La Transat Jacques Vabre en temps réel

vendredi 19 novembre
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20h00

Le classement de 20h

Ultime
1. Maxi Edmond de Rothschild 
2. Banque Populaire XI
3. SVR - Lazartigue

Ocean Fifty 
1. Primonial
2. Koesio
3. Leyton 

Imoca 
1. LinkedOut
2. Apivia
3. Charal 

Class40 
1. Redman 
2. Guidi
3. Volvo
19h57
Class40

Des nouvelles du bord - note vocale depuis Serenis Consulting

"Nous avons pris l’option ouest, ça ne s'est pas super bien passé. A l’approche du Cap Vert, ça y est nous avons fait tomber les cirés, nous sommes en short et t-shirt, c’est agréable, nous avons fait du Spi et là nous sommes en grand gennaker. Nous avons récupéré en visu des copains donc c’est chouette ça y est la chasse est ouverte et il faut que l’on remonte tout ça.”

Eric Péron, skipper du Class40 Serenis Consulting
19h04
Ultime
 
18h34

Alors que tous les Ocean Fifty ont désormais enroulé leur waypoint, ce sont les Imoca qui laisseront bientôt à tribord l'archipel de Fernando de Noronha. Pendant ce temps, 300 milles nautiques plus au nord, les Ultime tournent, eux, autour des rochers de São Pedro e São Paulo, et mettent le clignotant à gauche.

Les Class40, encore au Cap Vert, ont, eux, l'île de Sal comme "rotunda" (rond-point, en portugais). Ils vivent quasiment une autre course, mais mettent aussi désormais le cap sur la Martinique.
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17h34
Imoca

Des nouvelles du bord - note vocale depuis Arkea Paprec

"Nous avons passé le Pot-au-noir ce matin, nous espérons passer les derniers grains. Cette nuit a été compliqué mais je pense que là nous en avons fini, nous faisons cap vers Fernando et nous avons 15 nœuds de vent. Quand nous regardons la cartographie, nous avons toujours l’impression que pour les autres ça fonctionne mieux. Dans l’ensemble nous n’avons pas eu d’arrêt et c’est plutôt positif. Nous n’avons rien cassé et nous avons réussi à passer le Pot-au-noir sans perdre de temps. Ce qui a fait la différence entre le groupe de tête et nous c’est avant le poteau noir, dans les alizés où ils ont eu du vent toujours plus fort. J’espère que nous arriverons à revenir sur le trio de tête, nous allons rester près à saisir toutes les opportunités. Nous espérons passer le waypoint demain soir. Nous sommes entre 7 et 8 jours de l’arrivée en Martinique au final la course aura été assez longue mais intéressante. Le début de la course a été interessant, ça a été compliqué de sortir de la Bretagne, les alizés étaient très faible donc il y avait beaucoup de jeu. Sur les plats principaux on aura largement ce qu’il faut parce que nous ne mangeons pas tous mais ça sera plus sur la nourriture plaisir que nous allons devenir limité. C’est un bateau exigeant, nous essayons de le faire avancer au mieux, nous essayons d’exploiter tout le potentiel que nous lui avons trouvé lors des entraînements."

Sébastien Simon, skipper de l'Imoca Arkea Paprec
 

16h31
Imoca

Des nouvelles du bord - note vocale depuis Apivia

"Le Pot-au-noir n’a pas été facile, surtout la dernière partie, nous sommes sortis hier en fin de journée, nous avons eu pendant quelques heures un vent stable qui s’est ensuite décalé vers le sud et qui s’est un peu reconstitué, nous avons eu pas mal de grains assez violents, c’était une nuit assez difficile. Traverser avec Charal ce n’était pas forcément un choix, ça donne une idée de comment peut être le vent. Nous sommes contents de ressortir un petit peu devant eux. L'équateur c’est imminent, nous allons bientôt basculer dans l'hémisphère Sud même si ce n’est que partiellement. Nous allons naviguer sur du portant avec sûrement beaucoup d’empannages le long de la zone interdite, nous commençons à travailler sur le dernier tronçon, maintenant avec des vents un peu plus stables, nous pouvons connaître notre timing d'arrivée à Fernando. Ce matin pour la première fois j’ai fait un routage jusqu’à l’arrivée. Avec Paul, nous sommes à fond, mais un peu fatigués de ce Pot-au-noir et nous en profitons pour bien nous reposer sur ce tronçon pour être en forme sur la dernière ligne.”

Charlie Dalin, skipper de l'Imoca Apivia
16h00

Le classement de 16h

Ultime
1. Maxi Edmond de Rothschild 
2. Banque Populaire XI
3. SVR - Lazartigue

Ocean Fifty 
1. Primonial
2. Koesio
3. Leyton 

Imoca 
1. LinkedOut
2. Apivia
3. Charal 

Class40 
1. Redman 
2. Guidi
3. Volvo
15h51
Ultime

Des nouvelles du bord - note vocale depuis Actual Ultim 3

"Cette nuit nous avons passé le waypoint de Trindade, c'est quand même une bonne nouvelle et ça fait un bon coup au moral parce qu'à partir du moment où nous contournons ce waypoint, tous les milles que nous faisons nous rapprochent de l’arrivée, c’est vraiment une bonne nouvelle. Dans la nuit nous avons croisé notre ami et concurrent Sodebo Ultim 3, à 3 ou 4 milles.
Nous avons fait deux tiers de la course et le troisième va être passionnant, varié, au portant, ça va être super intéressant avec beaucoup de jeu tactique. Nous sommes dans des lignes droites et à partir de la marque de São Pedro São Paulo, ça va être un jeu beaucoup plus ouvert en trajectoire. Nous sommes ravis et impatients d’attaquer ce dernier tronçon de course.
Nous sommes 4ème, mais Sodebo Ultim 3 est rapide, notre 4ème place n’est pas acquise et puis quand nous regardons devant, nous voyons que les bateaux vont plus vite sur ces tronçons.
Sur cette Transat, il y en a un qui nous met tous d’accord c’est le Maxi Edmond de Rothschild, depuis le début il nous montre sa maîtrise du multicoque, je pense que nous pouvons tous être impressionnés de la vitesse à laquelle il va, de la pertinence de ses trajectoires et de la qualité de sa navigation globale, je pense qu’ils ont fait un ensemble bateau/équipage du plus haut niveau et l'écart qu’il creuse est vraiment très impressionnant. Nous voyons que les deux autres bateaux récents qui sont derrière se tirent la bourre entre eux mais le Maxi Edmond de Rothschild est très très loin devant et nous avons tous beaucoup de chemin à faire pour arriver à ce niveau-là.”


Yves Le Blevec, skipper de l'Ultime Actual Ultim 3 
14h53
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Crédit Mutuel

"Aujourd'hui nous étions contents !
Nous avions réussi à trouver un moyen pour rattraper les retardataires du groupe de tête. En passant dans l'est à quelques milles du Maroc, nous avions bénéficié hier d'un bel angle pour revenir au contact de Lamotte Module Création et La Manche #EvvidenceNautique. C'était non sans souffrir un peu dans les calmes qui nous sont passés dessus hier. La houle était grosse et belle, et dans les petits airs, il a fallu se battre pour garder le spi gonflé et avancer petit à petit. Nous nous sommes tout de même complètement arrêtés à un moment donné. Mais ce matin, c'était la bonne humeur : nous avions réussi à passer sous cette grande zone sans vent. Le groupe plus au nord, lui, devrait traverser cette zone qui s'annonçait plus calme encore et plus étendue. Super opération pour nous ! C'était sans compter sur le chapeau d’Axel et de Fred sur Ptoject Rescue Ocean ! Le chapeau d'Axel, c'est ce qui nous fait bien rigoler depuis le début de la course : nous nous demandons à chaque fois “mais qu'est-ce qu'il va nous sortir ce coup-ci de son chapeau?" Il avait soudainement décollé dans la pétole à Penmarc'h, à un mille de notre position, pour nous coller 40 milles dans la foulée... soit. Ensuite ils ont la malchance de cogner un ofni et de devoir s'arrêter à Cascais... que cela ne tienne, ils réussissent à rallier Cascais sur un super angle et avec une super vitesse, à réparer vraiment vite, et à repartir encore plus vite pour nous rattraper en ligne droite quand nous devions tirer des bords pour rejoindre le sud Maroc.
Mais ce matin nous pensions vraiment pouvoir le distancer un peu, voir beaucoup. Nous nous disions quand même un peu en rigolant : "attention, il a son chapeau avec lui !". Oui mais là il faudrait vraiment un grand chapeau ! Et au fur et à mesure que la journée et les classements tombaient, voilà notre Axel et notre Fred qui avancent à 9 nœuds là où il devrait y avoir 4 nœuds de vent maximum !
La morale c'est que quand nous avons souvent de la chance, ça s'appelle du talent (je crois dixit Michel Desjoyaux) !
Mais ça y est, nous nous sommes créés une belle petite carapace avec Julien, et nous sommes moins affectés par ces revers que nous ne l'étions en début de course.
La journée a été vraiment agréable, même si peu rapide. Les poissons volants sont enfin là, décollant devant l'étrave du bateau. Mais attention, les puffins rodent et essaient de les attraper en vol... joli spectacle. Le bateau glisse sur une mer calme et lisse. La pleine lune vient de se lever. Et la température est douce et rend les veilles nocturnes, fort agréables. C'est donc le bonheur qu'il faut savoir savourer, en mettant de côté les contrariétés du compétiteur. Nous commençons à récupérer côté sommeil. Au début de la course, nous avions pas mal entamé physiquement et nerveusement. Le temps, comme à son habitude en mer, s'écoule différemment. Les jours passent sans vraiment s'en rendre compte, les souvenirs des jours passés sont déjà flous, comme lorsque nous nous remémorons un rêve. Et à propos de rêve, nous nous amusons à nous les raconter avec Julien. Car en mer en course, ils sont toujours assez fous !
Par exemple, j'ai rêvé l'autre jour que je croisais les Suisses de Banque du Léman à la pizzéria. Alors qu'ils étaient en train de gagner la course ! Je leur demandais pourquoi ils venaient acheter une pizza, est-ce qu'ils ne devaient pas plutôt être sur leur bateau ?! Ils me répondent que ça ne pose pas de problème, qu'ils sont venus prendre une pizza et qu'ils retournent à bord ensuite :). C'est drôle car j'ai rêvé de pas mal d'autres concurrents ces dernières nuit ! Maintenant il faut traverser l'océan. Cela sera-t-il aussi complexe que notre descente vers le Cap Vert ? Quelque part on espère que oui !
A très vite !"


Ian Lipinski et Julien Puvé, skippers du Class40 Crédit Mutuel
14h28
Class40

Des nouvelles du bord - note vocale depuis Lamotte Module Création

"Nous sommes actuellement au large du Cap Vert. À la mi-course nous sommes encore dans le coup, nous étions dans le groupe de tête jusqu’aux Canaries où là nous n'avons pas forcément pris une bonne option, mais ça jouait encore. Là, les premiers se sont un peu envolés avec un petit groupe, nous allons essayer de faire du mieux que nous pouvons. Pas plus tard qu’hier, les nordistes étaient derrière, ils n’avaient pas opté pour la même stratégie que nous, il n’y avait pas le même vent non plus que le nôtre, il y avait un réel trou de vent. Eux ils passaient au nord et nous au sud, dès que nous nous rapprochions de cette zone de molle ça se compliquait donc il fallait que nous replongions au sud et eux ils ont réussi à traverser cette zone sans perdre de vitesse. Tous les routages nous faisaient ressortir devant et là la tendance s’est un peu inversée, C’est forcément un peu frustrant pour nous, nous sommes quand même contents d'être là, nous avons eu du mal avec le vent qui ne faisait pas vraiment ce que nous voulions ou ce qui était prévu, donc nous avons perdu par rapport aux copains d'à côté. Nous avons eu des zones un peu complexes, avec du vent qui n’était pas de la bonne direction ou de la bonne force mais nous faisons avec ce que nous avions. Le bateau est en bon état même si nous avons eu quelques problèmes d’électricité mais dans l’ensemble ça va. Nous sommes assez reposés et prêts à attaquer la traversée de l'atlantique. Nous savons que ça va être compliqué. C’est une histoire de météo qui fait la différence et tout va dépendre de la force du vent. S'il y a moins de 18 nœuds, nous allons réussir à les tenir mais s’il y a plus et avec de la houle, les nouveaux bateaux vont aller un peu plus vite. Le rationnement est un point complexe, je pense que nous avons ce qu’il faut en eau, en gasoil. Pour l’énergie, nous avons des panneaux solaires. J’ai commencé dès le début à sauter quelques repas, Achille lui il mange tout et il verra à la fin. Je pense que nous avons de quoi faire 22 jours mais il faut quand même faire attention. C’était pas prévu que cette transat prenne autant de temps, c’est dur, c’est long, plus moralement que physiquement mais nous sommes dans le coup."

Luke Berry, skipper du Class40 Lamote Module Création
13h33
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Vogue avec un Crohn

Bonjour la terre ! 

Après plusieurs heures de petit temps, nous avons retrouvé les glissades sous spi ! Tout va bien à bord, plusieurs bonne nouvelles :
- Après une petite déchirure du grand spi, nous avons pu faire un patch et le renvoyer en moins de 15 minutes
- D'après nos calculs nous ne devrions pas être en manque de nourriture ni d'eau (ouf), il reste même encore du choix 
- Il fait beau et chaud (et oui les petits plaisirs de la vie !)
- Sous l'impulsion (ou la pression ?) de Maxime, l'intégralité de l'équipage de Vogue avec un Crohn a pris sa première (et dernière ?) douche. Peut-être la dernière puisque nous avons fait tomber le savon à la mer... En tout cas c'était une bonne idée. 
- Nous sommes dans le match avec quelques bateux et ça c'est vraiment chouette 

Donc que des bonnes nouvelles, que ça continue ainsi ! Nous passerons les îles du Cap Vert cette nuit, ensuite nous pointerons l'étrave de notre bateau vers l'ouest en direction de la Martinique que nous dervions atteindre aux alentours du 30 novembre. 
Nous estimons être à plus de la moitié du chemin en termes de temps, ce qui nous amène à commencer à rêver doucement de l'arrivée, même s'il reste quand même un bon bout de chemin, un océan en somme. 
Merci à tous pour vos messages d'encouragements et vos petits mots qui nous donnent pleins d'énergie pour la suite !

Max & Pierre-Louis
12h50
Chaque midi, retrouvez ici le plus joli message du bord envoyé par les skippers, ainsi que le décryptage du mot du jour.
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12h30
Ultime
12h00
Class40

Des nouvelles du bord - note vocale depuis Everial

"Les jours se ressemblent et la nuit a été vraiment tranquille. Il n’y a pas du tout de mer, et seulement 8-10 noeuds de vent. Nous passons notre vie à régler le pilote pour avoir un peu plus de vent. Ce matin nous avons fait un peu d’est et là plutôt du sud. Enfin c’est le programme du moins, pour aller chercher le Cap Vert ! Nous devrions y être demain midi. Nous n’avançons pas très vite mais ça permet de recharger les batteries aussi bien pour le bateau que pour nous. Nous espérons avoir du vent après le Cap Vert afin de décider si nous faisons route nord ou route sud."

Stan Thuret, skipper du Class40 Everial.

11h45
Imoca

Des nouvelles du bord - note vocale depuis Fortinet - Best Western

"Nous allons entrer dans le Pot-au-noir et la nuit va être bien active…

Ce fut une journée frustrante car nous avons perdu pas mal de places, nous avons été très lents et en fait nous avions un truc coincé dans la quille, nous avons mis du temps à nous en rendre compte…

Nous sommes les plus sud du groupe, hormis Prysmian, mais nous sommes aussi les plus est et c’est moins confortable psychologiquement. Nous voyions à l’horizon les éclairs, il s’agit de l’entrée du Pot-au-noir, qui est à environ 50 milles et nous allons à 15 noeuds donc dans trois bonnes heures nous y serons. Il faudra affaler le spi, changer de voile d’avant et gérer le slalom entre les grains."

Sébastien Marsset, co-skipper de l'Imoca Fortinet - Best Western.

11h30
Imoca
11h06
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Guidi

"Nous sommes au large de Sal, je me suis rendu compte que nous passions Sal en troisième position. C’était un peu inespéré, mais nous sommes vraiment contents du résultat.

Cela prouve une chose : pas de budget, les mains dans la colle, faire tout soi-même, cela donne une force, une connaissance que tout l’argent du monde ne peut pas acheter, nous ne pouvons pas acheter l’expérience de deuxième main, l’expérience d’occasion. La deuxième chose très importante du point de vue écologique, c’est qu’il ne faut pas forcément un nouveau bateau pour bien faire. Et la troisième chose, mon co-skipper Andrea et moi, au niveau de la course au large nous venons un petit peu de nulle part. Nous n’avons pas du tout le profil typique, mais lui comme moi nous avons passé une grosse partie de notre vie en mer. Pas sur des bateaux comme les class40, pas dans des conditions comme les courses. Lui a fait l’équivalent de trois tours du monde, moi aussi. Il y a plus de 260 milles à bord de ce bateau, moi depuis que j’ai 15 ans je traverse les océans, j’ai traversé l’océan Indien sur une coque de noix, sur littéralement un tronc de mangue évidé. Cette expérience-là nous a servi pour arriver là où nous sommes aujourd’hui. A ne pas regarder les gribs, à ne pas écouter ce qu’il faudrait faire. Pour en arriver là je pense que c’est important de le noter.

A bord ça n’a été que de l’amour jusque’à maintenant. Que de l’amour. Nous avons pris soin l’un de l’autre, nous nous sommes marrés, et dans les moments durs comme dans les moments un peu plus rigolos. Je pense que nous pouvons dire merci à ça. Nous ne nous faisons pas d’illusions. Nous savons que les bateaux nouveaux vont plus vite au portant, dans de l’air, quand nous toucherons dans les alizés. Nous aimerons bien conserver ce podium jusqu’à la fin, cela risque d’être une bataille acharnée mais nous sommes d’attaque ! Je vous embrasse tous !"

 

Charles-Louis Mourruau, skipper du Class40 Guidi

11h00

Le classement de 11h

Ultime
1. Maxi Edmond de Rothschild 
2. Banque Populaire XI
3. SVR - Lazartigue

Ocean Fifty 
1. Primonial
2. Koesio
3. Leyton 

Imoca 
1. LinkedOut
2. Apivia
3. Charal 

Class40 
1. Redman 
2. Guidi
3. Volvo
10h00
La flotte entière progresse vers la Martinique, en composant avec ces conditions particulières qui imposent rigueur, patience, persévérance et à présent rationnement. Si les plus rapides voient la porte de sortie avec une ETA prévue pour le Maxi Edmond de Rothschild ce 23 novembre en début de nuit les Class40 pointent tout juste leur étrave vers l’ouest.
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09h30
Class40

Direction la Martinique pour Redman !

09h15
Ocean Fifty

Des nouvelles du bord - message depuis Solidaires en peloton - ARSEP

"Avec Fred, nous avons voulu tenter de réparer. C’était un gros défi que nous voulions relever malgré la blessure béante dans la voile mais nous ne voulions rien regretter… Quasiment 2x7 heures de travail ont été nécessaires pour arriver à une espérance de vie d’à peine 45 minutes… Nous aurons connu meilleur comme ratio ! Nous n’avons définitivement plus de grand gennaker, la voile qui allait être la plus utilisée sur cette dernière grande sectionentre Fernando de Noronha et Fort-de-France. Nous allons faire de notre mieux  pour rester dans la partie. La course est loin d’être terminée."

Thibaut Vauchel-Camus, skipper de l'Ocean Fifty Solidaires en peloton - ARSEP.
09h00
Ocean Fifty

Avarie à bord de Solidaires en Peloton - ARSEP

Il y a quatre jours, alors que l'Ocean Fifty Solidaires En Peloton – ARSEP naviguait dans le Sud-Ouest de l’archipel du Cap-Vert, sur un grand bord engagé pour aller à la recherche du point d’entrée dans le Pot-au-Noir. Le grand gennaker, voile d’avant volumineuse, s’est littéralement déchiré en deux. Une avarie qui, si elle n’est pas grave, est fortement pénalisante pour la suite de l’aventure.

Thibaut Vauchel-Camus et Fred Duthil ont, durant des heures, tout tenté pour réparer cette toile cruciale dans les allures de portant. C’est donc avec un grand trou dans leur palette de voiles que Thibaut et Fred vont devoir composer ces prochains jours. C’est un coup dur pour les deux marins mais ils sont encore en course, au contact de la concurrence en mode « régate » et la route entre le nord du Brésil et la Martinique réservera encore certainement des surprises. Arrivée prévue vers le 24 novembre à Fort-de-France.

08h30
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis HBF - Reforest'Action

"Bonjour à tou(te)s,

À ce moment (3 heures du mat) et à cet endroit (sur la carte, il est indiqué nous sommes nulle part…), d'où je vous pianote ces quelques mots, notre bateau blessé est balloté par la houle atlantique sans un brin de vent pour nous faire avancer. Pétole et clapot, pour ceux qui ont pratiqué, ce n’est pas de ce dont nous rêvons, quand nous allons en mer… Nous en avons pour au moins 24h.

Il faut faire avec. C’est comme les passages à niveau qui se referment quand tu y arrives, les avaries improbables et tout le reste. Il faut faire avec. Et se raccrocher au positif. Il fait un temps magnifique, la lune est pleine comme un œuf.

Merci à tous pour vos messages de soutien qui font chaud au coeur.

Nous essayons de ne pas oublier la course et les petits copains qui font le tour des îles du Cap Vert. Ça ne doit pas être simple non plus… Nous nous essayons de faire le tour des Canaries, 300 milles dans notre est.

Notre objectif est de ramener le bateau et son équipage à Port Camargue, dès que possible. Direction donc le Détroit de Gibraltar, distant de près de 1000 milles. Nous espérons toucher du vent du Sud (pas tout de suite) qui pourrait nous permettre d’y arriver en moins d’une semaine…

Patience, marin, tu dois apprendre..."


Kito de Pavant, skipper du Class40 HBF - Reforest'Action.

08h15
Imoca

Des nouvelles du bord - message depuis Exploring Tech For Good

"C’est marrant, si nous devions raconter nos journées tous les jours lorsque nous sommes à terre nous nous dirions «mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir dire ?» car nous pensons que tous les jours se ressemblent. Au départ nous pourrions penser pareil en bateau mais en fait quand nous creusons un peu chaque jour est unique. 

12ème jour... Nous nous sommes refait la course depuis le début aujourd’hui et c’est vrai que ça commence à faire loin. Le village de départ, le magnifique et émouvant baptême du bateau, le jour J et tout ce qui s’en suit. Depuis plusieurs semaines, nous trouvons chaque jour unique et magnifique. Nous espérons que chacun d’eux restera dans nos souvenirs aussi longtemps que possible. Peut-être qu’en vous les racontant tout ça aide ? ;)

Nous nous faisions la réflexion sur le fait de naviguer près des côtes africaines. Donc nous nous imaginons être proches du désert ça fait vraiment un drôle d’effet. Nous remarquons que le soleil se lève et se couche différemment, il est plus imposant, plus rose, il est africain. C’est drôle. 

Nous ne nous laissons pas distraire pour autant, nous sommes toujours à fond dans notre course. Même si nous nous dirigeons vers le Cap Vert « tout droit ». Nous ne chômons pas, il faut adapter la configuration de voiles régulièrement, régler, déplacer les poids du bateau au bon endroit. Nous sommes de vrais déménageurs, nous nous demandons combien d’allers-retours nos sacs on fait dans le bateau depuis le début... Nous aurions bien aimé avoir un GPS intra-bateau pour voir la distance des bidons d'eau...  Nous avons aussi pris un peu de temps pour réparer des petits trous dans deux de nos spis, à priori ils peuvent servir ! 

"Ce matin à la fin de mon dernier quart je me lève et je vois Enguerrand qui s’était rasé la barbe, il a laissé une moustache dégueu... Ah bon ? Ça le faisait rire... Nous vous promettons que c’est une coïncidence :certains d’entre vous le savent, on nous a laissé une pochette avec un mot à ouvrir par jour de course. Chaque mot a été écrit par des amis, ou de la famille, présents, ou pas, au départ. Nous ouvrons le mot du jour 12 : "défi du jour -> se raser une moustache originale" (merci la team des teletubies).

Incroyable haha, Enguerrand sans le savoir avait pris les devants... J’ai donc dû me plier au jeu à mon tour. C’est laid... 

Hier j’ai appelé le médecin de course pour lui dire que j’avais un aphte. Je voulais être sûr que ça ne s’infecte pas... lol peut être l’appel le plus ridicule qu’il ait reçu depuis le départ... Finalement mon médecin c’était Enguerrand qui m’a suggéré de faire des gargarismes avec de l’eau de mer... Hmmm ok j’essaye mais si je chope un sale truc tu t’occupes du bateau ! Finalement pour me prouver de sa bonne foi, il a suivi le traitement avec moi ! 

Demain c’est journée petit temps, il va falloir être bon pour s’échapper en premier de cet endroit. On va bientôt passer la latitude 21 degré Nord. Symétrie parfaite avec la Réunion ! C’est pour ça qu’il fait chaud.

Nous espérons que tout va bien pour vous à terre. Nous sommes le 18 novembre, ce doit être un peu ambiance noël chez vous déjà... Marrant ça nous paraît très loin depuis ici. Nous nous sommes aussi dits que nous étions mal barrés pour acheter les cadeaux haha, on ramènera des coquillages j’espère que ça vous plaira !"
 

Denis Van Weynbergh, skipper de l'Imoca Les laboratoires de Biarritz - No limit 4 us.
08h00
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Milai

"Drôle de journée, à glisser et à osciller sur une piste pas droite. Il a fallu d'abord descendre en escaliers, et trouver le moment où la piste  aurait la bonne inclinaison jusqu'à l'approche de Sal. Nous avons été un peu timides et un peu pressés, résultat Milai a une piste moins pentue que ses copains de l'ouest, mais cela aurait pu être pire.

Le vent reste faible et capricieux, aussi nous sommes principalement scotchés à l'écoute du spi, mais encore une fois, vu le mic-mac sans vent annoncé, cela aurait pu être pire ! Une température de l'air en journée de 28 degrés, l'eau-céan lui est à 26 déjà !

Bancs de poissons volants qui s'effraient au passage du bateau (la nuit dernière d'ailleurs Masa en a trouvé un qui a du voler tellement haut qu'il s'est coincé dans le lazybag de la grand-voile. Il l'a remis à l'eau car il ne fait de sashimis que de jour...)

Cette nuit, les siestes auront lieu à l'avant, bateau matossés avec les sacs. Capot ouvert à regarder le spi éclairé par la grosse pleine lune, encore une fois... Il y a pire. Sal en vue dans 92 milles, avant de pointer ouest, ou peut être que non, sud encore ?

La suite au prochain épisode !

Bien à vous les terriens."

Anne Beaugé, co-skipper du Class40 Milai.

07h45
Class40

Des nouvelles du bord - vacation de 5h00UTC depuis Redman

"C’est une belle nuit sans trop de vent malheureusement. La météo est très changeante et capricieuse, nous sommes plus dans un placement de marquage de flotte que stratégique. C’est sûr que ça fait du bien au moral de passer Sal, ce qui est moins sympa c’est que les autres nous rattrapent bien… Ils sont désormais à moins de 4h de nous. Les routes sud sont assez dangereuses, devoir aller dans le Pot-au-noir chercher du vent ça serait très contradictoire (rire). Bien malin qui peut te dire quelle route va payer le plus. Niveau nourriture il va nous manquer quasiment une semaine, mais il ne faut pas que le moral se détériore trop. Compte-tenu des circonstances nous sommes plutôt contents, et tout se passe bien avec Pablo. Il parle tellement bien français que c’est peine perdu pour moi d’apprendre l’espagnol, et je ne suis pas très bon élève…"

Antoine Carpentier, skipper du Class40 Redman.

07h30
Ultime

Des nouvelles du bord - vacation de 4h50UTC depuis Sodebo Ultim 3

"Nous sommes dans un des endroits les plus fantastiques au monde au large du brésil, c’est vraiment fantastique. Nous avons dépassé Salvador de Bahia, là où nous avons l’habitude d’arriver sur cette Transat. Les conditions sont calmes : mer plate et petit travers. Nous sommes sur notre bord où le foil ne fonctionne plus, donc on enfonce bien le flotteur (rire), mais on ne va pas se plaindre. Nous espérons pouvoir utiliser notre bord invalide pour pouvoir en profiter au maximum et se faire plaisir. Le Pot-au-noir s’est refermé sur nous avec des vents d’est, nous avons perdu environ 24h, mais l’heure n’est pas à la jérémiade.

Nous mangeons bien et nous cuisinons tous les deux. Nous mangeons tout le temps ensemble c’est vraiment sympa comme moment, c’est notre rituel. Niveau nourriture ça devrait aller, nous ne manquons jamais sur Sodebo ! Évidement frustrés d’avoir perdu le contact… Mais aucun souci technique donc tout va bien. Nous faisons partie des pilotes des cinq Formule 1 des mers et aucun marin ne peut se plaindre de naviguer sur ce genre de bateau et dans ce genre d'endroit.​ Nous ne voulions pas rater cette rencontre. La Jacques Vabre ne peut pas être autre chose que de se faire plaisir."

Thomas Coville, skipper de l'Ultime Sodebo Ultim 3.

07h15
Ocean Fifty

Des nouvelles du bord - vacation de 4h40UTC depuis Leyton

"La dernière nuit avant Fernando de Noronha c’était assez chaud. Nous avons eu pas mal de vent et beaucoup d’empannages à faire. Nous sommes vraiment contents d’être revenu au milieu des leaders, nous avons gagné sept places. Nous longeons actuellement la DST, une zone interdite, mais où il y a beaucoup plus de vent. Nous sommes encore loin d’être bien et nous avons envie de gagner.

Ça n’est pas facile sur pleins de niveaux, physiquement et mentalement, mais nous n’allons rien lâcher pour ce dernier morceau. Nous restons concentrer mais il faut ne pas oublier de se reposer."

Sam Goodchild, skipper de l'Ocean Fifty Leyton.

07h00

Le classement de 7h

Ultime
1. Maxi Edmond de Rothschild 
2. Banque Populaire XI
3. SVR - Lazartigue

Ocean Fifty 
1. Primonial
2. Koesio
3. Leyton 

Imoca 
1. LinkedOut
2. Apivia
3. Charal 

Class40 
1. Redman 
2. Project Rescue Ocean
3. Guidi