route est encore longue

Ce mercredi, les premiers Ultime et Ocean Fifty atteignent leur point de passage obligatoire respectif, Trindade et Fernando de Noronha, pour amorcer leur remontée vers la Martinique. Ce sera le cas d'ici quelques jours pour les Imoca et les Class40, qui pointeront à leur tour leur étrave vers Fort-de-France. Mais cette dernière ligne droite n'est pas sans embûche, sur aucun des parcours. Décryptage des passages-clés de la deuxième moitié de la course, avec Christian Dumard, consultant météo.
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18h01
Imoca
 
17h30
Class40

Ça dépote au large

 
17h16
Imoca
 
17h05

Des nouvelles du bord - note vocale depuis Legallais

"Nous sommes contents d’approcher du Cap Vert, cela signifie que nous allons commencer la traversée de l’Atlantique. Notre passage du Cap Vert est prévu pour dans deux jours à peu près. Les conditions météo actuelles sont supers, nous avons une vingtaine de nœuds, avec un grand soleil, ça glisse et il n’y a pas de nuages. Nous en profitons pour faire marcher le bateau le plus vite possible et nous reposer en vue de la nuit qui s’annonce compliquée. Nous n’avions pas vraiment d’objectif de classement lors du départ, après par rapport aux bateaux avec lesquels nous pointons, nous avons un peu dégringolé dans le classement en allant dans l’ouest, passée Madère. Actuellement, notre place fait que nous remontons pas mal. Notre target c’est le bateau Tquila avec qui nous avons croisé assez souvent le long du Portugal. Nous avons beaucoup d’écart mais nous aimerions bien les retrouver sur le deuxième tronçon après le Cap Vert. Malgré la Transat lente, nous prenons du plaisir, nous ne nous rendons pas trop compte, mais les phases lentes c’est assez agréable, il fait beau, il fait chaud, nous pouvons nous reposer beaucoup. Comme nous avions bien prévu pour la nourriture, nous avons un peu moins mangé au début que ce que nous pensions, nous avions quand même fait des vrais sacs de nourritures que nous n’avons pas forcément mangé, donc nous ne serons pas larges mais nous ne serons pas non plus shorts. Pour l'eau, nous avons un dessalinisateur qui produit toute l’eau que nous voulons produire donc c’est plutôt confortable. Pour le gasoil, nous consommons moins que ce qui était prévu, nous avons des panneaux solaires  qui marchent très bien en journée quand il y a du soleil et qui nous permettent de ne pas du tout avoir à recharger avec le moteur en journée. Mais nous avons eu 2-3 petites frayeurs avec le moteur qui a un peu plus de mal à démarrer qu’avant donc nous espérons que le démarreur va tenir le coup jusqu’en Martinique. Ce qui est sûr c’est que la vie est belle à bord.”

Pierre Casenave-Péré et Kevin Bloch, skippers du Class40 Legallais
16h18
Imoca

​Des nouvelles du bord - message depuis Nexans - Art & Fenêtres

"Bonjour à tous, nous avons connu plusieurs conditions bien différentes depuis 24 heures. Du vent mou dans un ciel brumeux et orageux, des glissades sous spi sous le soleil de Mauritanie ou sous un magnifique clair de lune, et enfin un run endiablé sous grand gennaker en direction du Cap-Vert. Le bateau a passé une partie de la nuit dernière comme posé sur un rail, poussé par des risées qui le faisaient décoller et caracoler sur une mer totalement plate. Le bonheur. Nous avons eu également notre lot de mésaventures avec la réparation d’un hook de safran tordu par un choc avec un OFNI ou notre grand gennaker qui était déchiré depuis Madère. Loïs est un vrai Mac Gyver et j’ouvre les yeux et emmagasine de l’information pour mes futures navigations en solitaire. Nous avons également croisé une baleine : elle est ressortie respirer à quelques dizaines de mètres du bateau. Spectacle toujours fantastique. J’ai cru un instant qu’elle allait nous tenir compagnie un moment mais nous ne l’avons jamais revue.”

Fabrice Amedeo, skipper de l'Imoca Nexans - Art & Fenêtres
16h10
Imoca

Des nouvelles du bord - vacation de 10h30 UTC depuis LinkedOut

"Tout va bien, nous sommes sur un bon rythme, nous arrivons à bien nous faire plaisir avec le bateau, à essayer de le faire aller vite tout le temps, nous nous relayons bien sur le pont et l’entente est au beau fixe. Ça fait des bons ingrédients pour aller vite. Nous avons réussi à faire la trajectoire que nous voulions et à être au bon endroit. Nous verrons comment va se passer la traversée du Pot-au-noir, il y a des ouvertures. Pour l’instant, il y a moins de ralentissement, enfin, moins que ce que j’imaginais. C’est même un peu plus violent que prévu, nous avons de la chance de le traverser en journée, l’activité orageuse est moins active donc ce sont des signes qui nous laissent espérer qu’il ne sera pas trop violent pour nous…
Je m’attendais à plus long comme première moitié de course, nous avons quand même réussi à aller vite, nous avons toujours eu un peu plus de vent que ce que nous espérions, nous sommes dans les timings. J’ai commencé à regarder des ETA qui nous feraient arriver en Martinique autour du 25 novembre. Pour l’alimentation, il n’y a pas de problème pour nous, nous avons un avitaillement qui est bien, bien fourni. Même en arrivant plus tard nous aurons encore de la nourriture à bord, nous ne sommes pas inquiets.
Je suis plutôt content que cette Transat soit longue, il va falloir être endurant et tenir la cadence jusqu'au bout. Nous nous sommes forcés dès le premier jour de course à aller dans la bannette, la première fois c’était l’après-midi du départ et depuis nous avons tenu ce rythme. Nous avons plutôt bien dormi depuis le début. Certainement des nuits un peu plus compliquées dernièrement car il commence à faire très chaud, le peu d’ouvertures dans ces bateaux nous oblige à nous habituer à ces chaleurs. Les quarts sont entre 1h30 et 3h, ce qui nous permet de bien dormir et de trouver du repos. Nous nous rapprochons de l'équateur, il commence à faire chaud, ce n’est pas ce que je préfère les fortes chaleur mais c’est comme ça, nous allons avoir chaud pendant un moment, je crois même jusqu'à l’arrivée. Sinon c'est agréable, il y a des supers conditions sur le bateau."


Thomas Ruyant, skipper de l'Imoca LinkedOut

"Je pensais être bien habitué à ces chaleurs au travers de mon passé de Réunionnais mais j’en souffre tout autant. Les nuits sont quand même dures, ce n’est pas évident de trouver le sommeil quand tu transpires et que ce n’est pas très ventilé. Il y a pire, nous sommes dans un cadre sympa avec une position confortable, il y a pleins de facteurs de motivation autour qui nous permettent de garder le moral. Nous sommes 2 compétiteurs donc quand le résultat sportif est au rendez-vous et que ça se passe bien en termes de trajectoire et de vitesse, forcément ça nous réjouit. Nous avons les crocs, nous essayons de creuser autant que nous pouvons et de prendre tous les milles que nous pouvons si nous sommes dans une bonne phase.
Ça ne sert à rien de sauter de joie tant que la course n’est pas terminée. Nous sommes dans une bonne dynamique bien positive, nous cherchons à travailler et à progresser, nous apprenons jour après jour à optimiser les performances et à fonctionner tous les deux, c’est de bonne augure pour la suite. C’est presque plus ça qui me réjouit, plus que la performance en elle-même sur le court terme.
Au-delà du résultat sportif, nous sommes positif au sens large, nous profitons de ces moments-là en donnant le meilleur de nous-mêmes et j'ai l’impression que la recette fonctionne plutôt bien. Même dans les moments plus compliqués, nous avons réussi à rester dans cette construction-là et c’est plutôt intéressant.”


Morgan Lagravière, skipper de l'Imoca LinkedOut

16h02

L'analyse du responsable de la cellule routage de Primonial

Sur cette Transat Jacques Vabre, les multicoques sont assistés d'une cellule routage, à terre, qui guident leurs choix météo. Pour Primonial, le bateau leader de la classe Ocean Fifty, qui enroulera la marque de passage de Fernando de Noronha d'ici quelques heures, c'est Daniel Souben, qui est en charge de coordonner l'équipe de 3 personnes qui se relaie 24h/24. Il livre son analyse sur la traversée du Pot-au-noir réalisée par Primonial, et sur la remontée vers la Martinique : 

"Le Pot-au-noir a été très compliqué pour nous. Nous y sommes entrés avec 200 milles d'avance, et ressortis avec 60 milles. Ca a été très difficile, surtout tôt ce matin. Le bateau s'est fait prendre par un nuage qui a gonflé et qui a mis une barrière en travers de la route. Donc nous avons même fait marche arrière pour nous en dépêtrer. Ca a été difficile. Nous avons eu plusieurs alertes dans ce Pot-au-noir, nous avons eu une trajectoire très hâchée, alors que nos adversaires ont eu une trajectoire plus tendue. 
Après Fernando de Noronha, la remontée vers la Martinique va se faire au portant pour une bonne partie. Le couloir est assez étroit, donc les choix stratégiques sont assez limités. En revanche il y aura sûrement beaucoup de manoeuvres, il va falloir rester très concentré jusqu'au bout."
 
16h00

Le classement de 16h

Ultime
1. Maxi Edmond de Rothschild 
2. Banque Populaire XI
3. SVR - Lazartigue

Ocean Fifty 
1. Primonial 
2. Koesio 
3. Solidaires en Peloton - ARSEP 

Imoca 
1. LinkedOut
2. Charal 
3. Apivia

Class40 
1. Redman 
2. Volvo
3. Edenred
15h37
Ultime

Cap vers la Martinique !

 
15h30
Imoca

Déjà 10 enfants sauvés par Initiatives-Coeur !

A l'occasion de chaque grande course au large, Initiatives-Coeur organise l'opération "1 clic = 1 coeur", qui permet de récolter des fonds sur les réseaux sociaux pour sauver des enfants victimes de malformations cardiaques. Pour chaque nouveau fan sur les comptes Facebook et Instagram du projet de Samantha Davies et Nicolas Lunven, 1€ est versé par les sponsors-mécènes du bateau à l'association Mécénat Chirurgie Cardiaque, qui opère en France des enfants venant de pays défavorisés.
Depuis le début de la Transat Jacques Vabre 2021, l’opération a permis de récolter des fonds pour sauver dix enfants. "C’est déjà très bien mais on peut faire encore mieux pour la deuxième partie de course", assure Samantha, "notre objectif est de sauver 25 enfants. En tout cas, je remercie les fans pour leur engagement et mes partenaires pour leur générosité." Depuis le landement d'Initiatives-Coeur en 2009, le bateau a permis de sauver un total de 324 enfants.
15h07
Imoca

Des nouvelles du bord - message depuis Groupe Sétin - 4MyPlanet

"Hello la terre, tout va bien à bord ! Nous nous appliquons à faire marcher notre joli bateau dans des airs un peu plus faibles pour ne pas se faire décrocher du groupe de devant. Nous avons un petit peu moins de pression qu’eux mais néanmoins nous nous en sortons quand même pas trop mal. Devant nous c’est le Cap Vert, puis après direction le Pot-au-noir. Tout reste encore à jouer ! L’objectif est de trouver les bons réglages. Manu a tout re-matossé pour que nous soyons plus efficace dans le long bord tribord amure qui nous attend. Le deuxième objectif est aussi de se reposer car quand Nous allons arriver dans le Pot-au-noir et nous n’allons pas beaucoup dormir. Sinon, pendant que je vous écris ces lignes, Manu fait une petite sieste à l’intérieur et moi je suis dehors en train de régler les voiles. Tout va bien à bord. L’ambiance est toujours bonne. Nous sommes concentrés et nous n’allons pas nous laisser décrocher comme vous l’aurez compris. À part ça, nous avons un ciel plutôt voilé, le soleil a du mal à le transpercer. La nuit dernière c’était magnifique, il y avait une très belle lune qui nous éclairait et éclairait les voiles. La mer est belle. Les conditions sont idéales pour des personnes qui feraient de la croisière. Il manque un petit peu d’air, mais ça va revenir après le Cap Vert. Patience ! Patience ! Patience ! Des bises à tous ! Alex et Manu.”

Manuel Cousin et Alexia Barrier, skippers de l'Imoca Groupe Sétin - 4MyPlanet
14h00
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Lamotte - Module Création

"Hello.
C’est tranquille sur le Class40 Lamotte - Module Création depuis hier soir. Nous en avons donc profité pour bien dormir. Ça fait du bien !! Il ne fait pas encore trop chaud. C’est agréable. Côté course, c’est revu fort par derrière. Nous avons même eu Ian Lipinski par VHF (Ça porte loin les VHF quand même mais il est bien revenu avec notre histoire de bâche). Tout un autre groupe mené par le légendaire Brian Thomson ne sont plus très loin aussi. La prochaine journée va être décisive. C’est compliqué et mou. Mais celui où celle qui sort de là en 1er, va prendre de l’avance. Affaire à suivre !”


Luke Berry et Achille Nebout, skippers du Class40 Lamotte - Module Création
13h51
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Project Rescue Ocean 

"Pas un nuage cette nuit, et la route que nous avons parcourue vers le sud nous permet de profiter d'une lune quasiment pleine, qui entourée d'un halo parfaitement cylindrique à cause de l'humidité dans l'air, nous permets de lire les vagues dans lesquelles nous cherchons à placer au mieux le bateau pour maximiser la glisse. L'ambiance est très agréable, sur le pont nous pouvons nous passer de lampe frontale, et à l'intérieur la mer qui s'est bien rangée nous permet de vivre dans un minimum de confort. Côté course,nous noterons aujourd'hui le retour des anglais et des boulangères avec de la pression, pendant que nous butions dans du vent faible. Les écarts se font et se défont, la situation météo pour aller au Cap Vert n'est pas des plus simples et à défaut de nous permettre d'affoler les compteurs, cela promet encore quelques rebondissements ! Bonne journée”

Axel Trehin et Frédéric Denis, skippers du Class40 Project Rescue Ocean 
13h00
Imoca

Des nouvelles du bord - message depuis Maître Coq

"Nous pourrions appeler cette nuit, la nuit de la glisse. Les conditions étaient ouf, ça faisait longtemps que nous n’avions pas eu une nuit comme ça, à glisser sous les étoiles avec une lune magnifique, sous grand Gennaker, J3 grande voile haute. Nous naviguons entre 14 et 18 nœuds, dans 12 à 15 nœuds de vent, c’est vraiment le paradis et c’est top top top !!!”

Yannick Bestaven et Jean-Marie Dauris, skippers de l'Imoca Maître Coq
12h54
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Seafrigo - Sogestran

"SWITCH OFF/ SWITCH ON. Les nuits se suivent et ne se ressemblent pas du tout, c'est le moins que l'on puisse dire. Depuis 48h, nous luttons contre des conditions météorologiques défavorables et voyons nos concurrents directs disparaître de notre radar avec des vitesses nous laissant rêveurs. Et bien cette nuit, bizarrement, alors que les prévisions n'étaient pas bien différentes de la veille, nous ne négocions plus de passages de grain, avec des vents erratiques, c'est fini tout ça, bien au contraire ! Notre compteur affiche une belle moyenne et qui en plus est, sur la trajectoire directe de l'île de Sal, notre prochain objectif. Et il semblerait, ce qui constitue une découverte mondiale majeure, que l'état de notre moral soit directement connecté au speedomètre du bateau (bon ok peut-être aussi un peu au tableau des résultats...). Bref, à bord de Seafrigo-Sogestran, nous sommes ravis de nous être enfin extirpé du “piège" dans lequel nous nous étions mis et de pouvoir espérer raccrocher la fin du paquet devant. Fingers crossed !!”

Cédric Château et Jérémie Mion, skippers du Class40 Seafrigo - Sogestran
12h45
Chaque midi, retrouvez ici le plus joli message du bord envoyé par les skippers, ainsi que le décryptage du mot du jour.
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12h30
Ocean Fifty

Des nouvelles du bord - note vocale de Koesio

"Nous sommes encore dans le Pot-au-noir, nous ne sommes pas encore sorti, il y a des nuages, de la pétole, des grains et de la pluie. Il y a un gros match avec nos copains d’Arsep qui sont à côté de nous et que nous voyons à l’AIS. Tout va bien à bord, nous avons hate de sortir du Pot-au-noir et d’enrouler le point de passage de Fernando de Noronha. Ça file bien, nous sommes sous un petit nuage, nous avançons et nous profitons.”

Erwan Le Roux et Xavier Macaire, skippers de l'Ocean Fifty Koesio
12h00

Le classement de 12h

Ultime
1. Maxi Edmond de Rothschild 
2. Banque Populaire XI
3. SVR - Lazartigue

Ocean Fifty 
1. Primonial 
2. Koesio 
3. Solidaires en Peloton - ARSEP 

Imoca 
1. LinkedOut
2. Charal 
3. Apivia

Class40 
1. Redman 
2. Volvo
3. Edenred
11h45
Ocean Fifty
11h30
Imoca
Sam Davies et Nicolas Lunven ont déployé leur bouée météo hier, aux coordonnées qui leur étaient demandé.
10h50
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Groupe Apicil

"Après une journée très compliquée hier avec vraiment très peu de vent et des fichiers qui n’étaient pas concordants. Nous avions du mal à savoir exactement ce qu’il se passait. Nous avions retrouvé cette nuit du vent plus soutenu ce qui nous a permis d’afficher de belles moyennes. Nous nous sommes fait plaisir toute la nuit, ça fait du bien au moral. Nous étions toutes voiles dehors (grand voile de 170m2, grand gennaker de 300 m2 et J3 de 50. M2).
Bien sûr, nous ne tenons pas la cadence par rapport aux foilers dans ces allures là. Ils nous mettent entre quatre et cinq noeuds de vitesse en ligne droite. Nous sommes vraiment dans des conditions de mer plate et de vent où les foils font tout leur effet (14-15 noeuds de vent, à 130° du vent). Mais nous ne nous plaignions pas, nous avançons dans la bonne direction. Nous avons remis des milles aux concurrents de derrière qui s’étaient rapprochés à la faveur de la situation météo d’hier. Tout va bien sur notre petite planète à nous ! Nous avançons vers les îles du Cap-Vert que nous allons passer dans la journée avec un nouveau renversement météo. Le vent de nord - nord ouest qui nous accompagne depuis le début va se transformer en vent de nord est à l’approche du pot au noir.
"

Damien Seguin, skipper de l'Imoca Groupe Apicil.
09h30
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Free Dom

"Dans la braffe, le vent medium ou fort, l'instant banette est un moment unique en son genre.
Allongé raide comme un piqué en essayant de se détendre pour trouver le sommeil. Collé à la cloison nous pouvons entendre l'eau filer le long de la coque, les vagues s'écraser sur le pont suivi des écoulements d'eau qui ruisselent sur le bateau. Nous sentons le bateau vibrer en accélérant, s'arrêter en enfournant dans la vague de devant, se cabrer, zigzaguer dans les surfs infernaux. S'ajoutent les bruits des rebondissements du bateau sur les vagues, le bruit du vent qui siffle dans le mât pour nous rappler qu'à tout moment il peut nous adresser une petite rafale qui fera tout basculer et nous partirons au tas. Allongé dans ma banette je dois accepter d'être cette petite chose vulnérable sans defense qui cherche juste quelques minutes dans les bras de Morphée avant que mon tour n'arrive pour aller défier les éléments. Ça sera alors à Thibaut de placer sa confiance dans mon bras qui avec agilité guidera notre beau bateau dans les vagues. Bref vous l'aurez compris je n'arrive pas à dormir. Nous filons entre 10 et 15 noeuds depuis 24h. Nous nous relayons jour et nuit à la barre pour rattraper les petits copains. Le bateau se comporte bien même si un petit grincement dans le système de barre inquiète un peu. Nous avons rejoint UP Sailing nous naviguons à vue bord-à-bord et échangeons régulièrement à la VHF avc Morgane et Julia. Nous nous sommes entrainés ensemble à Cherbourg avec Louis Duc. C'est sympa de les avoir avec nous
."  

Thomas Bulcke, co-skipper du Class40 Free Dom.
09h00
Haletante cette Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre ! Tandis qu’en Ultime les milles défilent à vive allure vers la marque de parcours située au nord de l’île de Trindade, les Ocean Fifty peinent à sortir de la zone de convergence intertropicale qui ne leur accorde aucune faveur. Côté Imoca et Class40  le vent se calme et la descente pourrait bien relancer les dés tant le jeu est serré. 
Lire la suite.
08h45
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Edenred

"Journée délicate et déterminante, mais nuit blanche à venir ! 
Bienvenu sur Edenred, après une super nuit sous grand spi à plus de 16 noeuds de moyenne c’est une autre ambiance que nous avons eu à bord toute la journée. Beaucoup de mer et un vent n’affolant pas le compteur à plus de 8 noeuds... À 7h petit point météo comme tous les matins. La dernière grosse transition météorologique avant d’attaquer la traversée est au programme de ces deux prochaines journées jusqu’à Sal. Téléchargement de fichers, compréhension des systèmes, routage, encore routage, actualisation des pointages, j’use de tous les outils pour avoir le plus de cartes en main et prendre la bonne décision. Notre avance sur la flotte va fondre comme neige au soleil. De notre côté nous allons essayer de tirer une fois de plus notre épingle du jeu par une belle trajectoire, la nuit prochaine s’annonce comme une des plus importante de cette Transat ! Nous sommes à fond ! En espérant avoir un brin de réussite 🤞
Nous sommes les plus au sud de la flotte, Redman nous mène toujours la vie dure niveau vitesse. Le moral est bon et nous sommes d’attaque pour la suite !
"

Emmanuel Le Roch et Pierre Quiroga, skippers du Class40 Edenred.
08h30
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Redman

"Hello la terre,

les jours passent mais ne se ressemblent pas... Nous naviguons tranquillement dans un vent de secteur nord, faible (10 à 12 noeuds). La mer s'est calmée, comme si nous naviguions en baie de Quiberon... Côté sportif, nous sommes contents de notre place, même si Volvo nous donne un peu de stress… Nous avons lancé des routages de nous, puis de lui, avec plusieurs fichiers météo. Nous devrions rester devant, mais tous les fichiers ne sont pas exacts, surtout ceux de ce matin ! Côté ETA, les choses se corsent un peu... Apparemment les alizés sont très faibles ! D'après les fichiers météo qui vont assez loin, mais ce ne sont pas les plus fiables, ils nous resteraient douze jours de course, ce qui mettrait notre temps de course à 22 jours !

Autant vous dire que ça pose plusieurs problèmes : le premier c'est que j'ai promis à mes enfants de rentrer rapidement ! Le second, la nourriture. Nous avons prévu pour 19 jours de nourriture, et pour ceux  qui me connaissent, ils savent que c'est un gros problème. Et le pire c'est que Pablo partage avec moi la passion du bien manger, je ne pourrai même pas taper dans son stock ! Du coup, nous nous demandions si nous avions le droit de se faire livrer de la nourriture. Nous faisons un stop éclair dans l'entrée d'un port au Cap Vert, voire ils viennent nous livrer sur l'eau,  et nous appelons un service de livraison (deux packs d'eau et 3kg de pâtes, vous nous mettrez aussi du pain frais et deux saucissons, svp). Bon le problème de l'eau n'en est pas un, nous avions prévu deux jours de plus que la nourriture, va savoir pourquoi ?

Le dernier problème étant celui de l'énergie à bord ! Même si nous avons des panneaux solaires nous devons faire une à deux charges moteurs par jour ! Nous avons commencé à couper le maximum d'appareils à bord pour ne pas trop consommer. J'ai même coupé la centrale qui nous permet d'avoir les infos vent, le pilote auto et l'ordi du bord pendant deux heures cet après midi... Nous barrons beaucoup ! Bref nous ne sommes pas dans la Croisière s'amuse ou devrais-je dire la Transat s'amuse. Bon nous n'allons pas faire que nous plaindre. Le bateau glisse gentiment sur l'eau, le ciel est dégagé, nous avons dormi plus que de raison et Pablo s'est mis à écouter de la musique et chanter en rythme, enfin son rythme ;) Encore un point commun que nous avons. Nous savons pourquoi nous avons choisi de faire marin... Et pas chanteur:)))

Voilà pour les news. Ah si nous avons croisé des cargos toute la journée et des petits dauphins, petits mais bien toniques.

Bon je vous laisse, ça va être à mon tour de barrer."


Antoine Carpentier, skipper du Class40 Redman.

08h15
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Banque du Léman

"Nous essayons de profiter au mieux des légères rotations d'un vent pas toujours hyper bien modélisé par les fichiers pour aller vers le Cap Vert. Les conditions sont plutôt légères et ça ne va pas aller en s'améliorant pour les 24 prochaines heure. Nous allons devoir traverser une zone assez faible pour ensuite espérer trouver un semblant de début d'alizés. Ça fait plusieurs jours que les bateaux de derrière ont systématiquement plus de vent et donc ne font que de nous reprendre des milles ce qui n'est pas forcément hyper bon pour le moral mais bon... Nous ne pouvons rien y faire alors nous essayons de faire abstraction de ça et de se consoler en se disant qu'on est toujours mieux devant que derrière.

Nous avons routé pour la première fois de la course jusqu'aux Antilles aujourd'hui, et bien nous ne sommes pas rendus ! Nous nous y attendions un peu vu la météo sur zone. Du fait que les alizés ne devaient pas être très présents et ça semble se confirmer. Nous allons donc devoir opter pour une traversée très sud pour aller chercher les alizés profonds ce qui va sensiblement rallonger la route et le temps de traversée... Nous avons fait un petit point sur les réserves de bouffe et d'eau, ça va le faire mais pas sûr que nous ayons le droit à beaucoup de douches ces prochains temps !
Bonne fin de nuit !
"

Valentin Gautier, skipper de Banque du Léman.
08h00
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis HBF-Reforest'Action

"Bonjour à tou(te)s,
Enfin, nous avons retrouvé la manette de gaz !!!
Depuis que nous avons changé d’amure, 24 heures auparavant, nous n’avons cessé d’accélérer, nous nous retrouvons avec un bon angle de vent qui semble convenir à merveille au bateau.
Nous avions perdu l’habitude de foncer comme ça, à près de 20 nœuds par moment.
Nous avons changé de garde-robe avec le spi Reforest’Action qui a l’air très efficace.
C’est sûr que les milles défilent plus vite. Là, nous arrivons aux Canaries et nous allons faire un large tour par l’ouest.
Il a fallu remettre cirés et bottes car il y a quelques vagues qui traversent violemment le pont, mais l’eau commence à être nettement plus chaude.
Dedans, c’est un enfer sonore. Il faut vraiment que nous soyons fatigués pour arriver à dormir dans ce chaos… Et nous y arrivons !
La lune agit comme un gros spot et nous y voyons aussi bien qu’en plein jour, pratique pour anticiper la vague dans laquelle nous allons nous fracasser…
Bref nous aimerions bien que ça dure encore un peu.
"

Kito de Pavant et Gwen Gbick, skippers du Class40 HBF - Reforest'Action.
07h45
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Milai

"Bonjour la terre,
Aujourd'hui nous avons eu bien du mal à résister aux assauts qui viennent de tous les côtés, par ceux qui ont fait le tour par l'ouest, ceux qui ont pris plus court par l'est, nous nous faisons dévorer de plus en plus vite...
La nuit dernière a été superbe, le bord de spi assez lofé nous a tenus en haleine. Ceci dit, la VMG, c’est bien aussi pour être à plat et au sec ! Nous barrons beaucoup et cela a pour conséquence de créer dans chacun de nos dos une crampe aiguë et sournoise, entre l'omoplate et la colonne. Pour ma part, la sensation c'est que mon muscle s'est transformé en beef jerky... 
Nous nous détendons avec les chansons d'Ivica Kostevic à la VHF. Reprises en choeur par Charles Louis Mourruau et avec la visite d'oiseaux sur le pont, une magnifique sterne (?) qui est venue tourner 100 fois autour du bateau, chiper le velcro du gennaker, et s'installer sur le roof. Elle n'avait pas l'air épuisée mais assez déboussolée. En ce moment, 3ème volatile, après le gobe mouche de Gascogne qui est passé visiblement sur trois autres bateaux. Nous avons également à bord une tourterelle, qui essaie de dormir, agrippée sur le balcon, malgré les empannages...
Nous commençons à nous rationner en chocolat, nous n’avons pas prévu assez, au vu de la faible vigueur des alizés !
Bien à vous les terriens.
"

Masa Suzuki et Anne Beaugé, skippers du Class40 Milai.
07h30
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Crosscall

"Hello,
Petite forme à bord de Crosscall… Après avoir réparé deux fois notre grand spi, la seconde réparation ayant jusque-là tenu, nous sommes repartis à l'attaque hier sous spi médium. Après une belle nuit et une grosse matinée pleine balle, la sangle qui tient le point de drisse de spi a lâché. Le spi a immédiatement fini à l'eau... Entraînant un gros combat pour tout ramener à bord... En lambeaux.... Un grand spi reconstitué que nous n'osions utiliser que dans le tout petit temps et plus de spi medium, il nous reste le petit spi auquel il va falloir trouver des talents insoupçonnés !
Nous continuons toutefois à étudier les meilleures trajectoires pour progresser au mieux, mais voilà, à bord de Crosscall, il y a des jours avec fondue et des jours sans…
La bise à tous.
"

Aurélien Ducroz et David Sineau, skippers du Class40 Crosscall.

07h15
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Des nouvelles du bord - vacation de 5h UTC depuis le Maxi Edmond de Rothschild

"Les conditions s’améliorent. A l'arrivée dans l’hémisphère sud, nous avons eu une mer compliquée qui nous empêchait d'aller vite, mais là ça glisse mieux. C'est toujours sympa d'avoir un temps d'avance sur nos poursuivants comme ça, ça nous permet de mieux gérer les choses, mais il ne faut pas oublier qu'en multicoque ça ne représente pas beaucoup de temps, donc ça peut revenir vite. Il ne faut pas s'arrêter, pas avoir de problème technique et dans ce cas-là ça va. Ils vont vite derrière quand même et depuis que tout le monde est reparti, nous n'avons pas gagné un mille. 

Le bateau est polyvalent. Nous savons que nous sommes rapides au près, dans la brise comme au départ. Là, nous n'avons pas exactement les mêmes conditions car ce n'est pas du près serré, mais nous avançons bien avec le Maxi Edmond de Rothschild.

La mer s’est bien aplatie. Ce n'était pas le cas il y a environ dix heures où nous avions une mer de face assez grosse. 30 nœuds en plus de la houle ce n'était pas très confortable… Nous avons des conditions vraiment sympas, faciles, nous ferons le même parcours au retour ! Nous avons des nuits presque idéales, entre la lune et les conditions, ça change des nuits longues de l’hiver (rires).

Nous ne comptons pas arriver avant mardi soir, voire mercredi matin prochain. Ça va aller vite pour remonter vers Sao Paulo, mais ensuite les trois derniers jours seront compliqués. Il n'y aura pas beaucoup de vent donc nous devrons tirer des bords au portant. Ça nous rallongera bien la route !" 

Franck Cammas, skipper de l'Ultime Maxi Edmond de Rothschild.

07h00

Le classement de 7h00

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