La Transat Jacques Vabre en temps réel

dimanche 21 novembre
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20h03
 
18h28
Class40
 
18h24
Les pontons de Fort-de-France s'apprêtent à accueillir, d'ici une journée et demie, les premières arrivées de multicoques. Ocean Fifty ou Ultime d'abord ? Telle est la question, à la veille du sprint final. Suivront les Imoca en milieu de semaine. Pour les Class40, la lutte est acharnée... de l'autre côté de l'océan.
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17h49
Class40

Des nouvelles du bord - note vocale depuis Edenred

"Nous sommes classés les plus au sud de la flotte et c’est un choix délibéré. Quand nous sommes sortis du Cap Vert, nous nous sommes pas mal pris la tête avec les fichiers qui étaient faux, les cartes isométriques, les cartes satellites, les routages, qui nous envoyaient absolument dans l’ouest avec des vents plus faibles mais avec de meilleurs angles. Nous avons considéré la force du vent plus importante c’est pour ça que nous avons voulu aller chercher des alizés plus profonds avec quelques nœuds de plus par rapport à nos concurrents. C’est vrai que sur ce bateau-là, nous avons l'impression qu’à 12 ou 13 nœuds il y a une vraie barre qui s'atteint, nous commençons à planer et à gagner encore des nœuds de vitesse. L’enjeu c’est que nous faisons plus de chemin donc il faut aller plus vite et il nous faut plus de vent. Depuis 2-3 jours nous savons qu’il va y avoir du vent de la droite, donc moyen, en étant placé en dessous c’est pas l’idéal, il va falloir allonger la foulée pour empanner d’ici une à deux journées. Ce n’est pas une situation évidente, il faut être confiant dans le travail de météo que nous avons fait à bord, la réponse se fera dans quelques jours lorsque nous aurons tous passé un empannage et croisés et nous verrons si c’était une bonne option ou pas. Nous mangeons bien, pour la nourriture nous sommes bien, l’eau nous avons bien rationné pour pouvoir aller au bout, nous arrivons à boire à peu près normalement et pour le gaz, j’avais pris une petite bouteille en plus et elle va bien servir. Pour le gasoil, nous sommes très juste et nous comptons sur le soleil, nous sommes bien organisés pour les quarts. Il commence à faire très chaud, nous arrivons à bien aérer le bateau."

Emmanuel Le Roch et  Pierre Quiroga, skippers du Class40 Edenred
17h35
 
17h20

Le classement de 17h

Ultime
1. Maxi Edmond de Rothschild 
2. Banque Populaire XI
3. SVR - Lazartigue

Ocean Fifty 
1. Primonial
2. Koesio
3. Leyton 

Imoca 
1. LinkedOut
2. Apivia
3. Charal 

Class40 
1. Redman 
2. Volvo
3. Crédit Mutuel
16h58
Class40
 
16h20
Class40

Des nouvelles du bord - note vocale depuis UP Sailing Unis pour la Planète

"A bord tout va bien, nous avons enfin pris une petite douche ce matin, ça fait carrément du bien. Nous avons hâte de passer le passage du Cap Vert qui est assez symbolique parce qu'après il ne nous restera plus que la grande traversée vers l’ouest. Ça nous met de bonne humeur d’y être bientôt. Nous venons de reprendre un peu de vent, nous avons une petite dizaine de nœuds qui arrivent du Nord-est. Nous avons passé une nuit et une matinée terrible avec 1 et 2 nœuds de vent, le bateau n'avançait pas, c'était éprouvant nerveusement. Là, le bateau file mais ça ne colle pas trop avec les fichiers donc nous restons en observation pour le choix des voiles. Nous avons fait. pas mal de changements pour essayer de s’adapter. Il nous reste 180 milles jusqu'au passage de la première île du Cap Vert, pour l’instant notre stratégie serait de faire la route la plus courte et de ne pas descendre trop sud. Ensuite, en fonction des conditions météo qui, jusqu'à présent n’ont pas été très stables et bien nous aviserons soit de faire un cap vers l'ouest soit de descendre un petit peu plus sud pour avoir un angle assez rapide et ne pas être plein portant. Les enjeux sur cette dernière partie se font en fonction des voiles qui nous reste, vu que nous avons perdu notre grosse voile de spi, donc il faut préserver notre dernier maxi spi qui est une voile légère, qui est une super voile de descente mais au-delà de 20 noeuds de vent, ce n’est pas une voile que nous allons pouvoir garder. Ça ne va pas être simple à gérer mais nous allons essayer de faire ça bien. Nous, nous n’avons pas besoins de nous rationner, nous avions largement de quoi se rationner voir trop, c’est plutôt une bonne nouvelle, ça nous permet d’écouler un peu les stocks. Petit message à nos prédécesseurs, si vous manquez un peu de nourriture, il suffit d'appuyer un peu sur le frein et de nous attendre et puis on pourra vous faire des petits packs de nourriture donc n’hésitez pas à ralentir, nous arrivons !”

Morgane Ursault-Poupon et  Julia Virat, skippers du Class40  UP Sailing Unis pour la Planète
16h08

Programme du jour sur le village des arrivées en Martinique

 
15h30
Ocean Fifty

Des nouvelles du bord - note vocale depuis Les P'tits Doudous

"Les conditions se sont nettement améliorées depuis 24h, nous convergeons vers le but en route directe, la mer s’est aplatie, nous pouvons sortir la tête sans se faire asperger, nous revivons un peu, nous arrivons à mieux nous reposer et reprendre de l'énergie. Nous pouvons dire que le moral est bon. Nous sommes proches du Pot-au-noir, avec du vent qui a un peu mollit, nous sommes au portant sous grand gennaker, sous le soleil, nous oscillons entre 16, 18 et 20 noeuds. Des conditions assez dingue pour naviguer sur ces bateaux. Nous avons beaucoup croisé Solidaires en Peloton, ils sont maintenant derrière nous, depuis la fin de nuit et ils sont dans notre axe. Le but est de les garder dans la boite, et d'être à l’arrivée avant eux, pour leur offrir un Ti-punch. Nous avons pu échanger à la VHF, c’est sympa après plusieurs jours de mer, comme ça, de se croiser, d’échanger sur nos petits tracas matériels, même si nous sommes concurrents nous échangeons pas mal. Nous nous connaissons bien aussi dans nos vies respectives, donc c’est sympas de se causer pendant ces transats. Nous avons une arrivée prévue le 23.”

Armel Tripon et Benoit Marie, skippers de l'Ocean Fifty Les P'tits Doudous
14h17

J+14 de course !

 
12h27
Ultime
 
12h10
Chaque midi, retrouvez ici le plus joli message du bord envoyé par les skippers, ainsi que le décryptage du mot du jour.
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12h00

Le classement de 12h

Ultime
1. Maxi Edmond de Rothschild 
2. Banque Populaire XI
3. SVR - Lazartigue

Ocean Fifty 
1. Primonial
2. Koesio
3. Leyton 

Imoca 
1. LinkedOut
2. Apivia
3. Charal 

Class40 
1. Redman 
2. Volvo
3. Guidi
11h45
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Saint Yves Services-Odegam

"Tout va bien à bord de Saint Yves Services-Odegam.
Hier c'était une superbe journée, où nous avons pu faire un peu de tourisme, nous sommes passés à proximité des îles Fogo et Brava, nous avons pu observer de près l'île de Brava et son mouillage au nord-ouest, car nous sommes allés empanner à quelques milles de la côte et nous avons vu de très près un petit cachalot !! Nous sommes passés à une vingtaine de mètres et Hervé qui était à la barre a eu le temps de me prévenir et je suis sorti avec son téléphone, mais pas réussi à prendre une photo. La route à suivre pour ne pas être perturbés par le dévent de tels colosses n'était pas facile à tracer…
Nous sommes donc positionnés au nord du groupe des vingt premiers bateaux et attendons une rotation de vent pour plonger un peu plus dans le sud, vers 12 nœuds (nous sommes à 14 nœuds aujourd'hui, et à 2000 milles de la Martinique !!) après une baleine (probablement à bosse, à cause des nageoires qui battaient l'air) au cap Finisterre, un cachalot aux îles du Cap Vert, beaucoup de poissons volants et quelques oiseaux de mer comme des pétrels, qui viennent autour du bateau pour essayer d'attraper des poissons volants qui décollent devant notre étrave. Un beau spectacle qui ne devrait plus trop avoir lieu pendant la traversée, mais que nous retrouverons en approche des caraïbes.
Bon dimanche à toutes et à tous."


Hervé Thomas et  Gérald Véniard, skippers du Class40 Saint Yves Services-Odegam
11h30
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Lamotte Module Création

"Hello la terre. Ça y est, les alizés commencent doucement à s’établir et les conditions de navigation deviennent vraiment sympas. Seule ombre au tableau, et je pense que chaque mot du bord en parle, c'est l’apparition des sargasses. Alors je ne vais pas m’attarder sur le sujet, mais juste dire que c’est désormais un paramètre prépondérant de la performance et des tâches à bord ! La température a aussi bien augmenté, ça devient difficilement soutenable à l’intérieur en journée donc il faut réorganiser un peu les quarts pour essayer de se reposer un maximum la nuit ! Mais nous nous en sortons pas mal. Nous avons depuis ce matin deux bateaux à vue, presque 3 ! La Boulangère Bio et Seafrigo-Sogestran, dont nous n’allons pas encore reparler du come back fantastique et La Manche, que nous accrochons depuis le début de la course maintenant ! Et c’est bien motivant ce petit groupe et cette régate au contact (ça ne me change pas du mode solitaire du figaro…), même si ce sont 2 des tous derniers scows et qu’ils nous mènent la vie dure en vitesse. Nous nous accrochons, nous réglons, nous barrons, nous matossons, nous sargassons (oui c’est un nouveau verbe), nous essayons de tirer les bords à l’endroit et nous ferons les comptes à l’arrivée !
PS : Luke est alarmiste, mais ça va le faire large en nourriture jusqu’à l’arrivée. Au pire, nous serons bien affûtés !”


Achille Nebout, skipper du Class40 Lamotte Module Création

11h15
Imoca

Des nouvelles du bord - message depuis MACSF

"Petites nouvelles du bord ce matin : le Pot-au-noir a été compliqué à passer, nous avons eu plein de grains pendant deux jours et le pompon c’était hier soir. Le vent est monté très fort, nous avons eu une succession de rafales et d’averses monumentales. Le vent a tourné et nous n'arrivions pas à faire cap sur Fernando. A un moment le bateau s’est couché et nous sommes restés comme ça quelques minutes. Il y avait plus de 30 nœuds. C’était trop fort pour réduire la voilure et en plus, nous avons eu une avarie sur l’écoute de code 0, si bien que nous ne pouvions plus le régler. Nous avons été soulagés d’apercevoir la lune en milieu de nuit : nous étions quasi sortis.
Aujourd’hui ça bombarde comme nous disons, notre MACSF a trouvé les conditions qui lui conviennent ! Nous avons passé l’équateur il y a quelques minutes mais la vie à bord est devenue compliquée donc nous n'avons pas fait de chichis !”


Isabelle Joschke et Fabien Delahaye, skippers de l'Imoca MACSF
11h00
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Seafrigo-Sogestran

"La conquête de l'ouest

Après avoir fait le tour du Cap Vert par le périphérique intérieur, Seafrigo-Sogestran fait maintenant cap à l'ouest pour traverser l'océan Atlantique.

De fait, nous pouvons profiter pleinement des levers de soleil sur "notre terrasse", il ne manque que le ristretto machine pour terminer le tableau (cf photo du matin).

C'est donc le sprint final, que nous entamons, une fois n'est pas coutume, au milieu de la meute de bateaux.

Nous naviguons à vue de nos amis Luke Berry et Achille Nebout avec lesquels nous avons eu un échange VHF fort sympathique hier tandis que devant se profile la silhouette de la Boulangère.

Devant nos étraves donc, la Martinique, nous allons nous arracher pour faire avancer la machine et arriver les mieux classés là-bas.

Fingers triple crossed

Ced et Jer"


Cédric Chateau et Jérémie Mion, skippers du Class40 Seafrigo-Sogestran
10h30
Imoca

Un petit resto sous les palmiers ?

 
10h15
Imoca

Des nouvelles du bord - message depuis Groupe Sétin - 4myplanet

"Comme une impression de déjà vue… depuis ce matin avec Groupe Sétin - 4myplanet nous sommes collés.e.s à la piste. Cette fois c’est certain ça va durer un peu. Le Pot-au-noir ne nous a pas laissés passer, le groupe qui nous précède d’une poignée de dizaines de milles à peine a eu un pass all access.
Avec Manu nous avons passé la journée à régler et manœuvrer. À ce petit jeu nous savons que chaque mille parcouru vers le sud compte. Avec un peu d’est dans notre route pour ne pas retomber dans la gueule du loup.
Comme tu peux l’imaginer, nous nous languissons de sortir de là. 
Depuis le départ du Havre c’est notre troisième phase sans vent. D’abord le Breizh Pot-au-noir, puis la pétole au nord du Cap Vert et maintenant la vraie zone de convergence intertropicale.
Le regard fixé vers Fernando notre prochaine marque de parcours, il nous reste des kilos de courage et nous l’espérons quelques cartes en main pour aller jouer avec les camarades pas si loin devant.
Ce soir alors que je vous écris, le bateau joue à saute-mouton dans une mer mal rangée, les éclairs font place aux averses et vice et versa. Mon royaume pour 5 noeuds de vent!
With love,"


Alexia Barrier, skipper de l'Imoca Groupe Sétin - 4myplanet
10h00
Class40
09h30
Dans les quatre classes qui composent cette Transat Jacques Vabre 2021, tout peut encore arriver. En multicoque comme en monocoque, les leaders n’ont pas cédé leur place et donnent du fil à retordre à leurs poursuivants qui se battent pour réduire l’écart au premier. Ils s’accrochent et y parviennent. Il reste des manœuvres et décisions à effectuer, des trajectoires à dessiner, des bords de vitesse à profiter, la bataille fait rage.
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09h00
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Banque du Léman

"Je dois commencer par vous informer du décès de notre clavier principal… J'écris donc avec un petit clavier étanche de secours, beaucoup moins ergonomique.

Pour la première fois aujourd'hui nous avons eu un début d'aperçu de ciel d'alizés, ça faisait du bien de revoir le soleil après plusieurs jours sous une chape nuageuse de plomb ! Nous avons croisé nos potes de Rescue Ocean vers midi, même si nous sommes très contents pour eux qu'ils aient pu revenir ainsi dans le match, il n'est pas facile de digérer ce gros coup de sac météo intervenu à l'approche du Cap Vert qui a vu toute une partie de la flotte reléguée à plus de 150 milles autour de nous... Mais bon pas grand-chose à faire, ça fait partie des paramètres que nous ne maitrisons absolument pas donc nous nous concentrons sur ceux sur lesquels on peut agir. Régler nos voiles, essayer de trouver les bonnes bascules de vent, enlever les sargasses (et oui, déjà !) de nos appendices, répartir correctement les masses dans le bateau et recommencer le tout. La route est encore longue, nous allons donc rester bien mobilisés et concentrés et tenter de  recréer les écarts perdus !

Ah oui, autre chose à signaler, Simon m'a volé mon petit déjeuner ce matin ! L'ambiance se dégrade... Pour me venger j'ai décidé de sacrifier 1.5L d'eau douce pour me rincer après une bonne douche à l'eau de mer, la première depuis le départ ! Ça fait un bien fou ! Dommage que la ressource soit comptée car je reproduirais bien l'expérience tous les jours !"

Valentin Gautier, skipper du Class40 Banque du Léman.

08h45
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Entraide Marine

"Bonjour à tous !

Quelle Transat Jacques Vabre exceptionnelle ! Malgré le fait qu'elle soit exceptionnellement longue, elle reste exceptionnellement intéressante et riche en leçons. Nous sommes toujours hyper contents d'être ici. Nous oscillons entre les molles, un vrai Tetris mais c'est sympa.

Nous avons fait une visio avec Édouard Philippe, il va bien et il est à fond ! Nous voyions bien l'horizon) (comprendra qui a la ref).

D'après les routages Thim pourra faire ses partiels, il est content de commencer par la compta et le droit commercial dès le 6 décembre.

Nico, lui, pourra même profiter un peu de la Martinique avec sa famille avant de reprendre son poste de commercial chez Helvetia. 

Nous avons calculé la nourriture et l'eau, nous n’avons pas le droit à l'erreur, le timing est parfait. Nous espérons que tout le monde va bien."

Nicolas Lemarchand et Thimoté Polet, skippers du Class40 Entraide Marine.

08h30
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis La Boulangère Bio

"À l'heure où nous vous écrivons, notre bateau file au 275°... Le cap exact

vers l’arrivée ! Plaisir.

Petite galère à bord… Nous avons notamment tapé quelque chose qui a fait sauter le safran tribord. Heureusement c'est le "fusible", un bout facile à changer qui a cassé, la pelle de safran et tout le système associé sont intacts. Nous avons seulement ralenti le bateau, le temps de réparer rapidement le bout cassé.

À bord tout se passe à merveille. Aujourd'hui nous avons pris le temps de faire le point sur les quantités de gasoil et de nourriture. Nous étions satisfaites de constater que nous ne manquerons de rien jusqu'à l’arrivée (sauf d'un peu de chocolat... L'angoisse).

Nous évoluons dans le groupe de tête, c'est sympa et nos concurrents sont redoutables, ils ne lâchent pas un mètre. En parallèle, une nouvelle bataille a commencé : celle des algues. Nous avons été bien embêtées par le sujet aujourd'hui et cela ne devrait pas s'arranger sur la route, au contraire. Il va falloir jouer avec ce nouveau paramètre."

Amélie Grassi, skipper du Class40 La Boulangère Bio.

08h15
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis La Manche #EvidenceNautique

"Salut les terriens,

A peine entrés sur le boulevard alizéen, nous sommes tombés nez à nez avec les sargasses. Ces algues sont le cauchemar du navigateur, elles s'agglutinent en tas sur les appendices : safrans et quilles, et freinent le bateau dans sa progression vers la Martinique. Je pense qu'elles ont été semées sur notre route pour rompre la monotonie des alizés. Ainsi nos quarts sont rythmés par d'incessants ballets pour surveiller et nettoyer les précieux appendices du bateau, et gratter ainsi quelques dixièmes de noeuds de mieux que nos concurrents. Gare aux navigateurs endormis, la perte de vitesse peut-être très importante !

L'autre point qui nous occupe a été la fin des inventaires des consommables du bateau, car l'ETA en Martinique se précise, 2000 milles en ligne droite, soit moins d'une dizaine de jours si Eole ne nous abandonne pas (cette-fois).  Et nous sommes maintenant dans la gestion des stocks à bord car la course est plus longue que prévue, alors qu'aucun point de ravitaillement n'est possible. Seules notre maîtrise et notre bonne gestion nous permettront d'arriver à bon port sans soucis. Un peu comme un monde en vase clos, dans lequel l'avenir passerait par une meilleure gestion de la ressource. A méditer.

Sinon côté course, après la soupe à la grimace liée au retour de nos concurrents, nous sommes concentrés sur cette longue traversée de l'Atlantique, un grand jeu d'échec et de patience pour finir aussi bien classés que possible. Les coups sont nombreux, et les erreurs à éviter. Jamais nous n'aurions imaginés une fin de course aussi dense. Nous avons encore croisé de près Ian et Julien sur Crédit Mutuel. Et nous surveillons les autres qui ne sont pas très loin. Les places s'échangent selon les bascules de vent et les décisions d'empanner ou non.

Je retourne à mon quart, bonne veille à tous !"

Nicolas Jossier, skipper du Class40 La Manche #EvidenceNautique.

08h00
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Redman

"Salut la terre, 

Ça y est nous sommes dans les sargasses ! Depuis ce matin c'est assez souvent, peut être deux-trois fois par heure que nous enlevons des algues qui se coincent dans les safrans. Là c'est assez simple car nous avons un outil, une canne à algues que nous venons glisser le long du safran pour les enlever. Notre canne à algues est top compète ! Nous pourrions l’appeler « frappe qu'un coup » tellement elle est efficace, une seule passe suffit ! Merci à mon ami Tual et son équipe des Crazy Lobster ! Elle est légère et raide à la fois, et c'est d'une simplicité à manipuler. Pour les Algues qui se coincent dans la quille, c'est une tout autre histoire… Soit nous passons un bout appelé corde à noeuds, soit nous faisons giter fort le bateau de façon à ce que le haut de la quille sorte de l’eau…

Niveau stratégie notre petit coup dans les îles a été bénéfique sur le côté sportif, puisque nous croisions 4 milles devant Volvo avant de prendre cette option et hier soir nous croisions 20 milles devant eux... Soit un bon gain ! Par contre au niveau stress ça n’a pas été de tout repos... Mais bon au final nous ne pouvons être que contents. Nous avons eu notre première demi-journée ensoleillée mais les nuages sont vite revenus cet après-midi. Tout va bien à bord, l’ambiance est toujours bonne, malgré nos restrictions alimentaires. Nous avançons dans la bonne direction, pas très vite, mais nous avançons… La nuit est sans étoiles et pleine de nuages. La chaleur à bord du bateau commence à nous peser... Première douche pour moi, ça fait du bien ! Un autre homme. Nous n’avons toujours pas pêché de poissons volants et c'est bien dommage. Nous rêvons de pouvoir s'en faire un repas. Le vent rentre un peu donc je vais retourner sur le pont, après tout nous sommes en course, et il y a comme qui dirait une meute de concurrents affamés qui rêvent de prendre notre place."

Antoine Carpentier, skipper du Class40 Redman.

07h30
Ocean Fifty

Des nouvelles du bord - vacation de 4h50UTC depuis Koesio

"Nous essayons de gérer nos difficultés du moment au quotidien… Nous sommes sujets à des problèmes d’énergie. C’est-à-dire pas de dessalinisateur, pas de communication, pas de fichiers météo, etc. C’est tout une organisation pour aller jusqu’à l’arrivée en gardant toutes nos chances et nos ressources.

Il nous reste encore un deuxième passage de Pot-au-noir, et quelques petits coups à jouer sur nos camarades. Primonial est très rapide et ça a le don de nous énerver pas mal à bord. Ça nous pousse dans nos retranchements pour trouver le moyen d’aller encore plus vite. Nous avons hâte d’arriver pour pouvoir boire une grande gourde d’eau sans se poser de questions (rire). Mais nous vivons une belle transat."

Erwan Le Roux, skipper de l'Ocean Fifty Koesio.

07h15
Ultime

Des nouvelles du bord - vacation de 4h40UTC depuis SVR - Lazartigue

"Nous glissons le long de la zone interdite avec Banque Populaire XI en ligne de mire !

Nous donnons tout, nous avons fait pas mal d’empannage depuis hier après-midi. Et c’est particulièrement physique sur ce grand bateau, mais ça se passe plutôt bien. Nous avons hâte d’arriver, il y a des chances que les Ocean Fifty arrivent avant nous mais nous cravachons et nous allons essayer d’arriver dans la nuit de mardi à mercredi.

Le bateau est vraiment top, 820 milles en moins de 24h, il a un grand potentiel ! Dans les mois qui viennent SVR - Lazartigue va être encore plus rapide. Niveau rationnement tout est ok pour nous, c’est surtout la chaleur qui nous gêne… Mais comme nous allons assez vite c’est plutôt ventilé."

Tom Laperche, co-skipper de l'Ultime SVR - Lazartigue.

07h00

Le classement de 7h

Ultime
1. Maxi Edmond de Rothschild 
2. Banque Populaire XI
3. SVR - Lazartigue

Ocean Fifty 
1. Primonial
2. Koesio
3. Leyton 

Imoca 
1. LinkedOut
2. Apivia
3. Charal 

Class40 
1. Redman 
2. Volvo
3. Guidi