La Transat Jacques Vabre en temps réel
l'essentiel
Des nouvelles du bord - note vocale depuis Edenred
Emmanuel Le Roch et Pierre Quiroga, skippers du Class40 Edenred
Le classement de 17h
1. Maxi Edmond de Rothschild
2. Banque Populaire XI
3. SVR - Lazartigue
Ocean Fifty
1. Primonial
2. Koesio
3. Leyton
Imoca
1. LinkedOut
2. Apivia
3. Charal
Class40
1. Redman
2. Volvo
3. Crédit Mutuel
Des nouvelles du bord - note vocale depuis UP Sailing Unis pour la Planète
Morgane Ursault-Poupon et Julia Virat, skippers du Class40 UP Sailing Unis pour la Planète
Programme du jour sur le village des arrivées en Martinique
Bienvenue sur le village des arrivées de la #TransatJacquesVabre à Fort-de-France !
— Transat Jacques Vabre (@TransatJV) November 21, 2021
+ d'infos ‣ https://t.co/YF6dbnED1H#RouteDuCafé @LH_LeHavre @RegionNormandie @cmtMartinique pic.twitter.com/BmVd1Kbg71
Des nouvelles du bord - note vocale depuis Les P'tits Doudous
Armel Tripon et Benoit Marie, skippers de l'Ocean Fifty Les P'tits Doudous
J+14 de course !
J+14 !
— Transat Jacques Vabre (@TransatJV) November 21, 2021
Cela fait 14 jours que la #TransatJacquesVabre s'est élancée depuis @LH_LeHavre, et c'est dans cette dernière ligne droite vers la @cmtMartinique que tout va se jouer #RouteDuCafé @RegionNormandie @GarminFrance pic.twitter.com/qas0sw7rqA
Le classement de 12h
1. Maxi Edmond de Rothschild
2. Banque Populaire XI
3. SVR - Lazartigue
Ocean Fifty
1. Primonial
2. Koesio
3. Leyton
Imoca
1. LinkedOut
2. Apivia
3. Charal
Class40
1. Redman
2. Volvo
3. Guidi
Des nouvelles du bord - message depuis Saint Yves Services-Odegam
Hier c'était une superbe journée, où nous avons pu faire un peu de tourisme, nous sommes passés à proximité des îles Fogo et Brava, nous avons pu observer de près l'île de Brava et son mouillage au nord-ouest, car nous sommes allés empanner à quelques milles de la côte et nous avons vu de très près un petit cachalot !! Nous sommes passés à une vingtaine de mètres et Hervé qui était à la barre a eu le temps de me prévenir et je suis sorti avec son téléphone, mais pas réussi à prendre une photo. La route à suivre pour ne pas être perturbés par le dévent de tels colosses n'était pas facile à tracer…
Nous sommes donc positionnés au nord du groupe des vingt premiers bateaux et attendons une rotation de vent pour plonger un peu plus dans le sud, vers 12 nœuds (nous sommes à 14 nœuds aujourd'hui, et à 2000 milles de la Martinique !!) après une baleine (probablement à bosse, à cause des nageoires qui battaient l'air) au cap Finisterre, un cachalot aux îles du Cap Vert, beaucoup de poissons volants et quelques oiseaux de mer comme des pétrels, qui viennent autour du bateau pour essayer d'attraper des poissons volants qui décollent devant notre étrave. Un beau spectacle qui ne devrait plus trop avoir lieu pendant la traversée, mais que nous retrouverons en approche des caraïbes.
Bon dimanche à toutes et à tous."
Hervé Thomas et Gérald Véniard, skippers du Class40 Saint Yves Services-Odegam
Des nouvelles du bord - message depuis Lamotte Module Création
"Hello la terre. Ça y est, les alizés commencent doucement à s’établir et les conditions de navigation deviennent vraiment sympas. Seule ombre au tableau, et je pense que chaque mot du bord en parle, c'est l’apparition des sargasses. Alors je ne vais pas m’attarder sur le sujet, mais juste dire que c’est désormais un paramètre prépondérant de la performance et des tâches à bord ! La température a aussi bien augmenté, ça devient difficilement soutenable à l’intérieur en journée donc il faut réorganiser un peu les quarts pour essayer de se reposer un maximum la nuit ! Mais nous nous en sortons pas mal. Nous avons depuis ce matin deux bateaux à vue, presque 3 ! La Boulangère Bio et Seafrigo-Sogestran, dont nous n’allons pas encore reparler du come back fantastique et La Manche, que nous accrochons depuis le début de la course maintenant ! Et c’est bien motivant ce petit groupe et cette régate au contact (ça ne me change pas du mode solitaire du figaro…), même si ce sont 2 des tous derniers scows et qu’ils nous mènent la vie dure en vitesse. Nous nous accrochons, nous réglons, nous barrons, nous matossons, nous sargassons (oui c’est un nouveau verbe), nous essayons de tirer les bords à l’endroit et nous ferons les comptes à l’arrivée !
PS : Luke est alarmiste, mais ça va le faire large en nourriture jusqu’à l’arrivée. Au pire, nous serons bien affûtés !”
Achille Nebout, skipper du Class40 Lamotte Module Création
Des nouvelles du bord - message depuis MACSF
Aujourd’hui ça bombarde comme nous disons, notre MACSF a trouvé les conditions qui lui conviennent ! Nous avons passé l’équateur il y a quelques minutes mais la vie à bord est devenue compliquée donc nous n'avons pas fait de chichis !”
Isabelle Joschke et Fabien Delahaye, skippers de l'Imoca MACSF
Des nouvelles du bord - message depuis Seafrigo-Sogestran
Après avoir fait le tour du Cap Vert par le périphérique intérieur, Seafrigo-Sogestran fait maintenant cap à l'ouest pour traverser l'océan Atlantique.
De fait, nous pouvons profiter pleinement des levers de soleil sur "notre terrasse", il ne manque que le ristretto machine pour terminer le tableau (cf photo du matin).
C'est donc le sprint final, que nous entamons, une fois n'est pas coutume, au milieu de la meute de bateaux.
Nous naviguons à vue de nos amis Luke Berry et Achille Nebout avec lesquels nous avons eu un échange VHF fort sympathique hier tandis que devant se profile la silhouette de la Boulangère.
Devant nos étraves donc, la Martinique, nous allons nous arracher pour faire avancer la machine et arriver les mieux classés là-bas.
Fingers triple crossed
Ced et Jer"
Cédric Chateau et Jérémie Mion, skippers du Class40 Seafrigo-Sogestran
Un petit resto sous les palmiers ?
@samanthadavies & @nicolunven ont passé hier soir Fernando de Noronha
— Transat Jacques Vabre (@TransatJV) November 21, 2021
🤩 Des images splendides qui ont donné au duo d'@initiativecoeur des envies de "petit resto sur la plage" #TransatJacquesVabre #RouteDuCafé @LH_LeHavre @RegionNormandie @cmtMartinique pic.twitter.com/akmVFpl6EZ
Des nouvelles du bord - message depuis Groupe Sétin - 4myplanet
Avec Manu nous avons passé la journée à régler et manœuvrer. À ce petit jeu nous savons que chaque mille parcouru vers le sud compte. Avec un peu d’est dans notre route pour ne pas retomber dans la gueule du loup.
Comme tu peux l’imaginer, nous nous languissons de sortir de là.
Depuis le départ du Havre c’est notre troisième phase sans vent. D’abord le Breizh Pot-au-noir, puis la pétole au nord du Cap Vert et maintenant la vraie zone de convergence intertropicale.
Le regard fixé vers Fernando notre prochaine marque de parcours, il nous reste des kilos de courage et nous l’espérons quelques cartes en main pour aller jouer avec les camarades pas si loin devant.
Ce soir alors que je vous écris, le bateau joue à saute-mouton dans une mer mal rangée, les éclairs font place aux averses et vice et versa. Mon royaume pour 5 noeuds de vent!
With love,"
Alexia Barrier, skipper de l'Imoca Groupe Sétin - 4myplanet
Des nouvelles du bord - message depuis Banque du Léman
"Je dois commencer par vous informer du décès de notre clavier principal… J'écris donc avec un petit clavier étanche de secours, beaucoup moins ergonomique.
Pour la première fois aujourd'hui nous avons eu un début d'aperçu de ciel d'alizés, ça faisait du bien de revoir le soleil après plusieurs jours sous une chape nuageuse de plomb ! Nous avons croisé nos potes de Rescue Ocean vers midi, même si nous sommes très contents pour eux qu'ils aient pu revenir ainsi dans le match, il n'est pas facile de digérer ce gros coup de sac météo intervenu à l'approche du Cap Vert qui a vu toute une partie de la flotte reléguée à plus de 150 milles autour de nous... Mais bon pas grand-chose à faire, ça fait partie des paramètres que nous ne maitrisons absolument pas donc nous nous concentrons sur ceux sur lesquels on peut agir. Régler nos voiles, essayer de trouver les bonnes bascules de vent, enlever les sargasses (et oui, déjà !) de nos appendices, répartir correctement les masses dans le bateau et recommencer le tout. La route est encore longue, nous allons donc rester bien mobilisés et concentrés et tenter de recréer les écarts perdus !
Ah oui, autre chose à signaler, Simon m'a volé mon petit déjeuner ce matin ! L'ambiance se dégrade... Pour me venger j'ai décidé de sacrifier 1.5L d'eau douce pour me rincer après une bonne douche à l'eau de mer, la première depuis le départ ! Ça fait un bien fou ! Dommage que la ressource soit comptée car je reproduirais bien l'expérience tous les jours !"
Valentin Gautier, skipper du Class40 Banque du Léman.
Des nouvelles du bord - message depuis Entraide Marine
"Bonjour à tous !
Quelle Transat Jacques Vabre exceptionnelle ! Malgré le fait qu'elle soit exceptionnellement longue, elle reste exceptionnellement intéressante et riche en leçons. Nous sommes toujours hyper contents d'être ici. Nous oscillons entre les molles, un vrai Tetris mais c'est sympa.
Nous avons fait une visio avec Édouard Philippe, il va bien et il est à fond ! Nous voyions bien l'horizon) (comprendra qui a la ref).
D'après les routages Thim pourra faire ses partiels, il est content de commencer par la compta et le droit commercial dès le 6 décembre.
Nico, lui, pourra même profiter un peu de la Martinique avec sa famille avant de reprendre son poste de commercial chez Helvetia.
Nous avons calculé la nourriture et l'eau, nous n’avons pas le droit à l'erreur, le timing est parfait. Nous espérons que tout le monde va bien."
Nicolas Lemarchand et Thimoté Polet, skippers du Class40 Entraide Marine.
Des nouvelles du bord - message depuis La Boulangère Bio
"À l'heure où nous vous écrivons, notre bateau file au 275°... Le cap exact
vers l’arrivée ! Plaisir.
Petite galère à bord… Nous avons notamment tapé quelque chose qui a fait sauter le safran tribord. Heureusement c'est le "fusible", un bout facile à changer qui a cassé, la pelle de safran et tout le système associé sont intacts. Nous avons seulement ralenti le bateau, le temps de réparer rapidement le bout cassé.
À bord tout se passe à merveille. Aujourd'hui nous avons pris le temps de faire le point sur les quantités de gasoil et de nourriture. Nous étions satisfaites de constater que nous ne manquerons de rien jusqu'à l’arrivée (sauf d'un peu de chocolat... L'angoisse).
Nous évoluons dans le groupe de tête, c'est sympa et nos concurrents sont redoutables, ils ne lâchent pas un mètre. En parallèle, une nouvelle bataille a commencé : celle des algues. Nous avons été bien embêtées par le sujet aujourd'hui et cela ne devrait pas s'arranger sur la route, au contraire. Il va falloir jouer avec ce nouveau paramètre."
Amélie Grassi, skipper du Class40 La Boulangère Bio.
Des nouvelles du bord - message depuis La Manche #EvidenceNautique
"Salut les terriens,
A peine entrés sur le boulevard alizéen, nous sommes tombés nez à nez avec les sargasses. Ces algues sont le cauchemar du navigateur, elles s'agglutinent en tas sur les appendices : safrans et quilles, et freinent le bateau dans sa progression vers la Martinique. Je pense qu'elles ont été semées sur notre route pour rompre la monotonie des alizés. Ainsi nos quarts sont rythmés par d'incessants ballets pour surveiller et nettoyer les précieux appendices du bateau, et gratter ainsi quelques dixièmes de noeuds de mieux que nos concurrents. Gare aux navigateurs endormis, la perte de vitesse peut-être très importante !
L'autre point qui nous occupe a été la fin des inventaires des consommables du bateau, car l'ETA en Martinique se précise, 2000 milles en ligne droite, soit moins d'une dizaine de jours si Eole ne nous abandonne pas (cette-fois). Et nous sommes maintenant dans la gestion des stocks à bord car la course est plus longue que prévue, alors qu'aucun point de ravitaillement n'est possible. Seules notre maîtrise et notre bonne gestion nous permettront d'arriver à bon port sans soucis. Un peu comme un monde en vase clos, dans lequel l'avenir passerait par une meilleure gestion de la ressource. A méditer.
Sinon côté course, après la soupe à la grimace liée au retour de nos concurrents, nous sommes concentrés sur cette longue traversée de l'Atlantique, un grand jeu d'échec et de patience pour finir aussi bien classés que possible. Les coups sont nombreux, et les erreurs à éviter. Jamais nous n'aurions imaginés une fin de course aussi dense. Nous avons encore croisé de près Ian et Julien sur Crédit Mutuel. Et nous surveillons les autres qui ne sont pas très loin. Les places s'échangent selon les bascules de vent et les décisions d'empanner ou non.
Je retourne à mon quart, bonne veille à tous !"
Nicolas Jossier, skipper du Class40 La Manche #EvidenceNautique.
Des nouvelles du bord - message depuis Redman
"Salut la terre,
Ça y est nous sommes dans les sargasses ! Depuis ce matin c'est assez souvent, peut être deux-trois fois par heure que nous enlevons des algues qui se coincent dans les safrans. Là c'est assez simple car nous avons un outil, une canne à algues que nous venons glisser le long du safran pour les enlever. Notre canne à algues est top compète ! Nous pourrions l’appeler « frappe qu'un coup » tellement elle est efficace, une seule passe suffit ! Merci à mon ami Tual et son équipe des Crazy Lobster ! Elle est légère et raide à la fois, et c'est d'une simplicité à manipuler. Pour les Algues qui se coincent dans la quille, c'est une tout autre histoire… Soit nous passons un bout appelé corde à noeuds, soit nous faisons giter fort le bateau de façon à ce que le haut de la quille sorte de l’eau…
Niveau stratégie notre petit coup dans les îles a été bénéfique sur le côté sportif, puisque nous croisions 4 milles devant Volvo avant de prendre cette option et hier soir nous croisions 20 milles devant eux... Soit un bon gain ! Par contre au niveau stress ça n’a pas été de tout repos... Mais bon au final nous ne pouvons être que contents. Nous avons eu notre première demi-journée ensoleillée mais les nuages sont vite revenus cet après-midi. Tout va bien à bord, l’ambiance est toujours bonne, malgré nos restrictions alimentaires. Nous avançons dans la bonne direction, pas très vite, mais nous avançons… La nuit est sans étoiles et pleine de nuages. La chaleur à bord du bateau commence à nous peser... Première douche pour moi, ça fait du bien ! Un autre homme. Nous n’avons toujours pas pêché de poissons volants et c'est bien dommage. Nous rêvons de pouvoir s'en faire un repas. Le vent rentre un peu donc je vais retourner sur le pont, après tout nous sommes en course, et il y a comme qui dirait une meute de concurrents affamés qui rêvent de prendre notre place."
Antoine Carpentier, skipper du Class40 Redman.
Des nouvelles du bord - vacation de 4h50UTC depuis Koesio
"Nous essayons de gérer nos difficultés du moment au quotidien… Nous sommes sujets à des problèmes d’énergie. C’est-à-dire pas de dessalinisateur, pas de communication, pas de fichiers météo, etc. C’est tout une organisation pour aller jusqu’à l’arrivée en gardant toutes nos chances et nos ressources.
Il nous reste encore un deuxième passage de Pot-au-noir, et quelques petits coups à jouer sur nos camarades. Primonial est très rapide et ça a le don de nous énerver pas mal à bord. Ça nous pousse dans nos retranchements pour trouver le moyen d’aller encore plus vite. Nous avons hâte d’arriver pour pouvoir boire une grande gourde d’eau sans se poser de questions (rire). Mais nous vivons une belle transat."
Erwan Le Roux, skipper de l'Ocean Fifty Koesio.
Des nouvelles du bord - vacation de 4h40UTC depuis SVR - Lazartigue
"Nous glissons le long de la zone interdite avec Banque Populaire XI en ligne de mire !
Nous donnons tout, nous avons fait pas mal d’empannage depuis hier après-midi. Et c’est particulièrement physique sur ce grand bateau, mais ça se passe plutôt bien. Nous avons hâte d’arriver, il y a des chances que les Ocean Fifty arrivent avant nous mais nous cravachons et nous allons essayer d’arriver dans la nuit de mardi à mercredi.
Le bateau est vraiment top, 820 milles en moins de 24h, il a un grand potentiel ! Dans les mois qui viennent SVR - Lazartigue va être encore plus rapide. Niveau rationnement tout est ok pour nous, c’est surtout la chaleur qui nous gêne… Mais comme nous allons assez vite c’est plutôt ventilé."
Tom Laperche, co-skipper de l'Ultime SVR - Lazartigue.
Le classement de 7h
1. Maxi Edmond de Rothschild
2. Banque Populaire XI
3. SVR - Lazartigue
Ocean Fifty
1. Primonial
2. Koesio
3. Leyton
Imoca
1. LinkedOut
2. Apivia
3. Charal
Class40
1. Redman
2. Volvo
3. Guidi