La Transat Jacques Vabre en temps réel
l'essentiel
- 23:18 - SVR - Lazartigue deuxième Ultime de la Transat Jacques Vabre
- 23:05 - SVR - Lazartigue au Diamant 37 minutes avant Banque Populaire XI
- 15:51 - Les premières réactions de Franck Cammas et Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild)
- 14:55 - Maxi Edmond de Rothschild vainqueur Ultime de la Transat Jacques Vabre
- 02:55 - Primonial vainqueur de la Transat Jacques Vabre en Ocean Fifty !
Les arrivées au ponton de SVR - Lazartigue puis Banque Populaire XI en direct
SVR - Lazartigue deuxième Ultime de la Transat Jacques Vabre
Les premières déclarations d'Armel Tripon et Benoit Marie (Les P'tits Doudous)
"Match-race sur la fin, c'était super sympa, un peu de piment sur l'arrivée. Ca remotive toujours d'avoir un bateau à côté. C'était très intense cette fin de course.
Nous sommes allés vite tout le temps. Il y a eu plein de super moments de glisse, de bagarre. Nous n'avions quand même pas beaucoup de milles dans les pattes, donc on tâtonnait quand même sur pas mal de choses, et dans les phases de transition ça peut faire la différence avec les autres. Nous avons été au contact avec des bateaux tout le temps, nous avons d'abord fait le match avec Leyton, puis nous avons fini avec Solidaires en peloton - Arsep. Ils nous ont bien collé, et après ils nous ont bien dépassé, j'avoue que nous étions un peu vexés.
Les conditions de la Transat étaient quand même assez idylliques, mais tu vis comme un chien dans la niche, tu ne peux jamais être debout, c'est usant."
Benoit Marie
"Je retiens de cette Transat mon premier équateur. Il y a eu un passage à niveau au Four, à la sortie de la Manche. Les gars qui avaient quelques dizaines de mètres d'avance sont partis avec le courant, et nous l'avons payé toute la course. Sur ce bateau, nous sommes sous l'eau en permanence, c'est l'enfer, il n'y a pas un endroit dans le bateau où tu peux être bien assis, debout, allongé... A chaque fois que tu passes la tête à l'extérieur de la niche, t'en prends plein la tête, toutes les 10 secondes j'étais obligé de nettoyer mes lunettes."
Les premières déclarations de Thibaut Vauchel-Camus et Fredéric Duthil (Solidaires en peloton - Arsep)
Thibaut Vauchel-Camus
“C’était long. Nous avons rebaptisé cette transat la TQVP, la ‘transat qui voulait pas’. Nous avons passé notre temps à y croire, à être dans le match et à se dire que ça ne passait pas pour nous. Nous y croyons, nous revenions, jusqu’à nous prendre 300 milles de retard dans les dernières 24 heures.
Nous avons pu faire un très beau match avec Les P’tits Doudous, avec qui nous avons pu énormément échanger à la VHF, nous nous voyons et pouvions nous raconter nos vies. Nous avons passé quatre jours à grappiller des dixièmes de milles.
Les conditions étaient certes faciles physiquement, mais c’était très difficile nerveusement parlant. C’était presque un peu frustrant car nous n’avons pas pu rentrer dans le dur, comme nous aimons tous les deux. Nous avons eu des moments durs dûs à des zones de vent mou. Ça offre un autre panel à la course au large. Il faut le prendre comme une spécificité qui a sa magie. Nous y avons toujours cru, nous n’avons pas de regrets !"
Fredéric Duthil
“C’est une transat qui était en effet assez longue. Nous avons fait beaucoup de portant puisque nous avons renvoyé les voiles de portant juste après le passage de la pointe Bretagne et nous les avons affalé à l’arrivée. C’est assez étonnant de faire une transat dans ces conditions, ça nous montre que le climat ne va pas bien. Normalement, à cette période de l’année, il y a des dépressions qui passent, il y a du vent, et là nous avons fait une transat en crocs du début à la fin.
La portion entre le Brésil et La Martinique était intéressante car nous ne l’avions jamais fait. Ça rajoute du match, encore plus du fait que les vents étaient faibles. Bravo aux gagnants, l’équipage Primonial, d’avoir mené cela tambours battants et à tous les équipages d’Ocean Fifty qui arrivent assez groupés et tous présents de l’autre côté. C’était un scénario de Solitaire du Figaro en plein mois d'août."
Les P'tits Doudous, 5ème Ocean Fifty de la Transat Jacques Vabre
Solidaires en Peloton - Arsep, 4ème Ocean Fifty de la Transat Jacques Vabre
Ce mardi 23 novembre, à 15 heures 16 minutes et 35 secondes en Martinique (20 heures 16 minutes et 35 secondes, heure métropolitaine), Solidaires en peloton - Arsep a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en quatrième position de la catégorie Ocean Fifty. Le duo Thibaut Vauchel-Camus - Frédéric Duthil aura mis 16 jours 6 heures 49 minutes et 35 secondes pour parcourir les 5 800 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 14,71 nœuds, mais il a réellement parcouru 6461,46 milles à 16,53 nœuds. Son écart au premier, Primonial, est de 17 heures 22 minutes 21 secondes.
Le classement de 20h
1. Maxi Edmond de Rothschild (arrivée le : 23/11 à 14h07HF)
2. Banque Populaire XI
3. SVR - Lazartigue
Imoca
1. LinkedOut
2. Apivia
3. Charal
Class40
1. Redman
2. Crédit Mutuel
3. Lamotte Module Création
Des nouvelles du bord - message depuis Seafrigo-Sogestran
Cédric Chateau, skipper du Class40 Seafrigo-Sogestran
Des nouvelles du bord - note vocale depuis Groupe GCA - 1001 Sourires
Gilles Lamiré, skipper de l'Ocean Fifty Groupe GCA - 1001 Sourires
Des nouvelles du bord - note vocale depuis Everial
Stan Thuret, skipper du Class40 Everial
Les premières réactions de Franck Cammas et Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild)
"Nous n'avons pas fait beaucoup d'erreurs, le bateau s'est bien comporté. 17 jours de course à fond, et nous arrivons avec un bateau à 100% de ses moyens. Vis-à-vis de la concurrence, nous ne savions pas ce que ça allait donner, et la confiance est montée de jour en jour. Hier nous avons eu un peu de stress, avec une situation météo compliquée pour nous. Nous sommes tombés dans une zone sans vent, et derrière ils ont gagné 200 milles en 12 heures, donc nous avons commencé à avoir peur. Mais finalement ils ont eu le même problème que nous beaucoup plus tard.
Le principal pour moi, c'est de toujours avoir une victoire de plus que Charles ! [rires ; Franck compte désormais 4 victoires, Charles 3, sur la Transat Jacques Vabre, ndlr] C'est vrai que c'est une course qui nous réussit bien. Ca a été un long fleuve tranquille, même si c'est de l'attention de tous les instants. C'est facile parce que ça a été bien géré, bien préparé, bien routé, et il faudra retrouver tous ces éléments-là à chaque nouveau départ de course."
Charles Caudrelier
"Nous arrivons en forme. Nous avons eu peur une fois, car nous avons eu une casse moteur, ça voulait dire que nous n'avions plus d'énergie. Nous avons regardé pour nous arrêter au Cap Vert, mais finalement nous avons réussi à réparer. Nous n'étions pas tout le temps à 100% du potentiel du bateau, mais pas loin. Il faut aussi féliciter nos routeurs météo à terre, parce que ça n'était pas toujours simple pour eux, ils ont vraiment fait un bon boulot. C'est la première fois que je vois Franck passer aussi peu de temps à la table à cartes pour commenter les choix.
Je crois que ça ne s'est jamais aussi bien passé entre nous deux, il n'y a pas eu de mauvais moment, c'était parfait. Nous étions en confiance mutuelle, en accord sur les décisions, sur la gestion du risque, sur les choix de voiles. C'est vraiment la maturité du projet, pas seulement de nous, mais de l'équipe aussi. Ca fait 3 ans que nous mettons tout ça au point."
Suivez en direct l'arrivée au ponton du Maxi Edmond de Rothschild
Maxi Edmond de Rothschild vainqueur Ultime de la Transat Jacques Vabre
Le classement de 14h
1. Maxi Edmond de Rothschild
2. Banque Populaire XI
3. SVR - Lazartigue
Imoca
1. LinkedOut
2. Apivia
3. Charal
Class40
1. Redman
2. Crédit Mutuel
3. Lamotte Module Création
Des nouvelles du bord - note vocale depuis Arkéa Paprec
Sébastien Simon, skipper de l'Imoca Arkéa Paprec
Le Maxi Edmond de Rothschild en approche de Fort-de-France
Des nouvelles du bord - message depuis La Boulangère Bio
"À bord de La Boulangère Bio, nous n'allons pas trop vite pour profiter du bonheur d'être en mer plus longtemps et nous faisons cap au sud pour éviter de voir les milles défiler trop rapidement.
Blague à part, la pénurie de chocolatines menace alors avec Marie nous restons accrochées au groupe de tête et essayons de gagner quelques milles lorsque c'est possible. Les fluctuations du vent et de la mer sont exigeantes, il faut être concentrées pour faire avancer le bateau et trouver la bonne trajectoire sur ce vaste plateau de jeu océanique.
Côté rythme, nous nous reposons le plus possible la nuit :
1. à bord nous avons tous tendance à l'oublier mais à la base la nuit, c'est fait pour cela
2. la journée il fait tellement chaud qu'il n'est pas simple de bien se reposer
3. nous aimons dormir
Mais ne vous inquiétez pas, lorsque l'une dort... L'autre veille ! Et pour tenir éveillées à 100% de nos capacités en pleine nuit, notre petit secret c'est le chocolat (un graaand merci aux parents de Kevin du 145 pour le chocolat offert au départ, si avec cela nous n’arrivons pas à rester devant lui, je ne comprends pas).
Bien que nous soyons un poil déçues de ne pas être plus à l'aise en vitesse, nous sommes convaincues que nous allons finir par trouver le mode d'emploi. La route est longue, tout reste à faire côté speed et stratégie !"
Amélie Grassi, skipper du Class40 La Boulangère Bio.
Des nouvelles du bord - message depuis Banque du Léman
"C'est un peu la guerre de Sécession ici, le nord et le sud s'affrontent... Pas question ici d'abolition de l'esclavage, juste de gagner dans l'ouest mais ce n'est pas simple, voici l'équation.
Si nous en croyons les fichiers, nous avons le choix entre une route plus courte (le nord) ou plus ventée (le sud). Le tout est donc de trouver le bon dosage là dedans. Toujours d'après ces fichiers, nous nous accordons à dire qu'à court ou moyen terme il faudra de toute façon plonger au sud... Seulement voilà, depuis plusieurs jours, nous avons l'impression qu'à chaque actualisation des fichiers, la plongée au sud est remise au lendemain, et en plus que le nord touche plus de pression que nous.
Bref, nous nous cassons bien la tête à essayer de détricoter ce bazar, nous tentons toujours de profiter des petites rotations de vent qui nous permettent de faire du sud sans perdre trop d'ouest mais nous avons la désagréable sensation que les fichiers se jouent de nous. Cela fait plusieurs fois que nous empannons, croyant que la grande bascule de vent qui nous ouvrira la porte du sud est arrivée. Mais à chaque fois, au bout de quelques dizaines de minutes, le vent retrouve sa direction d'origine et nous oblige à repartir au nord. À force d'investir dans le sud, ça agace un peu !
Sinon côté vie à bord, il commence à faire vraiment chaud ici ! Pas toujours simple de dormir dans le bateau même la nuit. L'enjeu majeur est d'arriver à garder la trappe avant ouverte afin de transformer notre four traditionnel en four à chaleur tournante, ce qui préserve un peu mieux les bouts de viandes que nous sommes... Il faut juste avoir le nez creux pour la refermer juste avant qu'une vague n'envahisse l'intérieur quand le vent remonte un peu !
Bon, je pense que je vais réveiller Simon pour empanner et repartir au nord, encore une fois, la porte du sud semble fermée..."
Valentin Gautier, skipper du Class40 Banque du Léman.
Des nouvelles du bord - message depuis Nexans - Art & Fenêtres
Fabrice Amedeo et Lois Berrehar, skipper de l'Imoca Nexans - Art & Fenêtres
Des nouvelles du bord - message depuis Leclerc Samsic
"Purée de patate douce qu'il fait chaud ! Si comme Guirec Soudée je voyageais avec une poule, j'aurais largement pu cuire un œuf sur le panneau solaire ! 45°C au plus chaud aujourd'hui ! La prochaine fois, j'installe la clim et un mini bar. D'ailleurs, il y a du Ricard en Martinique ?
Sinon, niveau régate bah nous n’avons pas choisi le bon endroit pour traverser le Cap Vert, du coup les copains sont repassés devant, et en plus ils prennent la grosse tête, ils ne répondent plus à mes messages, snif… Après une chouette dans le spi, c'est une espèce de grillon qui a élu domicile à bord ! Je vais aller me raser, on doit me confondre avec Noé là !"
Simon et Yannick Kervarrec, skippers du Class40 Leclerc Samsic.
Des nouvelles du bord - message depuis Crosscall
"Ça va pas mal à bord de Crosscall, nous nous battons pour essayer de garder le contact. Ça refuse, nous prenons, ça adonne, nous empannons... Pour optimiser le cap vers la Martinique. Quant à la stratégie à long terme, les fichiers sont tellement aux fraises sur la force du vent que c'est un peu compliqué d'aller le chercher d'un côté ou de l'autre du plan d’eau.
Sinon vous savez quoi ? Si si... Nous avons encore essayé de le réparer, oui lui, le grand spi... Pas mieux... Échec et mat ! Alors on fait du "triple" head... Nous empilons les voiles... Petit spi, J2 et Tourmentin, blanc noir orange, c'est bien joli…. Hier était une journée très intense socialement puisque nous avons croisé nos amis Jean et Rico, l'occasion d'un petit échange VHF bien sympathique, et de les féliciter pour leur belle remontada.
Au fait, nous vous voyons passer dans le ciel, à priori, il y a du mouvement entre le Havre et la Martinique !"
Aurélien Ducroz et David Sineau, skippers du Class40 Crosscall.
Le classement de 10h
1. Maxi Edmond de Rothschild
2. Banque Populaire XI
3. SVR - Lazartigue
Ocean Fifty
1. Primonial (arrivée le : 23/11 à 02h54HF)
2. Koesio (arrivée le : 23/11 à 05h22HF)
3. Leyton (arrivée le : 23/11 à 06h42HF)
Imoca
1. LinkedOut
2. Apivia
3. Charal
Class40
1. Redman
2. Crédit Mutuel
3. Project Rescue Ocean
Des nouvelles du bord - vacation de 5h00UTC depuis Charal
"Le vent est un peu revenu depuis une heure ou deux, donc ça avance un peu mieux. Moins d’empannage mais un vent beaucoup plus instable en revanche. Je préférais plus de manoeuvres et un schéma clair. Nous sommes toujours en mode attaque, nous ne restons pas trop loin d’Apivia mais ils accentuent un peu leur avance… Nous ne baissons pas les bras pour autant, mais des bateaux à 200 milles d’avance à ce moment de la course ça va être compliqué.
Sur les trajectoires nous avons fait une belle course, et nous avons fait de bons choix. Sur les allures de puissance nous manquons un peu de performance, nous avons du mal à le combler…Mais aujourd’hui nous sommes les trois leaders détachés à l’avant de la flotte. Nous prenons beaucoup de plaisir à bord, le bateau est en super état, et c’est top d’être là pour la bagarre. Mais c’était une Transat longue donc nous serons ravis d’arriver. Nous essayons de profiter des dernières heures mais nous sommes un peu excités de retrouver la terre aussi."
Jérémie Beyou, skipper de l'Imoca Charal.
Premières déclarations de Sam Goodchild et Aymeric Chappellier (Leyton)
Sam Goodchild
“Nous sommes moins fatigués qu’il y a quelques jours. Après le passage de Fernando de Noronha, nous avons fait des empannages pendant deux jours le long des côtes brésiliennes pour tenter de rattraper les autres. Nous avons trouvé un bon trou de souris pour passer le Pot-au-noir, ce qui nous a permis d’avoir un meilleur angle par rapport aux autres, ça nous a ramené dans le match.
C’était notre première transat sur ce support, ce n’est pas du tout le même exercice. Ce sont des bateaux extraordinaires qui peuvent aller très vite, donc il faut faire attention. Nous avons appris énormément de choses."
Aymeric Chappellier
"Nous savions d’entrée de jeu que tous les bateaux pouvaient gagner, nous avons bien vu sur l’eau qu’il y a eu pas mal de changements, donc une troisième place se savoure !
C’était très intenses avec tous les empannages, nous avons tout donné ! Nous savourons, tous les bateaux pouvaient gagner, il y a eu beaucoup de changements. Sur cette transat, je retiens qu’il fallait être lucide et très bon d’entrée de jeu. Les écarts se sont creusés rapidement et les deux ou trois milles perdus à Cherbourg nous ont coûté très cher. Nous sommes passés par tous nos états, de la peur, de la crainte, de la joie et celle de savoir revenir après dans le Pot-au-noir grâce à une bonne lecture de la zone de Marcel Van Triest, notre routeur.”
Des nouvelles du bord - vacation de 4h50UTC depuis Maître Coq IV
"Nous avons eu une bonne série d’empannages, tout va bien et surtout il fait chaud ! Belle mer, beau temps, quasiment sur la route de la Martinique. Nous nous tirons pas mal la bourre tous les 3 avec Fortinet - Best Western et Prysmian Group. Ça commence à durer un peu cette Transat donc nous serons contents d’arriver, le plus dur c’est surtout la chaleur et l’humidité.
Il y aura sûrement un changement de voile proche de l’équateur, et puis nous allons continuer à reprendre des milles surtout. En tout cas, l'ambiance est super à bord et nous tournons bien sur le bateau."
Jean-Marie Dauris, co-skipper de l'Imoca Maître Coq IV.
Des nouvelles du bord - vacation de 4h40UTC depuis Seafrigo - Sogestran
"En ce moment les vents sont assez variables et assez est, nous avons fait pas mal de sud pour profiter de la bascule. Nous ne surveillons personne en particulier, nous essayons de bien faire avancer le bateau surtout. Nous sommes à vue de Banque du Léman et d’Edenred et c’est sympa.
Nous touchons de bonnes vitesses et on s’en sort bien par rapport aux stars de la série. Ça se passe très bien à bord mais nous n’avions pas trop de doute. Nous aimons être en mer mais les meilleures choses ont une fin, et nous avons quand même hâte d’arriver en Martinique."
Cédric Château, skipper du Class40 Seafrigo - Sogestran.
Leyton, troisième de la Transat Jacques Vabre en Ocean Fifty
Des nouvelles du bord - Vacation de 4h30UTC depuis Saint-Yves Services Odegam
"Des conditions clémentes, nous passons un bon moment après avoir été super bien accueillis au Havre. Nous nous recalons, nous faisons un peu de sud pour toucher des Alizés. Nous surveillons nos concurrents de derrière, ils risquent de toucher les alizés en même temps que nous et de revenir, mais nous restons dans le match.
Nous faisons attention à nos ressources à bord, nous surveillons notre quantité d’eau, nous gérons tout ça. Nous devrions arriver au bout sans toucher aux réserves. Le but c'est d’arriver le plus vite possible en Martinique c’est sûr mais nous profitons bien en mer, et nous sommes accompagnés par pas mal d’animaux marins en plus."
Hervé Thomas, skipper du Class40 Saint-Yves Services Odegam.
Les premières réactions de Erwan Le Roux et Xavier Macaire (Koesio)
Erwan Le Roux
“Nous avons fait une super course avec Xavier à bord de Koesio. Nous n’avons rien lâché, nous avons animé le débat et avons joué les premiers rôles. Ça s’est ensuite joué à Tenerife, à Madère, où Primonial a choisi une autre option et a eu jusqu’à 200 milles d’avance. Ils ont super bien navigué, ils ont été vite tout le temps et ils méritent leur victoire. J’ai été subjugué par leur vitesse et par leur réussite stratégique. Bravo à eux.
Pour qu’il y ait une belle régate, il faut des bons concurrents et je pense qu’avec Leyton, Primonial et Solidaires en Peloton - Arsep, et toute la classe de manière générale, c'était assez serré. Il n’y a pas eu de gros écarts et la régate a été intense. Cette deuxième place nous va a merveille."
Xavier Macaire
“Super satisfaisant. Nous avions envie de bien faire, mais nous ne savions pas trop comment nous situer. Très vite, dès la première nuit, nous étions aux avant-postes, puis au bout de deux jours nous étions en tête. Nous y sommes restés quelques jours. Ce fut une belle aventure, un eau bateau, un beau partenaire, un beau skipper, une belle course, je suis ravi ! Je suis très content de cette participation avec Erwan, sur ce bateau formidable et ce parcours gigantesque.
Nous avons bien donné tout en nous préservant. Une transat, c'est éprouvant. Maintenant, nous avons l’habitude et ça devient une normalité. Mais ça ce l’est pas. Ça reste une épreuve éprouvante pour le corps, la fatigue, dans des conditions humides et chaudes avec des efforts à faire dans les manoeuvres, des réflexions à avoir dans les stratégies. Pour autant, nous arrivons lucides et frais et je pense que c’est ce qu’il faut faire pour faire un résultat.
Ça fait toujours quelque chose d’arriver d’une transat, il s’est passé beaucoup de choses. C’étaient quinze jours de régate qui marquent une vie donc forcément ça fait quelque chose d’arriver."
Le classement de 6h
1. Maxi Edmond de Rothschild
2. Banque Populaire XI
3. SVR - Lazartigue
Ocean Fifty
1. Primonial (arrivée le : 23/11 à 02h54HF)
2. Koesio (arrivée le : 23/11 à 05h22HF)
3. Leyton
Imoca
1. LinkedOut
2. Apivia
3. Charal
Class40
1. Redman
2. Volvo
3. Crédit Mutuel
Koesio deuxième de la Transat Jacques Vabre en Ocean Fifty
Koesio au Diamant, dans une heure sur la ligne
Les premières réactions de Sébastien Rogues et Matthieu Souben (Primonial)
Sébastien Rogues
“Nous sommes heureux des efforts qui ont été menés pendant quinze jours. Nous nous sommes donnés sans rien garder. Tout ce qu’on avait nous l’avons livré sur la course et ça a payé. Puis avoir passé quinze jours sur le bateau avec Matthieu c’était génial.
La différence s’est faite dès le départ, avec cette dorsale dans le golfe de Gascogne ou certains bateaux ne se sont jamais remis. Puis elle s’est faite aux Canaries, à Madère. Ensuite, le Pot-au-noir a été compliqué avec cette onde d’est qui nous a cause beaucoup de soucis. Pour finir, la deuxième partie, ou si tu n’aimais pas les empannages, ce n’était pas une transat pour toi. C’était un peu long, il fallait sans cesse empanner, il fallait beaucoup de rigueur. Je crois que c’est un tout.
Nous arrivons avec un bateau qui n’a subi aucune casse. Je peux peut-être vous dire que nous avons perdu le capuchon du stylo, mais ça s’arrête là. C’est grâce à l’équipe qui a fait un travail exceptionnel sur le bateau depuis un an et c’est sûr que ça a énormément joué."
Matthieu Souben
“Tout se relâche, l’aventure humaine, sportive, c’est plein d’émotions qui nous traversent en même temps. Je pense que nous rendons une très belle copie sur cette transat, donc c’est aussi le plaisir du travail bien fait.
C’est toute une équipe qu’il faut féliciter aujourd’hui car nous sommes deux sur le bateau, mais il y a des gens à terre qui nous ont suivi jour et nuit, et qui étaient toujours là.
Nous ne nous attendions pas à ce que cette course soit facile. Nous savions que cela allait se jouer à l’engagement, à la qualité des trajectoires, sur le matériel. Aujourd’hui, c’est tout cela qui paye. Nous sommes vraiment très très contents, cette victoire est belle.”
Arrivée au ponton de Primonial en vainqueur
Primonial vainqueur de la Transat Jacques Vabre en Ocean Fifty !
Suivez l'arrivée au ponton de Primonial en direct
Koesio et Leyton sont les prochains attendus
Primonial sur la ligne d'arrivée dans 2 heures !
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