La Transat Jacques Vabre en temps réel

mercredi 24 novembre
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19h18
Imoca
 
18h45
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Freedom

"Hello les amis. Depuis 2 jours nous glissons tranquillement dans ce qui ressemble à un alizé timide. Nous avons du vent entre 10-13 nœuds nord-est. Nous suivons de près les rotations de vent pour essayer de toujours être sur le bord le plus rapprochant, sachant que comme pour le peloton de tête, notre route passera par le Sud. Pas facile cet exercice d'être sur le bord rapprochant en fonction du vent parce qu'il varie beaucoup. Parfois nous avons l'impression de faire le super coup et d'empanner au bon moment et 30 minutes après, il tourne de nouveau et nous nous disons que nous aurions mieux fait de ne pas empanner. Il faut dire que les empannages sont vraiment pénibles, surtout la nuit. Nous avons moins de choses à matosser et les ballastes sont souvent vides ! C'est la chaleur et la lourdeur à l'intérieur du bateau qui font qu'au bout de 5 minutes de matossage nous sommes en nage. La prochaine fois j'emmène un ventilo.  La nuit, il est compliqué de trouver le sommeil après un empannage car nous sommes tous collants et en chaleur. Un peu comme l'été quand nous sautons dans la douche froide juste avant d'aller au lit, sauf que nous n’avons pas de douche froide. En parlant d'empannage nous avons vécu notre plus grosse plantade ce Lundi 22. Nous sommes sortis de l'archipel du Cap vert par le sud-ouest, au nord-ouest des îles Brava et Fogo. Les GRIB indiquaient un renforcement du couloir du vent à cet endroit, aux alentours de 20 nœuds. Nous avons donc déboulé toutes voiles dehors et avec le grand SPI. Le vent est monté jusqu'à 30 nœuds et la mer était très formée. Vers 16h, nous devions choisir entre continuer au sud et se rapprocher du dévent des îles pour empanner (la solution sage) ou empanner dans 25 nœuds avec grosse mer (la solution offensive). Un peu en état de grâce et confiants, nous avons opté pour la solution offensive. Nous avions matossé et ballastés sous le vent, nous allions lancer l'empannage et nous partions au tas dans une raffale. Nous rétablissons le bateau et là énorme cocotte du SPI dans l'étai et dans la trinquette enroulée. Nous avons pris une heure pour affaler le spi et la trinquette en même temps car nous ne pouvions les dissocier. Nous avons bourriné, j'avais les avants bras tétanisés à force de tirer. Après nous avons mis 1 heure à démêler Spi, trinquette et chaussette. Nous avons gardé le "fighting spirit" et renvoyé le spi medium dans la foulée, après avoir empanné sans spi. Dans la nuit, nous avons démêlé le SPI et la chaussette, coller des patchs sur deux accros dans le SPI (nous nous en sortons bien). Hier matin (le 23), au lever du soleil, nous avons rechaussé et renvoyé le grand SPI. Ensuite j'ai hissé Thibaut dans le mât pour passer la drisse de trinquette, qui était sortie de la poulie et nous avons renvoyé la trinquette. Nous avons tiré beaucoup d'enseignements de cette manœuvre, de ces conséquences et des réflexes que nous n’avons pas eus. Nous y avons laissé beaucoup d'énergie et avons perdu une vingtaine de miles sur nos concurrents. Les jours qui viennent s'annoncent calmes, monotones et chauds. Nous passons à des quarts de 3 heures, histoire de casser la routine. Nous allons être au taquet sur les réglages et surveillons ces fichues Sarguasses qui nous ralentissent constamment en se bloquant dans nos safrans ou dans la quille. Cette nuit, nous avons eu les deux safrans, chacun leur tour et ce matin la quille, qui était pleine. Ca se voit directement sur la performance du bateau, nous perdons jusqu'à 1 nœud de vitesse. Parfois nous arrivons à nous en débarrasser facilement, parfois nous passons plus de temps. La nuit, la manœuvre n'est pas simple et nous avons tordue notre canne à algues. C'est fou comme un petit paquet d'algues peut se transformer en ancre flottante. Il y en a déjà partout à la surface de l'eau alors que nous sommes à 1700 miles de la Martinique. La pêche à la sargasse va être l'activité principale des prochains jours. Les poissons volants continuent de nous accompagner avec leurs vols impressionnants. Certains font des dizaines de mètres. Je les trouve hostiles à mon égard car la nuit ils sautent au dessus du bateau et me frôlent le visage plusieurs fois à haute vitesse. Une nuit, il y en a un qui a rebondit sur ma joue, avant de finir dans l'eau. J'en ai eu un qui est rentré dans mon short pendant l'affalage de la cocotte. J'ai poussé un hurlement pas très viril, c'est que ca frétille hahaha. Si j'en prends un dans le PIF je sens que ça va piquer. Quelques oiseaux par ci par là. Nous regrettons un jeu de cartes ou un Yams. Nous lisons et nous pensons beaucoup à cette aventure, notre chance d'être là, nos projets futurs, nos proches, nos rêves... Ça faisait longtemps que nous n'avions pas eu autant de temps avec nous mêmes et pour nous mêmes. Je prends plein de bonnes résolutions, j'aime ces longs moments sur l'eau à ouvrir les tiroirs de mes souvenirs et remplir ceux du futur. Je pense beaucoup à mes enfants, ce que je veux leur transmettre avec Olivia, ce qu'ils vont devenir, quel monde et quelle planète nous allons leur laisser. Ma fille représente les sacrifices que j'ai dû faire pour participer à cette aventure car je n'ai pas encore passé assez de temps avec elle. J'ai hâte de me rattraper. Heureusement elle ne s 'en souviendra pas. Je rêve d'une salade bien fraîche, avec 1L de bière congelée, les pieds dans le sable. Martinique nous arrivons, alors dépêchez vous de finir vos grèves et de vous débarrasser du COVID ! Il vous reste 1 semaine.”

Thibaut Lefévère, skipper du Class40 Freedom
18h22
Imoca

Des nouvelles du bord - message depuis Compagnie du Lit - Jiliti

"Bom dia ! Ces dernières 48 h depuis la sortie du Pot-au-noir ont été assez rapides, voir avec de belles moyennes pour notre monture, au réglage, sur la tranche, à essayer de grappiller la moindre longueur. Vivre sur les portières n'est pas simple, le bateau trempé, tout glisse et les déplacements sont très compliqués à l’intérieur comme à l’extérieur, alors les mains courantes servent tellement que j'ai l'impression de redevenir un primate en suspension. Donc hier il s'est passé plein de choses. Nous avons franchi l’équateur et au vu de nos multiples passages, à Erik et à moi, pas de bizutage, si ce n'est cette petite bouteille de vin, spécialement conservée pour l'occasion. Nous avons donc procédé à la traditionnelle cérémonie des remerciements : l'Océan Atlantique nord, notre fidèle destrier, et nous aussi parce que, quand même… La cérémonie s'est achevée sur un délicieux plat Delisec d'Anne-Lise (nous nous régalons depuis le départ avec ses déshydratés maison) d’ailleurs quand nous avons faim, nous l'appelons : Anne-Lise ! Anne-Lise ! Notre façon à nous de chercher Anne-Lise dans le bateau, le sac avec tous les mets, se déplaçant au gré du matossage. Nous avons enchaîné les jours compliqués avec du repos tout relatif, bien bousculé par les efforts que requiert notre animal : un Imoca quelque soit sa génération, c'est du lait sur le feu, un gamin téméraire en bas âge et qui aime faire l'équilibriste alors nous restons éveillé et concentré !!! Nous sommes en garde alternée… L'autre jour, nous avons eu une rencontre bizarre. J'étais sur le pont et je suis devenu fou quand j'ai vu un bateau en bois type pêche, le « Enzo Gabriel » à la dérive. Il m'a surpris car pas loin de notre route. Bien-sûr mon radar était éteint, alors nous avons décidé de nous dérouter pour voir s'ils avaient besoin d'aide. En approche, pas un seul signe de vie à bord, nous nous faisions plein de films dans ce cas-là, puis jusqu’à s'en approcher. Nous avons hurlé et une tête, visiblement sortie de la sieste, nous a fait coucou, pas des grands signes de détresses, non, un geste comme ça, comme si c'était normal pour un bateau d'être à la dérive à 250-300 milles de tout lieu habité, moteur éteint, à la sieste, sans émission AIS ou autre. En tout cas, cela été pour nous un rappel à l'ordre. Il nous faut être plus vigilants... Nous avons cogité : «  mais que font-ils là ? Passeur, contrebandier, nomade des mers... » Un mystère… En fin de journée, j'ai entrepris le travail que j'avais sur le bureau depuis quelques jours : la réparation de notre outrigger bâbord qui allait céder sous la pression de l'écoute de spi. Ce sont des tubes en carbone que nous mettons en place pour les voiles de vent arrière et qui permettent d'écarter l’écoute de la coque du bateau et d'augmenter le couloir de vent entre la grande voile et la voile d'avant. C'est technique mais important !!! Donc atelier strat', résine, carbone, séchage et remontage sur mon quart de nuit. Quart qui était, soit dit en passant, vraiment top. Le bateau a glissé sous une nuit américaine, éclairée par la lune, tête en bas, des grosses accélérations dans le bon sens de la houle, un bonheur, une des raisons pour laquelle j'aime ça, la locomotive lancée dans le noir, c'est magique. Au petit matin, nous avons contourné l’archipel de Fernando de Noronha, qui a l'air magnifique. J’étais ému car nous le voyons souvent sur les cartes, j’étais passé à 8 milles au large pendant ma Mini-Transat mais jamais contourné comme cela, avec le regret du coureur au large, qui est de ne pas s’arrêter. Mais c'était beau, alors bon. Maintenant c'est spi, cagnard, mise en place de pare-soleil, direction Madinina ! Tout va bien à bord, les déglingos continuent à sévir à bord ! Alors nous réglons et nous rions… Merci pour tous vos messages d'encouragement qui nous sont transmis à bord, cela fait chaud au cœur.. Prenez soin de vous ! TCHUSS.”

Clément Giraud, skipper de l'Imoca  Compagnie du Lit - Jiliti
17h43
Ocean Fifty
Dans chacune des quatre classes de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre, un défi chronométré attribue le Trophée Rocher du Diamant Caraïbe Price au bateau le plus rapide sur le tout dernier tronçon du parcours. En Ocean Fifty, le vainqueur du Trophée, Solidaires en peloton - Arsep a mis 43 minutes et 32 secondes pour rallier la ligne d'arrivée, depuis le Rocher du Diamant.

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17h30
Ocean Fifty

Les réactions à l'arrivée de Arkema 4

Quentin Vlamynck

“Nous sommes très frustrés d’avoir fini septièmes, mais c’est le jeu. Il y a une très belle classe, des très bons marins, de vrais professionnels. Il faut savoir apprendre de ses défaites et je pense que nous avons eu beaucoup d’apprentissages en vue de l’année prochaine. Il y a aussi eu plein de points positifs. C’était la première transat de ce bateau, nous avons su résoudre tous les petits problèmes techniques qui nous ont pénalisé sur le moment pour aller vite. Notre binôme a bien fonctionné à bord. Nous n’avons pas toujours été récompensé, mais c’est le jeu de la régate.”

Arriver de l’autre côté avec ces bateaux est dur. Je tiens à féliciter tous les marins de la classe. Après ça a été dur tous les jours, nous dormions peu, nous avons dû partager un seul repas ensemble. Il faut toujours faire attention car le danger est tout le temps présent. Ça a parfois été long car nous n’avons pas pu régater avec les autres tout du long. Ça fait du bien de parfois prendre une petite claque, ça permettra de revenir plus forts."

 

Lalou Roucayrol

“Nous ne sommes pas partis avec les conditions que nous souhaitions avoir. C’était ma dixième Transat Jacques Vabre, et même si ce n’était pas le même parcours, globalement nous nous attendions à avoir des conditions un peu plus viriles. Nous avons eu de la pétole dès la sortie de la Manche donc nous n’avions pas équipé notre bateau pour ces conditions là. 

Cette transat était ma dernière transat en double sur un multicoque aussi engagé que l’Ocean Fifty. J’ai couru ma première transat en 1995, j’ai vu l’évolution de ces machines. Ça demande énormément de vigilance et de stress et je pense que passer un certain âge, il est temps de passer à des bateaux plus sages comme des monocoques. Je continuerai de naviguer en équipage sur ces bateaux car c’est extraordinaire.”

17h08

Le classement de 17h

Ultime
1. Maxi Edmond de Rothschild (arrivée le : 23/11 à 14h07HF)
2. Banque Populaire XI
3. SVR - Lazartigue

Imoca 
1. LinkedOut
2. Apivia
3. Charal 

Class40 
1. Redman 
2. Volvo
3. Banque du Léman
16h45
Class40

Des nouvelles du bord - note vocale depuis Avanade

"Ça va très très bien à bord d’Avanade, il fait beau, il fait chaud mais par contre ça manque de vent et ça doit être la même chose pour tout le monde, nous avons un rythme qui nous convient bien. Tous les jours passent mais ne se ressemblent pas forcément trop donc tout va bien. Nous naviguons un peu tous groupés, jusqu’au Cap Vert, il y avait un gros groupe de tête et maintenant il y a un groupe de tête avec un groupe de poursuivants, c’est un peu comme au Tour de France. Nous, nous accrochons, nous pouvons valider pas mal de choix sur la vitesse, nous pouvons s’étalonner, ça nous va bien. Nous préférons être dans le groupe de tête plutôt que dans le groupe de poursuivants, mais nous n’allons pas nous plaindre et nous nous accrochons jusqu’au bout. Nous sommes satisfait de notre place parce que nous nous étions fixé comme objectif la première moitié de tableau et que là, être dans les 20 c’est bien même si la course n’est pas encore terminée. Après nous avions fait un bon début de course et après les Canaries nous avons fait une ou deux petites erreurs de route, surtout au Cap-Vert où nous avons fait une grosse erreur en voulant passer à l’intérieur, c’est là que nous nous sommes fait distancer. Nous voyons que Milai, qui était devant nous, va moins vite que les nouveaux bateaux mais nous sommes satisfaits de là où nous sommes. La route est plus longue que prévu mais pour le moment, il n’y a pas de rationnement particulier, à part sur le sucré où nous nous sommes dit que nous ne toucherions pas aux plaquettes de chocolat avant les 1500 milles avant l’arrivée. Manque de chance, nous avons voulu le faire ce matin mais il a fait trop chaud, donc tout a fondu. Il y a sept plaquettes de Nutella dont nous ne savons pas quoi faire mais nous continuons de manger à notre faim, nous buvons beaucoup plus d’eau parce qu’il fait vraiment chaud mais normalement ça devrait le faire.”

Maxime Cauwe et  Jules Bonnier, skippers du Class40 Avanade

16h11
Ocean Fifty

Arkema 4 7ème de la Transat Jacques Vabre en Ocean Fifty

Ce mercredi 24 novembre, à 11 heures 08 minutes et 09 secondes en Martinique (16 heures 08 minutes et 09 secondes, heure métropolitaine), Arkema 4 a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en septième position de la catégorie Ocean Fifty. Le duo Quentin Vlamynck - Lalou Roucayrol aura mis 17 jours 2 heures 41 minutes et 9 secondes pour parcourir les 5 800 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 14,00 nœuds, mais il a réellement parcouru 6547,98 milles à 15,94 nœuds. Son écart au premier, Primonial, est de 1 jour 13 heures 13 minutes 55 secondes.

15h58
Ocean Fifty
La flotte entière des Ocean Fifty sera bientôt réunie à Fort-de-France. Arkema 4, le 7ème bateau de la catégorie, est attendu dans moins d'une heure sur la ligne d'arrivée. Il a franchi le Rocher du Diamant à 10h04 heure locale (15h04 en métropole).
15h46
Class40

Des nouvelles du bord - note vocale depuis La Boulangère Bio

"Pour l’ambiance à bord, nous pourrions dire mi-figue mi-raisin, nouvelle expression trouvée par Marie Riou. D’un côté c’est assez studieux et pas très léger parce que nous n’arrivons pas à avancer aussi vite que nous voudrions, puis ça revient par derrière. Forcément nous ne sommes pas très contentes, après nous aimons faire du bateau, nous faisons du portant sous le soleil, les blagues sont encore au rendez-vous et l’ambiance entre nous en soi est bonne. Pour Marie, la transat Jacques Vabres c’est du temps pour soi, une aventure humaine et sportive. Sinon, pour nous c’est une course mythique, comme un rêve d’enfant, même si tout ne se passe pas comme nous le voulons, nous sommes très contentes d’être ici pour batailler avec nos copains. Nous sommes assez fiers de suivre ce parcours, nous avons une ETA le 29 Novembre, à 20h05 nous ne pensions pas que la course allait durer aussi longtemps mais du coup, vu que nous avions un peu peur, nous avons emmené un peu plus que ce qu’il nous fallait. Nous ne nous rationnons pas du tout. A l’heure où je vous parle, nous avons déjà fait deux plats lyophilisés dans la journée et nous grignotons et ce n’est pas fini. En terme de charge moteur, nous sommes tranquilles parce que nous avons pas mal de gasoil et nous avons pas mal de panneaux solaires à bord. Pour les vêtements, nous faisons des petites lessives qui sèchent rapidement en ce moment, nous ne devrions manquer de rien jusqu’à l’arrivée et ça c’est une très bonne chose.”

Amélie Grassi; skipper du Class40 La Boulangère Bio
15h01
Imoca

Des nouvelles du bord - note vocale depuis Initiatives Coeur

"Nous faisons actuellement des moyennes entre 18 et 19 nœuds donc ça fait du bien. Le Pot-au-noir a était très difficile, nous avons eu d’énormes grains et beaucoup de changements de direction, avec différents empannage et différents changements de voile. Il y avait beaucoup de pluie, c'était dur nous avons réussi à récupérer un petit peu depuis ces deux derniers jours. Maintenant nous allons tout droit, nous allons vite, nous avons chaud sur le bateau. Arkéa Paprec n’est pas très loin devant nous, depuis Fernando nous avons réussi à maintenir voir raccourcir l’écart entre eux et nous et ce matin nous avons récupéré quelques milles notre objectif est de les rattraper entre maintenant et l’arrivée. Nous nous sommes demandé si ça allait être des conditions difficiles vu que là nous faisons de la vitesse mais pour le moment nous arrivons à tenir le rythme, nous sommes à fond, ce n’est pas gagné mais nous faisons tout pour les rattraper. Il y a aussi des possibilités que Corum revienne sur nous donc nous devons maintenir aussi l’écart avec eux. C’est chouette d’avoir une course comme celle-ci jusqu’à l’arrivée, nous avons encore beaucoup de nourriture donc il n’y a aucun problème là-dessus. Nous avons des routages qui nous amènent à Fort-de-France dans à peu près trois jours. Nous avons hâte de découvrir la Martinique, de retrouver nos familles qui nous attendent là-bas. Il y a une petite fille qui s’appelle Gina qui a été opérée à Fort-de-France, qui va venir nous accueillir. C’est super de rencontrer une fille qui a été sauvée par l’Initiative Cœur. Jusqu’ici la course a été géniale, nous avons été à fond dès le début, toutes les heures et tous les jours. Nous sommes contents de notre classement, je trouve que nous avons plutôt bien navigué. Le bateau est super bien géré, nous n’avons pratiquement pas eu de problème technique, il y a une ambiance sympa à bord, ça se passe super bien avec Nico et moi. Notre duo est très efficace et c’est très agréable de naviguer avec lui, nous partageons les choix, les décisions, les réglages. Nous essayons toujours de chercher à faire le mieux, toujours dans une bonne ambiance. Nous avons bien rigolé et nous avons pris soin l’un de l’autre, c'est très important dans un duo. C’est un bilan très positif pour l’instant."

Sam Davies, skipper de l'Imoca Initiatives Coeur
 
13h40
Imoca

Des nouvelles du bord - message depuis Fortinet - Best Western

"Aujourd'hui, c’est un petit mot de la matinée et non pas de la nuit. Ce matin sur le pont avec Romain, nous nous sommes dit que l’année qui venait de s’écouler était certainement celle des plus agréables sur l’eau, depuis le début de la course. Une nuit pas trop instable, des conditions maniables qui font que nous pouvons mettre le nez dehors et que nous pouvons profiter de l’environnement. Les températures sont douces, il n’y avait pas trop de nuages, nous voyons bien les étoiles, au fur et à mesure de la nuit la lune se lève, nous avons pu chacun faire des période de sommeil un peu plus long que d’habitude. Nous étions d’accord pour dire que nous avions passé une bonne nuit et maintenant nous avons passé une bonne journée.”

Sébastien Marsset, skipper de l'Imoca Fortinet - Best Western
13h17
Imoca
 
12h30
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Up Sailing

"Bonjour la Terre,

Il parait que les premiers célèbrent déjà leur arrivée... Bravo à eux ! Pour notre part, l'issue reste encore loin. Mais nous avons passé le Cap Vert avant hier et ça, ça fait beaucoup de bien au moral : c'est maintenant la dernière droite. Enfin, droite, je m'entends... ^^ Nous vivons maintenant avec la chaleur (un peu accablante en journée), les poissons volants et les sargasses. Un calamar a même atterri sur le roof, drôle de rencontre... « Bonjour monsieur, circulez ».

Pour l'instant, les conditions nous permettent de tenir avec notre seul spi restant (le grand, qui est un spi de petit temps). Nous n’avons pas dépassé les 25 nœuds au portant depuis que l'autre (le spi lourd pour la brise) s'est intégralement déchiré. Tant mieux. C'est un facteur avec lequel nous devrons composer jusqu'à l’arrivée... Autant dire que nous prenons un grand soin du grand spi car sans lui, la route deviendrait encore plus longue ! Mais pour l'instant, aucun risque : nous sommes dans une zone mooooolle depuis hier et nous ne sommes pas prêtes de déchirer des voiles dans ces conditions ! Le soleil monte dans le ciel, il va être l'heure de se tartiner de crème et de continuer à barrer, barrer, barrer."

Julia Virat, co-skipper du Class40 Up Sailing.

12h00
Class40
 
11h45
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis La Boulangère Bio

"Salut salut !

A bord c’est sympa, nous poursuivons dans notre option sud. Nous avons un peu plus d’air et le bateau file à des allures un peu plus soutenues. Après c’est un sacré casse-tête de savoir à quel moment nous allons faire nos retours en tribord pour gagner dans l’ouest, ça n’est pas simple. Tous nos petits camarades se posent la même question ! Là nous cherchons le juste milieu. En attendant, la nuit est belle, nous avons une grosse lune assez haute. Il n’y a même pas besoin de frontale, nous y voyons comme en plein jour !"

Amélie Grassi, skipper du Class40 La Boulangère Bio

11h30
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Crédit Mutuel

"Ce soir, nous sommes rentrés dans un terrain de tennis de sargasses ! La quille était recouverte de dizaines de kilos de ces satanées algues. Du coup nous nous penchons un peu sur la question, et nous essayons d'analyser le peu d'infos que nous avons récupérées pour estimer la position des bancs principaux. En effet, sur les cartes dont nous disposons, nous estimons croiser un banc de sargasse de 100 milles par 250 milles de côté. Si nous pouvions éviter de rentrer là dedans ce serait mieux. Nous avons la position approximative de ce banc le 1er novembre, puis le 15 novembre... Nous essayons de dessiner sur notre carte la position actuelle imaginée... Au Moins ça occupe. Mais je vous laisse pour aller nettoyer la quille… Passionnant !"

Ian Lipinski, skipper du Class40 Crédit Mutuel.

11h24
Class40
Pluie de poissons volants à bord du Class40 Volvo
11h15
Class40
 
11h00
Le ponton d’honneur et la baie de Fort de France se remplissent de multicoques de course de toutes tailles venant de boucler la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre. De jour comme de nuit, les arrivées sont festives et les bateaux sont accueillis chaleureusement. Le premier Imoca se rapproche de la Martinique et doit arriver à Fort de France dans la nuit. La course se passe maintenant au milieu de l’Atlantique, et au contact dans la flotte des Class40.
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10h45
Imoca

Des nouvelles du bord - message depuis Prysmian Group

"Nous franchissons la zone du Pot-au-noir du sud vers le nord. Franchement, en faire deux d’affilée comme ça c’est quelque chose. C’est très fatigant, et surtout la résistance à la chaleur est la partie la plus compliquée. Nous espérons y sortir assez rapidement, pour retrouver l’alizé de l’hémisphère nord assez établi et des températures un peu plus clémentes. Travaillez bien, et prière, la prochaine fois un seul pot cela suffit !"

Giancarlo Pedote, skipper de l'Imoca Prysmian Group

10h30
Imoca

"Enfin une nuit sous les étoiles après 24h de gros gros grain ! Hier soir il tombait des trombes d’eau (avec le vent dans tous les sens !) Là, après un coucher de soleil magnifique, je suis émerveillé par un ciel plein d’étoiles, surtout que la lune n’est pas encore levée, (la seule lumière artificielle viens de nos afficheurs et nos feux de navigation) je les vois super bien. La plus brillante est Saturne qui est sous le spi, dans notre sud-ouest. Je pense que dans une heure la lune va se lever et éclairer la reste de la nuit ! Tout va bien à bord ! Nous avons passé une bonne journée avec quelques empannages et changements de voiles suite au passage des grains. Et quand le vent est plus stable nous nous reposons. Il fait toujours super chaud mais avec les ventilo c’est possible de dormir même en plein milieu de la journée."

Sam Davies

10h15
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Lamotte - Module Création

"Hello!
C’est vraiment top cette régate . Être autant au contact après 17 j de course. 
Nous sommes très contents d’être revenus dans le match. Les heures qui suivent vont être déterminante avec les croisements des bateau nord/sud.
Et c’est très cool de vivre la bataille de l’intérieur plutôt qu’être spectateur 30 miles derrière. .
Les soirées et nuits sont magiques  avec la lune et les températures agréables . 
La journée c’est autre chose 🥵🥵🥵. Très dur entre 10 h et 15 h!!
Bonne journée"


Luke Berry et Achille Nebout, skippers du Class40 Lamotte - Module Création
10h00
Ultime
09h45
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Project Rescue Ocean

"Une journée en babord amure, ça faisait longtemps !

L'occasion pour nos trapèzes droits de se rappeler à notre bon souvenir, eux qui ont été particulièrement sollicités entre le cap Finisterre et le Cap Vert...

Les étirements avant chaque sieste ne semblent plus suffisants depuis quelques jours, la raideur a petit à petit colonisé nos dos de haut en bas, et chaque jour nous fait découvrir de nouveaux nœuds et de nouveaux craquements... il y aura du boulot pour les ostéopathes à l'arrivée !"


Axel Tréhin et Frédérique Denis, skippers du Class40 Project Rescue Ocean
09h30
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Banque du Léman

"Nous avons enfin trouvé la porte du sud!  Toute la flotte semble maintenant s'être mise d'accord pour y plonger. Le tout va être de doser maintenant, car chaque mille parcouru vers le sud est aussi synonyme d'allongement de route ! Certains routages nous font encore plonger quasiment jusqu'au 8 nord, nous en avons même vu il y a quelques jours qui descendaient à 7 ! Cela semble un peu extrême d'autant que c'est aussi souvent à ces latitudes que s'ouvre le Pot-au-noir. Et vu la situation, il ne serait pas étonnant que les modèles météo ne le voient pas bien et nous envoie droit dedans !

Encore faut-il avoir des fichiers météos, ce qui n'est plus aussi acquis depuis ce matin. En cause, notre antenne fleet qui fait des siennes et nous refuse le passage aux données volumineuses. Les mails et les appels semblent encore vouloir passer, les fichiers météos parfois aussi (mais il faut déjà un bel alignement de planètes !), en revanche, c'en est malheureusement fini des photos et vidéos du bord...

Sinon il fait toujours aussi chaud et notre concurrent le plus proche porte le nom de Seafrigo, ce qui ne manque ps de nous faire un peu rêver ! Seafrigo, il fait si chaud, fais nous une place dans ton frigo !!! Comme  quoi, le soleil cogne dur sur nos petites têtes. :) "

Valentin Gautier, skipper du Class40 Banque du Léman.

08h30
Ultime

À couper le souffle !

 
07h45
Imoca

Des nouvelles du bord - vacation de 5h00UTC depuis LinkedOut

"Nous sommes à un peu moins de 400 milles de la Martinique donc c’est cool, les milles défilent ça se rapproche. En moyenne nous avançons à 14 noeuds, c’est un peu plus de la force du vent. Nous faisons avec ce que nous avons, c’est un peu moins de vent que ce que nous espérions. Nous avons hâte d’arriver, les dernières heures de course paraissent toujours plus longues. Et du fait des conditions ça l’est encore plus. Mais ça nous permet de souffler un peu et c’est pas mal, un gain pour les dernières heures ou pour après l’arrivée (rire).

Tout le monde aurait rêvé d’être à notre place, mais nous ne nous emballons pas nous savons qu’une course est terminée seulement quand nous avons franchi la ligne d’arrivée. Mais nous sommes content de nos performances, d’être ensemble, et nous optimisons tout ça. Trajectoire et vitesse, deux mots qui composent la performance. Un bord tout droit jusqu’à l’arrivée en se concentrant beaucoup sur la vitesse. Puis être capable de lever la tête et de profiter aussi, voilà notre objectif.

Nous avons un super bateau, sur lequel nous avons vraiment appris à naviguer. Nous avons appris à l’écouter et à le dompter. Une démarche de performance et d’écoute, nous ne nous sommes fermé aucune porte. Avec le savoir faire, l’expérience et notre confiance respective ça fait un bon mélange qui donne un super résultat. Et espérons que ça dure !"

Morgan Lagravière, co-skipper de l'Imoca LinkedOut.

07h30
Imoca

Des nouvelles du bord - vacation de 4h50UTC depuis Nexans - Art et fenêtres

"C’est vraiment magique, pas un nuage dans le ciel, beaucoup d’étoiles et un joli croissant de lune. C’est assez impressionnant. Nous avons de super conditions de navigation, entre 14 et 18 noeuds en permanence. La nuit c’est un moment de rédemption car il fait vraiment chaud la journée, c’est très très dur. C’est la première fois que je me plains autant de la chaleur. Un peu longuet de faire empannages sur empannages, mais nous profitons car c’est une belle transat. Normalement plus que quatre jours en mer. Nous regardons Thomas et Morgan en tête, et nous sommes content pour eux."

Fabrice Amedeo, skipper de l'Imoca Nexans - Art et fenêtres.

07h15
Class40

Des nouvelles du bord - vacation de 4h40UTC depuis Legallais

"Nous avons croisé avec la Boulangère deux fois aujourd’hui. Nous allons empanner direction la Martinique, et essayer de terminer rapidement le parcours. Toutes les heures nous rafraichissons  la carto, et nous nous croisons beaucoup, devant et derrière. Nous sommes super contents d’en être là, même si notre bateau n’est pas de dernière génération nous tenons bien.

Bien sûr nous avons hâte mais il nous reste encore un peu plus de 300 milles jusqu’au Diamant. Ça commence à être long, il nous reste un petit bout de chemin à faire tout de même. Nous profitons beaucoup de ces instants au milieu de l’océan, c’est trop chouette. Notre objectif c’est de recroiser la boulangère devant cette fois (rire), et de choisir la bonne option pour."

Pierre Casenave-Péré, skipper du Class40 Legallais.

07h00
Class40

Des nouvelles du bord - vacation de 4h30UTC depuis Clown Hop

"Un vent à 18 noeuds en ce moment donc pas trop mal, ouest hier et sud aujourd’hui pour contourner la bulle devant nous. Nous sommes dans le match, nous avons vu Serenis nous dépasser et là ça va être au tour de Leclerc je pense. C’est sympa il y a du monde, nous sommes en lutte avec Avanade depuis deux jours et demi, et visiblement nous allons croiser Croatia Full of Life bientôt.

Niveau rationnement ça va, c’est le gasoil qui nous inquiète le plus. Nous allons être vigilants à la consommation jusqu’à la fin, pour en avoir jusqu’au bout. Tout va bien, de belles conditions, mais un peu trop molles (rire). Lors des qualifications nous avions plus de vent et nous sentions le bateau plus à l’aise que maintenant. Mais le peu de vent à l’air de durer, au moins jusqu’à la veille de notre arrivée entre le 30 novembre et 1er décembre."

Renaud Courbon, skipper du Class40 Clown Hop.

04h24
Ocean Fifty

Les réactions à l'arrivée de Gilles Lamiré et Yvan Bourgnon

Gilles Lamiré
"La vraie victoire pour moi est d’arriver à Fort-de-France. C’est aussi la victoire des Martiniquais. Nous voulions qu’une grande course arrive chez eux et maintenant il faut qu’ils se l’approprient. 

Honnêtement, nous avons été époustouflés par les performances du bateau, il est rapide et il est au niveau des meilleurs. Nous ne gagnons pas car sur cette course, nous avons fait des erreurs de stratégie météo. Tout d’abord une erreur dans le Cotentin qui nous coûte 50 milles, puis une erreur à Madère où nous choisissons une option différente alors que tous allaient dans l’ouest. Sinon, nous étions dans le rythme du bateau avec Yvan. Nous savons ce qui a pêché.

Ce sont sept super bateaux qui arrivent dans un mouchoir de poche. Bravo à Sébastien Rogues et Matthieu Souben, ils nous ont impressionné. Ils ont fait une course incroyable et méritent vraiment cette victoire."


Yvan Bourgnon

"Merci à Gilles de m’avoir donné cette opportunité car c’est vrai que ça faisait quatre ans que je n’avais pas fait de course au large. Sept équipages qui pouvaient tous gagner, nous le savions dès le début. Ce sont des bateaux fantastiques qui nous permettent d’offrir un spectacle incroyable. De plus, ce sont des bateaux ou nous nous éclatons énormément à la barre."  

03h37
Ocean Fifty

Groupe GCA - 1001 Sourires, 6ème Ocean Fifty à Fort-de-France

Ce mardi 23 novembre, à 22 heures 28 minutes et 21 secondes en Martinique (mercredi 24, à 3 heures 28 minutes et 21 secondes, heure métropolitaine), Groupe GCA - 1001 Sourires a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en sixième position de la catégorie Ocean Fifty. Le duo Gilles Lamiré - Yvan Bourgnon aura mis 16 jours 14 heures 1 minute et 21 secondes pour parcourir les 5 800 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 14,45 nœuds, mais il a réellement parcouru 6661,44 milles à 16,74 nœuds. 
01h47
Ultime

Le podium des Ultime réuni au ponton d'honneur



A gauche, Armel Le Cléac'h et Kevin Escoffier, troisièmes sur Banque Populaire XI ; au centre, Franck Cammas et Charles Caudrelier, vainqueurs sur le Maxi Edmond de Rothschild ; à droite, Tom Laperche et François Gabart, deuxièmes sur SVR - Lazartigue. Le podium des Ultime est au complet sur le ponton d'honneur.
01h30
Ultime

Les premières réactions d'Armel Le Cléac'h et Kevin Escoffier (Banque Populaire XI)

Armel Le Cléac'h
"Il y a beaucoup de plaisir, d'avoir réussi à ramener ce bateau en Martinique, c'était l'objectif premier, aussi d'avoir fait une belle régate avec Kevin. Une petite frustration sur cette journée, de nous être faits doubler par François et Tom pour la deuxième place. Mais au final beaucoup de positif. Nous sommes super contents du bateau. Nous voyons où est-ce qu'il faut mettre le niveau pour aller chercher la victoire. Nos amis du Maxi Edmond de Rothschild ont été intouchables. Nous avons encore énormément de choses à apprendre sur ce bateau, le faire progresser."

Kevin Escoffier
"Nous restons compétiteurs, donc oui cette troisième place reste en travers de la gorge. Mais franchement je me suis éclaté pendant 16 jours. J'ai pris beaucoup de plaisir. Le bateau est un bateau récent et compliqué, mais tout a fonctionné. Avec nos séries d'empannages, nous avons passé l'équateur 6 ou 7 mois, nous allons pouvoir mettre ça sur notre CV !  C'était un parcours inédit, c'est réussi à la fois parce que nous arrivons assez groupés avec les Ocean Fifty, et c'était le parcours idéal pour apprendre sur ce bateau-là. Et l'arrivée par la mer, avec le Diamant au coucher de soleil, c'était splendide. Ça nous a réchauffé le coeur même si pour nous c'était compliqué de terminer troisièmes."
00h52
Ultime

Les premières réactions de François Gabart et Tom Laperche (SVR - Lazartigue)

François Gabart
"Ca ressemble à une victoire. Il y a quelques mois, nous ne savions même pas que nous ferions la course. Nous avons volé une grosse partie du temps. Ce matin c'était dingue, je pleurais à la barre tellement c'était beau. Il y a un beau vainqueur devant, mais derrière nous nous sommes bien battus. Les 48 dernières heures étaient géniales. Je suis très content du bateau, il a un potentiel de progrès énorme. Tout est aligné pour faire de belles choses dans les années qui viennent. C'est sûr que c'était mieux d'être dans ces conditions faciles, propices à ne pas casser. C'est peut-être la dernière course que le Maxi Edmond de Rothschild gagne, je l'espère ! Evidemment ils sont un cran au-dessus aujourd'hui, mais c'est raisonnable de se dire que nous pouvons aller les chercher dès les prochaines courses."

Tom Laperche
"C'était magique, j'ai vécu un truc incroyable, c'était une super expérience. Quand j'étais gamin, les rêves de course au large que j'avais, c'est ce que j'ai fait là, c'était merveilleux. C'est un moment fort de se dire que nous terminons une belle course. C'est un truc de dingue de mettre un bateau à l'eau le 11 juillet et de faire deuxième d'une transat. J'ai appris que j'aimais vraiment le multicoques et la vitesse."
00h12

Banque Populaire XI troisième Ultime de la Transat Jacques Vabre

Ce mardi 23 novembre, à 19 heures 6 minutes et 20 secondes en Martinique (mercredi 24, à 0 heure 6 minutes et 20 secondes, heure métropolitaine), Armel Le Cléac'h et Kevin Escoffier ont franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre en troisième position de la catégorie Ultime. Banque Populaire XI aura mis 16 jours 10 heures 39 minutes et 20 secondes pour parcourir les 7 500 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 20,05 nœuds, mais il a réellement parcouru 9225,53 milles à 23,38 nœuds. Son écart au premier, le Maxi Edmond de Rothschild, est de 8 heures 50 minutes et 4 secondes.