La Transat Jacques Vabre en temps réel
l'essentiel
Le classement de 20h
1. Maxi Edmond de Rothschild
2. Banque Populaire XI
3. SVR - Lazartigue
Ocean Fifty
1. Primonial
2. Koesio
3. Leyton
Imoca
1. LinkedOut
2. Apivia
3. Charal
Class40
1. Volvo
2. Redman
3. Edenred
Il est 19h, c'est l'heure du Stream du large !
A suivre sur la chaine Youtube de la Transat Jacques Vabre
Des nouvelles du bord - message depuis Prysmian Group
Giancarlo Pedote et Martin Le Pape, skippers de l'Imoca Prysmian Group
Des nouvelles du bord - message depuis Ebac
"Depuis que je navigue en course, j’ai souvent raconté que nous pouvions vite finir fou, en solo, ou en double. Hier, c’était une journée comme je les aime : du vent, le bateau qui tourne fort, la joie était de rigueur ! Mais cette nuit la pétole nous est tombée dessus (comme nous nous y attendions d'ailleurs) et là les visages se crispent ! Une question nous taraude, se lit dans nos regards et sur nos lèvres : Comment va-t-on encore pouvoir passer cette bulle d'air qui empêche Eole de venir jusqu'à nous ? Nous avons profité de ce temps calme, pour entretenir bateau et marin. Comme nous disons : une douche, lavage de dents, une claque sur les coui…. Bon ça non mais vous comprenez le principe ! Et nous voilà repartis, dans des petit trous de vent pour toujours avancer et c’est ça l'important : avancer, avancer, coûte que coûte... Nous embrassons la mer pour vous !"
Antoine Cornic, skipper de l'Imoca Ebac
Des nouvelles du bord - note vocale depuis SVR - Lazartigue
François Gabart et Tom Laperche, skippers de l'Ultime SVR - Lazartigue
Des nouvelles du bord - message depuis Seafrigo - Sogestran
Cédric Chateau et Jérémie Mion, skippers du Class40 Seafrigo - Sogestran
Des nouvelles du bord - note vocale depuis Arkema 4
"Nous n'avons pas eu les conditions que nous voulions depuis le début. Nous avons vu beaucoup de bateaux nous passer à côté. Il faut tenir le rythme par rapport aux autres. Nous attendons des conditions qui nous permettent de bien faire avancer le bateau et de revenir sur nos concurrents.
Nous apprenons de jour en jour et de plus en plus."
Quentin Vlamynck et Lalou Roucayrol, skippers de l'Ocean Fifty Arkema 4.
Des nouvelles du bord - note vocale depuis La Mie Câline
Rodolphe Sepho, skipper de l'Imoca La Mie Câline
"Le bilan sportif n'est pas si mal, nous sommes avec les bateaux de notre génération avec Marie et Louis de Kostum - Lantana Paysage, qui sont devant nous et qui sont notre objectif principal. Nous avons bien tenu le rythme, nous anticipons bien chaque manœuvre, nous faisons ça bien pour ne pas faire d’erreurs. Si nous arrivons à tenir cette place voir à en gagner, ça sera déjà pas mal. Les conditions sont un peu comme depuis le départ, nous sommes sous grand-voile spi, nous avons 15 noeuds, c’est un temps idéal pour faire marcher le bateau comme il se doit, depuis le départ nous avons dû prendre une seule fois ou deux un ris, ce sont des conditions assez originales, pour un parcours original, voire inhabituel, voire inédit. Mais il paraît que les marins s’adaptent, alors nous nous adaptons. C’est plutôt cool.”
Arnaud Boissières, skipper de l'Imoca La Mie Câline
Le classement de 15h
1. Maxi Edmond de Rothschild
2. Banque Populaire XI
3. SVR - Lazartigue
Ocean Fifty
1. Primonial
2. Leyton
3. Koesio
Imoca
1. LinkedOut
2. Charal
3. Apivia
Class40
1. Volvo
2. Redman
3. Edenred
Des nouvelles des skippers du Class40 HBF - Reforest'action après leur abandon
"C'est dur. Nous étions sur une bonne dynamique depuis 2 jours, nous avions à la fois trouvé la manette des gazs et la route optimale par l’ouest, nous avions bien recollé. Avec les conditions qu’il va y avoir pendant 2 jours à l’approche du Cap Vert, nous pensions vraiment que nous allions revenir dans le match. Pas pour les premières places mais au moins dans le peloton. C’est vrai que cette avarie tombe au pire des moments, et à un endroit où nous n'avons pas tellement envie de rebrousser chemin.
Nous attaquions fort, nous étions à 20 noeuds, nous savions qu’il fallait garder ces conditions le plus longtemps possible. Et puis voilà, une pièce qui est maîtresse pour la suite de la course qui cède. Autant ça ne nous empêche pas de faire du près, c’est ce que nous faisons en ce moment, le bateau peut être à 100%. Par contre pour faire du portant c'est mission impossible, le bateau est dégradé à 50%. Nous avons des bateaux qui aiment porter de la toile et sans ça c'est impossible de continuer. Ca aurait posé des problèmes d’avitaillement tôt ou tard, déjà que nous étions limités.
La décision a été très très vite prise. Nous étions déjà sur la plage avant, en train de mettre de l’ordre sur les voiles et nous nous sommes dit avec Gwen que nous allions plier. C’est dur à encaisser, la course était belle, il y avait du jeu. 45 bateaux sur la Transat Jacques Vabre, c’est du jamais vu. Nous sortons de 2 ans un peu compliqué avec le Covid et toute l’année 2020 qui a été annulée, donc nous avions à coeur de faire une jolie Transat, de faire une bonne trajectoire sur l’Atlantique, de raconter une belle histoire à tous nos partenaires qui nous ont soutenu. Ils sont aussi déçus que nous et ils vont perdre beaucoup avec cet abandon.
Quand nous avons vu les dégâts, nous savions que de toute façon, nous ne pouvions pas réparer ces pièces là et que sans bout-dehors il était hors de question de traverser pour traverser. Nous ne sommes pas là pour ça, nous sommes compétiteurs, l’idée c’était de grappiller des places, même si c’était la 35ème, ça n'avait aucun sens de continuer pour finir dernier et d’arriver avec 1 semaine de retard.
Au début de nuit, le vent était en train de faiblir, nous étions sous petit gennaker, une allure que le bateau aime particulièrement bien, en plus nous avions de la grande houle qui nous poussait. Nous allions vite, nous faisions 15 nœuds de moyenne avec des pointes à plus de 20 nœuds, c'était assez serré. Nous avons l'habitude de naviguer dans ces conditions, mais il y a eu une accélération un peu plus forte que les autres. Nous avons entendu un gros boum, et c’est en allant devant que nous avons aperçu l’étendue des dégâts. Nous ne pouvions pas mettre les voiles que nous voulions pour la suite de la nuit.
Pour le retour, nous allons passer par le détroit de Gibraltar, c’est la route que nous devions emprunter au retour de la Transat. Nous ramenons le bateau à Port Camargue. Nous allons faire un bilan de ce qui a marché et ce qui n'a pas fonctionné. Nous espérons que tout le monde va retrouver un peu du vent. Nous avons un peu de chance dans notre malheur, pour notre retour, nous devrions avoir du vent constant. Il y a beaucoup de déception, j’avais la chance d’embarquer beaucoup de monde avec un gros fan club et beaucoup de partenaires en espérant qu’ils ne soient pas trop déçus.
Nous avons eu une phase de départ assez positive devant toute la foule et autant de bateaux, nous étions bien revenus après notre mauvaise décision en allant trop près de la terre avec un courant contraire. Nous avons accumulé beaucoup de retard après, nous nous étions bien remobilisés pour revenir dans le match. Le sort en a décidé autrement malheureusement et il va falloir l’accepter."
Kito de Pavant, skipper du Class40 HBF - Reforest'action
"Ça fait partie de la course. La chose que je retiens c’est la façon dont nous nous sommes mobilisés parce que nous avions presque 600 milles de retard sur le premier, nous remontions bien pour atteindre les objectifs que nous nous étions fixé à deux. Nous avons trouvé quelques petites astuces.
Je pense que l'amitié joue beaucoup, nous savions que dans les moments difficiles nous pouvions compter l’un sur l’autre. Quand je me suis retrouvé à faire mon quart après cette avarie, il m’est venu plein de choses, que nous avions la chance de faire ça, que c’était une belle activité, au-delà de la compétition."
Gwen Gbick, skipper du Class40 HBF - Reforest'action
Ecoutez l'intégralité de la vacation avec Kito De Pavant et Gwen Gbick sur la page Audios
Des nouvelles du bord - vacation depuis La Boulangère Bio
"Nous sommes bien reposées et nous avons des conditions tranquilles donc nous sommes particulièrement en forme ! Nous sommes dans le nord du Cap Vert, nous devrions y être dans un jour, nous allons avoir peu de vent pour le passer.
Nous avons rompu un scellé à bord donc nous avons du nous arrêter pendant 90min, c’était un peu dur de laisser passer nos concurrents… Et très éprouvant car les conditions étaient super calmes et le vent imprévisible…
Petit à petit nous commençons à nous sentir vraiment bien à bord c’est sympa. Avec Marie tout se passe bien, c’est une habituée du duo féminin. Nous nous connaissons si peu que c’est un peu comme un premier rendez-vous. Tous les jours nous apprenons à nous connaitre un peu plus, et à se découvrir en tant que marins et en tant qu’humains."
Amélie Grassi, skipper du Class40 La Boulangère Bio.
Des nouvelles du bord - vacation depuis Saint-James - Biscuiterie de l'Abbaye
"Hier nous avons passé la journée dans le bateau à réparer un spi et là on s’apprête à le renvoyer, pour voir si ça tient. Nous avons passé les Canaries hier soir, nous sommes à mi-chemin entre les Canaries et Sal. Nous avons un problème d’Internet donc aucune nouvelle de nos concurrents, mais surtout nous ne pouvons pas faire de routage… Et ça c’est assez problématique. Tout allait bien puis nous avons eu tous les soucis d’un coup… Nous nous concentrons pour réparer les problèmes un à un. Niveau eau et énergie il va falloir faire attention mais niveau nourriture ça le fait.
Nous allons tout donner pour faire au mieux malgré tout car c’est quand même des moments exceptionnels en mer. Nous nous disons que ça va être plus tranquille, mais lorsque c’est le cas il faut rester très humble car nous avons eu tous nos soucis la même nuit.. Nous essayons de profiter au max et nous nous disons que dans ces moments durs tout fini par passer."
Julia Courtois, skipper du Class40 Saint-James - Biscuiterie de l'Abbaye.
Des nouvelles du bord - vacation depuis Polka Dot
"C'est une course vraiment agréable. Elle a été dure et difficile, mais passionnante aussi. C’est très différent de la précédente édition que j’avais faite en 2005. Ce n’est pas du tout un Transat traditionnelle.
J’ai pensé que je pourrais sauter directement dans la classe après dix ans loin de la course au large. J’ai fait un Fastnet avec Merfyn, et j’ai décidé de faire cette course. Je ne me suis pas rendu compte de la durée, de la difficulté et de la concurrence. Mais nous apprécions la compétition et la météo devient bonne.
Ma grand-mère est décédée juste avant le départ… Et l’anniversaire de mon fils est le 23 novembre… J’espérais le revoir lui et le reste de ma famille en Martinique pour célébrer avec eux. Je me rends compte que c’était probablement un peu optimiste ! Les choses sont délicates, mais nous allons continuer ainsi et nous y arriverons à la fin.
C’était une bonne décision de nous éloigner de la flotte et de nous diriger vers l’ouest. Nous avons envisagé de continuer, comme Serenis Consulting a fini par le faire, et de passer au-dessus d’un système de haute pression. Mais nous avons choisi de ne pas jouer avec le feu et de rejoindre la flotte en direction de la côte portugaise. De cette façon, nous étions dans une meute de vieux bateaux et nous sentions que c’est là que nous appartenions, c’est notre course.
Vous devez diviser la course en sections plus petites juste pour pouvoir faire face à la longue durée et les distances qui sont impliqués. Nous regardons la dernière section ouest vers la Martinique parce qu’elle semble si longue, elle n’a pas de virages, c’est une ligne droite de 2 200 milles. Vous vous débrouillez en le brisant dans votre esprit."
Alex Mehran Jr et Merfyn Owen, skippers du Class40 Polka Dot.
Abandon de Lenzi - Lanternes de Paris
Nos deux spis sont trop abîmés pour être réparés. Sans compter d'autres problèmes, notamment sur le bout dehors.
Ça nous attriste de l'annoncer, surtout avec tous les messages d'encouragement de nos familles, amis et partenaires qui voulaient y croire encore... Un grand merci à tous.
Et bonne traversée au reste de la flotte !"
Tanguy Duchatelet et Fabrice Renouard, skippers du Class40 Lenzi - Lanternes de Paris.
Une belle opportunité pour la Martinique
La #TransatJacquesVabre : une belle opportunité pour la Martinique !
— Transat Jacques Vabre (@TransatJV) November 18, 2021
Rencontre cet après-midi avec @GerardJOSEPHA, Président de la Ligue de voile de Martinique.@LH_LeHavre @RegionNormandie @cmtMartinique pic.twitter.com/pWSRqUNf1O
Des nouvelles du bord - message depuis 11th Hour Racing Team - Mālama
Charlie Enright, skipper de l'Imoca 11th Hour Racing Team - Mālama.
Le classement de 10h
1. Maxi Edmond de Rothschild
2. Banque Populaire XI
3. SVR - Lazartigue
Ocean Fifty
1. Primonial
2. Leyton
3. Koesio
Imoca
1. LinkedOut
2. Charal
3. Apivia
Class40
1. Volvo
2. Redman
3. Edenred
Les Ocean Fifty passent Fernando de Noronha
Le Class40 HBF - Reforest'Action contraint d'abandonner
Bonjour à tou(te)s,
Les nouvelles ne sont pas fameuses.
Alors que nous commencions à rêver d'un retour aux avant-postes grâce à notre bord de reaching rapide à l'ouest et la pétole qui allait bloquer les premiers Class40, nos espoirs ont été stoppés net par une avarie irrémédiable. Le bout-dehors a littéralement explosé sous la pression du gennaker alors que nous marchions à près de 20 nœuds dans un vent mollissant, mais bien aidés par une houle de nord-est.
Sans bout-dehors, impossible d'envoyer les spinnakers et autre Code 0 ou Code 5, les seules voiles utiles pour le reste du parcours. La décision a été vite prise. Nous faisons demi-tour et abandonnons donc la course. Nous nous dirigeons maintenant vers le nord et le détroit de Gibraltar, distant de plus de 1000 milles. Il nous faudra sans doute une bonne semaine.
Nos pensées vont à nos partenaires, nombreux, qui nous ont soutenus sans relâche depuis le début de la saison. L’aventure continue. Nous continuerons à vous envoyer nos mots du bord, nos photos et vidéos.
La déception est grande, à la hauteur de l'énergie de toute l'équipe depuis des mois pour optimiser le bateau, mais il faut accepter ces coups du sort… Ce n'est pas le premier et malheureusement pas le dernier...
Le retour, face au vent, ne va pas être drôle mais on fera avec.
Kito & Gwen
HBF - Reforest’Action"
Des nouvelles du bord - message depuis Crosscall
"Ambiance combative à bord de Crosscall. Nous essayons de nous appliquer sur les trajectoires et la météo. Il faut dire que nous n’avons pas passé la journée d'hier surtoilés avec notre petit spi dans 15 noeuds, mais nous n’osions pas trop renvoyer le grand . Puis nous avons fini par le faire, puis ça ne l'a pas complètement fait, puis nous l’avons affalé, nous avons encore un peu collé, un peu cousu, puis nous l’avons renvoyé. Heureusement, la situation complexe fait provisoirement passer au second plan la vitesse pure, et donne l'espoir qu'entre maintenant et le passage des Iles du Cap Vert, tout peut arriver... après c'est après.
Avant que la nuit ne tombe, un "troupeau" de cachalots (pas sûr, nous ne sommes pas hyper calés en cétacés....) s'est approché du bateau, puis est passé dessous, puis est ressorti... comme nous sommes des garçons bien élevés, nous les avons laissés passer. Faune toujours, bien peu de poissons volants, seuls quelques spécimens sont venus s'échouer sur le pont les jours précédents, et ils semblaient bien seuls et un peu empruntés à battre de la queue et des ailes coincés entre une poulie de bastaque et un chandelier.... Grands seigneurs, nous les avons aidés à rejoindre leur élément naturel. Pas encore de problèmes de nourriture à bord, nous pourrions réserver un autre sort à leurs congénères si la course venait à encore s'étirer en longueur...
Demain c'est pétole ! Et pas qu'un peu...
Bonne journée à tous
Aurélien et David"
Des nouvelles du bord vacation de 4h50 UTC depuis Les P'tits Doudous
"Ça va plutôt pas mal, nous avançons assez vite. Nous approchons Fernando de Noronha, plutôt des bonnes nouvelles ! C’est reparti avec des angles un peu plus serrés donc nous restons sur les écoutes au cas où. Nous avalons les milles à toute vitesse !
Le Pot-au-noir s’est assez bien passé, nous avons eu quelques nuages mal négociés, perdu le fil avec Leyton, c’est un peu frustrant, c’était une erreur de placement et de choix de voile. Les écarts se sont créés assez facilement, mais globalement c’était un Pot-au-noir clément. Nous n’avions pas de code 0, ce qui nous a un peu pénalisés, voile souvent utilisée pour traverser ce genre de zone. Et le petit gennaker ne remplit pas les mêmes fonctions, nous avons eu un trou dans certaines allures. Mais bon la route est encore longue, il nous reste beaucoup de portant et nous avons un bateau qui a du potentiel au portant !
Nous fermons la marche du groupe, sur 70 milles, il y a un retard et une météo qui va faire ralentir les premiers, l’enjeu va être de venir recoller.
Nous sommes un peu dans le timing. Nous sommes partis avec 18 jours d’eau donc ça va. Nous sommes les bateaux les plus rapides avec les Ultimes donc nous nous en sortons plutôt bien.
Avec Benoit nous sommes complémentaires, nous sommes sur la même longueur d’onde sur le choix de navigation, de voiles, les décisions. Nous n’avions pas beaucoup navigué à bord des P’tits doudous car nous l’avons mis à l’eau tard, mais c’est un chouette bateau ! "
Armel Tripon, skipper de l’Ocean Fifty Les P’tits Doudous
Des nouvelles du bord - vacation de 4h40 UTC depuis Banque du Léman
La question est par où cela passera le mieux, il y a quand même des zones sans vent, nous allons essayer de faire notre chemin dans tout ça. Pour l’instant nous sommes bien partis, avec la mole devant et les bateaux qui revenaient derrière c’était plus compliqué, nous avons fait notre chemin dans notre coin. Ça a l’air de bien passer par le sud pour aller chercher les alizés, nous allons donc faire le grand tour.
Nous avons fait les comptes de ce qu’il nous reste à bord comme nourriture et d’eau pour voir si nous sommes larges. La route est quand même bien longue, nous n’avions pas prévu si longue au départ. Le dernier routage disait une arrivée dans 12 jours. C’était un peu plus tendu ces derniers jours, mais là ça va, nous avons réussi à trancher et à faire notre chemin, suivre nos trajectoires. "
Simon Koster, skipper du Class40 Banque du Léman
Des nouvelles u bord - vacation de 4h30 UTC depuis Nexans - Arts & Fenêtres
"Ça ne va pas trop mal, nous glissons dans un alizé un peu perturbé mais sous spi après le passage du Cap Vert, c’est très agréable.
Il y a beaucoup d’incertitudes avec ce Pot-au-noir, nous avons vu les premiers passer beaucoup plus est que d’habitude, nous allons l’appréhender comme nous pouvons. Nous approchons ce qui peut ressembler à une zone de convergence.
Les routages ne nous font pas aller beaucoup plus ouest que les premiers, mais nous allons recaler cela dans la journée car cela n’est pas encore clair.
L’Imoca c’est super, les conditions sont privilégiées, presque trop légères au début. Il n’y a même pas eu de front à aller chercher, pour une Transat automnale c’est assez fou. Nous avons tout fait au portant dans un vent assez modéré. Pour une première en Imoca pour moi c’est plus facile de se mettre dans le bain dans des conditions clémentes. J’ai fait une transat en Figaro il y a quelques mois et la gymnastique était différente.
Pour l’instant ça n’est pas évident de faire des pronostics, donc nous avons du mal à programmer des ETA, mais nous allons essayer d’arriver avant la fin du mois (rires)…"
Loïs Berrehar, co-skipper de l’Imoca Nexans - Arts et Fenêtres