La Transat Jacques Vabre en temps réel
l'essentiel
- 17:43 - Solidaires en peloton - Arsep remporte le Trophée Rocher du Diamant en Ocean Fifty !
- 17:30 - Les réactions à l'arrivée de Arkema 4
- 16:11 - Arkema 4 7ème de la Transat Jacques Vabre en Ocean Fifty
- 11:00 - Entre l'Atlantique et la Martinique
- 03:37 - Groupe GCA - 1001 Sourires, 6ème Ocean Fifty à Fort-de-France
Des nouvelles du bord - message depuis Freedom
Thibaut Lefévère, skipper du Class40 Freedom
Des nouvelles du bord - message depuis Compagnie du Lit - Jiliti
Clément Giraud, skipper de l'Imoca Compagnie du Lit - Jiliti
Les réactions à l'arrivée de Arkema 4
Quentin Vlamynck
“Nous sommes très frustrés d’avoir fini septièmes, mais c’est le jeu. Il y a une très belle classe, des très bons marins, de vrais professionnels. Il faut savoir apprendre de ses défaites et je pense que nous avons eu beaucoup d’apprentissages en vue de l’année prochaine. Il y a aussi eu plein de points positifs. C’était la première transat de ce bateau, nous avons su résoudre tous les petits problèmes techniques qui nous ont pénalisé sur le moment pour aller vite. Notre binôme a bien fonctionné à bord. Nous n’avons pas toujours été récompensé, mais c’est le jeu de la régate.”
Arriver de l’autre côté avec ces bateaux est dur. Je tiens à féliciter tous les marins de la classe. Après ça a été dur tous les jours, nous dormions peu, nous avons dû partager un seul repas ensemble. Il faut toujours faire attention car le danger est tout le temps présent. Ça a parfois été long car nous n’avons pas pu régater avec les autres tout du long. Ça fait du bien de parfois prendre une petite claque, ça permettra de revenir plus forts."
Lalou Roucayrol
“Nous ne sommes pas partis avec les conditions que nous souhaitions avoir. C’était ma dixième Transat Jacques Vabre, et même si ce n’était pas le même parcours, globalement nous nous attendions à avoir des conditions un peu plus viriles. Nous avons eu de la pétole dès la sortie de la Manche donc nous n’avions pas équipé notre bateau pour ces conditions là.
Cette transat était ma dernière transat en double sur un multicoque aussi engagé que l’Ocean Fifty. J’ai couru ma première transat en 1995, j’ai vu l’évolution de ces machines. Ça demande énormément de vigilance et de stress et je pense que passer un certain âge, il est temps de passer à des bateaux plus sages comme des monocoques. Je continuerai de naviguer en équipage sur ces bateaux car c’est extraordinaire.”
Le classement de 17h
1. Maxi Edmond de Rothschild (arrivée le : 23/11 à 14h07HF)
2. Banque Populaire XI
3. SVR - Lazartigue
Imoca
1. LinkedOut
2. Apivia
3. Charal
Class40
1. Redman
2. Volvo
3. Banque du Léman
Des nouvelles du bord - note vocale depuis Avanade
"Ça va très très bien à bord d’Avanade, il fait beau, il fait chaud mais par contre ça manque de vent et ça doit être la même chose pour tout le monde, nous avons un rythme qui nous convient bien. Tous les jours passent mais ne se ressemblent pas forcément trop donc tout va bien. Nous naviguons un peu tous groupés, jusqu’au Cap Vert, il y avait un gros groupe de tête et maintenant il y a un groupe de tête avec un groupe de poursuivants, c’est un peu comme au Tour de France. Nous, nous accrochons, nous pouvons valider pas mal de choix sur la vitesse, nous pouvons s’étalonner, ça nous va bien. Nous préférons être dans le groupe de tête plutôt que dans le groupe de poursuivants, mais nous n’allons pas nous plaindre et nous nous accrochons jusqu’au bout. Nous sommes satisfait de notre place parce que nous nous étions fixé comme objectif la première moitié de tableau et que là, être dans les 20 c’est bien même si la course n’est pas encore terminée. Après nous avions fait un bon début de course et après les Canaries nous avons fait une ou deux petites erreurs de route, surtout au Cap-Vert où nous avons fait une grosse erreur en voulant passer à l’intérieur, c’est là que nous nous sommes fait distancer. Nous voyons que Milai, qui était devant nous, va moins vite que les nouveaux bateaux mais nous sommes satisfaits de là où nous sommes. La route est plus longue que prévu mais pour le moment, il n’y a pas de rationnement particulier, à part sur le sucré où nous nous sommes dit que nous ne toucherions pas aux plaquettes de chocolat avant les 1500 milles avant l’arrivée. Manque de chance, nous avons voulu le faire ce matin mais il a fait trop chaud, donc tout a fondu. Il y a sept plaquettes de Nutella dont nous ne savons pas quoi faire mais nous continuons de manger à notre faim, nous buvons beaucoup plus d’eau parce qu’il fait vraiment chaud mais normalement ça devrait le faire.”
Maxime Cauwe et Jules Bonnier, skippers du Class40 Avanade
Arkema 4 7ème de la Transat Jacques Vabre en Ocean Fifty
Ce mercredi 24 novembre, à 11 heures 08 minutes et 09 secondes en Martinique (16 heures 08 minutes et 09 secondes, heure métropolitaine), Arkema 4 a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en septième position de la catégorie Ocean Fifty. Le duo Quentin Vlamynck - Lalou Roucayrol aura mis 17 jours 2 heures 41 minutes et 9 secondes pour parcourir les 5 800 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 14,00 nœuds, mais il a réellement parcouru 6547,98 milles à 15,94 nœuds. Son écart au premier, Primonial, est de 1 jour 13 heures 13 minutes 55 secondes.
Des nouvelles du bord - note vocale depuis La Boulangère Bio
Amélie Grassi; skipper du Class40 La Boulangère Bio
Des nouvelles du bord - note vocale depuis Initiatives Coeur
Sam Davies, skipper de l'Imoca Initiatives Coeur
Des nouvelles du bord - message depuis Fortinet - Best Western
Sébastien Marsset, skipper de l'Imoca Fortinet - Best Western
Des nouvelles du bord - message depuis Up Sailing
"Bonjour la Terre,
Il parait que les premiers célèbrent déjà leur arrivée... Bravo à eux ! Pour notre part, l'issue reste encore loin. Mais nous avons passé le Cap Vert avant hier et ça, ça fait beaucoup de bien au moral : c'est maintenant la dernière droite. Enfin, droite, je m'entends... ^^ Nous vivons maintenant avec la chaleur (un peu accablante en journée), les poissons volants et les sargasses. Un calamar a même atterri sur le roof, drôle de rencontre... « Bonjour monsieur, circulez ».
Pour l'instant, les conditions nous permettent de tenir avec notre seul spi restant (le grand, qui est un spi de petit temps). Nous n’avons pas dépassé les 25 nœuds au portant depuis que l'autre (le spi lourd pour la brise) s'est intégralement déchiré. Tant mieux. C'est un facteur avec lequel nous devrons composer jusqu'à l’arrivée... Autant dire que nous prenons un grand soin du grand spi car sans lui, la route deviendrait encore plus longue ! Mais pour l'instant, aucun risque : nous sommes dans une zone mooooolle depuis hier et nous ne sommes pas prêtes de déchirer des voiles dans ces conditions ! Le soleil monte dans le ciel, il va être l'heure de se tartiner de crème et de continuer à barrer, barrer, barrer."
Julia Virat, co-skipper du Class40 Up Sailing.
Des nouvelles du bord - message depuis La Boulangère Bio
"Salut salut !
A bord c’est sympa, nous poursuivons dans notre option sud. Nous avons un peu plus d’air et le bateau file à des allures un peu plus soutenues. Après c’est un sacré casse-tête de savoir à quel moment nous allons faire nos retours en tribord pour gagner dans l’ouest, ça n’est pas simple. Tous nos petits camarades se posent la même question ! Là nous cherchons le juste milieu. En attendant, la nuit est belle, nous avons une grosse lune assez haute. Il n’y a même pas besoin de frontale, nous y voyons comme en plein jour !"
Amélie Grassi, skipper du Class40 La Boulangère Bio
Des nouvelles du bord - message depuis Crédit Mutuel
"Ce soir, nous sommes rentrés dans un terrain de tennis de sargasses ! La quille était recouverte de dizaines de kilos de ces satanées algues. Du coup nous nous penchons un peu sur la question, et nous essayons d'analyser le peu d'infos que nous avons récupérées pour estimer la position des bancs principaux. En effet, sur les cartes dont nous disposons, nous estimons croiser un banc de sargasse de 100 milles par 250 milles de côté. Si nous pouvions éviter de rentrer là dedans ce serait mieux. Nous avons la position approximative de ce banc le 1er novembre, puis le 15 novembre... Nous essayons de dessiner sur notre carte la position actuelle imaginée... Au Moins ça occupe. Mais je vous laisse pour aller nettoyer la quille… Passionnant !"
Ian Lipinski, skipper du Class40 Crédit Mutuel.
Des nouvelles du bord - message depuis Prysmian Group
"Nous franchissons la zone du Pot-au-noir du sud vers le nord. Franchement, en faire deux d’affilée comme ça c’est quelque chose. C’est très fatigant, et surtout la résistance à la chaleur est la partie la plus compliquée. Nous espérons y sortir assez rapidement, pour retrouver l’alizé de l’hémisphère nord assez établi et des températures un peu plus clémentes. Travaillez bien, et prière, la prochaine fois un seul pot cela suffit !"
Giancarlo Pedote, skipper de l'Imoca Prysmian Group
Des nouvelles du bord - message depuis Lamotte - Module Création
C’est vraiment top cette régate . Être autant au contact après 17 j de course.
Nous sommes très contents d’être revenus dans le match. Les heures qui suivent vont être déterminante avec les croisements des bateau nord/sud.
Et c’est très cool de vivre la bataille de l’intérieur plutôt qu’être spectateur 30 miles derrière. .
Les soirées et nuits sont magiques avec la lune et les températures agréables .
La journée c’est autre chose 🥵🥵🥵. Très dur entre 10 h et 15 h!!
Bonne journée"
Luke Berry et Achille Nebout, skippers du Class40 Lamotte - Module Création
Des nouvelles du bord - message depuis Project Rescue Ocean
L'occasion pour nos trapèzes droits de se rappeler à notre bon souvenir, eux qui ont été particulièrement sollicités entre le cap Finisterre et le Cap Vert...
Les étirements avant chaque sieste ne semblent plus suffisants depuis quelques jours, la raideur a petit à petit colonisé nos dos de haut en bas, et chaque jour nous fait découvrir de nouveaux nœuds et de nouveaux craquements... il y aura du boulot pour les ostéopathes à l'arrivée !"
Axel Tréhin et Frédérique Denis, skippers du Class40 Project Rescue Ocean
Des nouvelles du bord - message depuis Banque du Léman
"Nous avons enfin trouvé la porte du sud! Toute la flotte semble maintenant s'être mise d'accord pour y plonger. Le tout va être de doser maintenant, car chaque mille parcouru vers le sud est aussi synonyme d'allongement de route ! Certains routages nous font encore plonger quasiment jusqu'au 8 nord, nous en avons même vu il y a quelques jours qui descendaient à 7 ! Cela semble un peu extrême d'autant que c'est aussi souvent à ces latitudes que s'ouvre le Pot-au-noir. Et vu la situation, il ne serait pas étonnant que les modèles météo ne le voient pas bien et nous envoie droit dedans !
Encore faut-il avoir des fichiers météos, ce qui n'est plus aussi acquis depuis ce matin. En cause, notre antenne fleet qui fait des siennes et nous refuse le passage aux données volumineuses. Les mails et les appels semblent encore vouloir passer, les fichiers météos parfois aussi (mais il faut déjà un bel alignement de planètes !), en revanche, c'en est malheureusement fini des photos et vidéos du bord...
Sinon il fait toujours aussi chaud et notre concurrent le plus proche porte le nom de Seafrigo, ce qui ne manque ps de nous faire un peu rêver ! Seafrigo, il fait si chaud, fais nous une place dans ton frigo !!! Comme quoi, le soleil cogne dur sur nos petites têtes. :) "
Valentin Gautier, skipper du Class40 Banque du Léman.
À couper le souffle !
🤩 Merci à la @MarineNationale pour ces images magnifiques de l'arrivée du Maxi Edmond de Rothschild (@GitanaTeam), et pour l'accueil réservé à Franck Cammas & @CCaudrelier avec notamment la présence du remorqueur portuaire "Maïto" sur la ligne d'arrivée
— Transat Jacques Vabre (@TransatJV) November 24, 2021
@EtatMajorFR pic.twitter.com/uuGuu10ENZ
Des nouvelles du bord - vacation de 5h00UTC depuis LinkedOut
"Nous sommes à un peu moins de 400 milles de la Martinique donc c’est cool, les milles défilent ça se rapproche. En moyenne nous avançons à 14 noeuds, c’est un peu plus de la force du vent. Nous faisons avec ce que nous avons, c’est un peu moins de vent que ce que nous espérions. Nous avons hâte d’arriver, les dernières heures de course paraissent toujours plus longues. Et du fait des conditions ça l’est encore plus. Mais ça nous permet de souffler un peu et c’est pas mal, un gain pour les dernières heures ou pour après l’arrivée (rire).
Tout le monde aurait rêvé d’être à notre place, mais nous ne nous emballons pas nous savons qu’une course est terminée seulement quand nous avons franchi la ligne d’arrivée. Mais nous sommes content de nos performances, d’être ensemble, et nous optimisons tout ça. Trajectoire et vitesse, deux mots qui composent la performance. Un bord tout droit jusqu’à l’arrivée en se concentrant beaucoup sur la vitesse. Puis être capable de lever la tête et de profiter aussi, voilà notre objectif.
Nous avons un super bateau, sur lequel nous avons vraiment appris à naviguer. Nous avons appris à l’écouter et à le dompter. Une démarche de performance et d’écoute, nous ne nous sommes fermé aucune porte. Avec le savoir faire, l’expérience et notre confiance respective ça fait un bon mélange qui donne un super résultat. Et espérons que ça dure !"
Morgan Lagravière, co-skipper de l'Imoca LinkedOut.
Des nouvelles du bord - vacation de 4h50UTC depuis Nexans - Art et fenêtres
"C’est vraiment magique, pas un nuage dans le ciel, beaucoup d’étoiles et un joli croissant de lune. C’est assez impressionnant. Nous avons de super conditions de navigation, entre 14 et 18 noeuds en permanence. La nuit c’est un moment de rédemption car il fait vraiment chaud la journée, c’est très très dur. C’est la première fois que je me plains autant de la chaleur. Un peu longuet de faire empannages sur empannages, mais nous profitons car c’est une belle transat. Normalement plus que quatre jours en mer. Nous regardons Thomas et Morgan en tête, et nous sommes content pour eux."
Fabrice Amedeo, skipper de l'Imoca Nexans - Art et fenêtres.
Des nouvelles du bord - vacation de 4h40UTC depuis Legallais
"Nous avons croisé avec la Boulangère deux fois aujourd’hui. Nous allons empanner direction la Martinique, et essayer de terminer rapidement le parcours. Toutes les heures nous rafraichissons la carto, et nous nous croisons beaucoup, devant et derrière. Nous sommes super contents d’en être là, même si notre bateau n’est pas de dernière génération nous tenons bien.
Bien sûr nous avons hâte mais il nous reste encore un peu plus de 300 milles jusqu’au Diamant. Ça commence à être long, il nous reste un petit bout de chemin à faire tout de même. Nous profitons beaucoup de ces instants au milieu de l’océan, c’est trop chouette. Notre objectif c’est de recroiser la boulangère devant cette fois (rire), et de choisir la bonne option pour."
Pierre Casenave-Péré, skipper du Class40 Legallais.
Des nouvelles du bord - vacation de 4h30UTC depuis Clown Hop
"Un vent à 18 noeuds en ce moment donc pas trop mal, ouest hier et sud aujourd’hui pour contourner la bulle devant nous. Nous sommes dans le match, nous avons vu Serenis nous dépasser et là ça va être au tour de Leclerc je pense. C’est sympa il y a du monde, nous sommes en lutte avec Avanade depuis deux jours et demi, et visiblement nous allons croiser Croatia Full of Life bientôt.
Niveau rationnement ça va, c’est le gasoil qui nous inquiète le plus. Nous allons être vigilants à la consommation jusqu’à la fin, pour en avoir jusqu’au bout. Tout va bien, de belles conditions, mais un peu trop molles (rire). Lors des qualifications nous avions plus de vent et nous sentions le bateau plus à l’aise que maintenant. Mais le peu de vent à l’air de durer, au moins jusqu’à la veille de notre arrivée entre le 30 novembre et 1er décembre."
Renaud Courbon, skipper du Class40 Clown Hop.
Les réactions à l'arrivée de Gilles Lamiré et Yvan Bourgnon
Gilles Lamiré
"La vraie victoire pour moi est d’arriver à Fort-de-France. C’est aussi la victoire des Martiniquais. Nous voulions qu’une grande course arrive chez eux et maintenant il faut qu’ils se l’approprient.
Honnêtement, nous avons été époustouflés par les performances du bateau, il est rapide et il est au niveau des meilleurs. Nous ne gagnons pas car sur cette course, nous avons fait des erreurs de stratégie météo. Tout d’abord une erreur dans le Cotentin qui nous coûte 50 milles, puis une erreur à Madère où nous choisissons une option différente alors que tous allaient dans l’ouest. Sinon, nous étions dans le rythme du bateau avec Yvan. Nous savons ce qui a pêché.
Ce sont sept super bateaux qui arrivent dans un mouchoir de poche. Bravo à Sébastien Rogues et Matthieu Souben, ils nous ont impressionné. Ils ont fait une course incroyable et méritent vraiment cette victoire."
Yvan Bourgnon
"Merci à Gilles de m’avoir donné cette opportunité car c’est vrai que ça faisait quatre ans que je n’avais pas fait de course au large. Sept équipages qui pouvaient tous gagner, nous le savions dès le début. Ce sont des bateaux fantastiques qui nous permettent d’offrir un spectacle incroyable. De plus, ce sont des bateaux ou nous nous éclatons énormément à la barre."
Groupe GCA - 1001 Sourires, 6ème Ocean Fifty à Fort-de-France
Le podium des Ultime réuni au ponton d'honneur
A gauche, Armel Le Cléac'h et Kevin Escoffier, troisièmes sur Banque Populaire XI ; au centre, Franck Cammas et Charles Caudrelier, vainqueurs sur le Maxi Edmond de Rothschild ; à droite, Tom Laperche et François Gabart, deuxièmes sur SVR - Lazartigue. Le podium des Ultime est au complet sur le ponton d'honneur.
Les premières réactions d'Armel Le Cléac'h et Kevin Escoffier (Banque Populaire XI)
"Il y a beaucoup de plaisir, d'avoir réussi à ramener ce bateau en Martinique, c'était l'objectif premier, aussi d'avoir fait une belle régate avec Kevin. Une petite frustration sur cette journée, de nous être faits doubler par François et Tom pour la deuxième place. Mais au final beaucoup de positif. Nous sommes super contents du bateau. Nous voyons où est-ce qu'il faut mettre le niveau pour aller chercher la victoire. Nos amis du Maxi Edmond de Rothschild ont été intouchables. Nous avons encore énormément de choses à apprendre sur ce bateau, le faire progresser."
Kevin Escoffier
"Nous restons compétiteurs, donc oui cette troisième place reste en travers de la gorge. Mais franchement je me suis éclaté pendant 16 jours. J'ai pris beaucoup de plaisir. Le bateau est un bateau récent et compliqué, mais tout a fonctionné. Avec nos séries d'empannages, nous avons passé l'équateur 6 ou 7 mois, nous allons pouvoir mettre ça sur notre CV ! C'était un parcours inédit, c'est réussi à la fois parce que nous arrivons assez groupés avec les Ocean Fifty, et c'était le parcours idéal pour apprendre sur ce bateau-là. Et l'arrivée par la mer, avec le Diamant au coucher de soleil, c'était splendide. Ça nous a réchauffé le coeur même si pour nous c'était compliqué de terminer troisièmes."
Les premières réactions de François Gabart et Tom Laperche (SVR - Lazartigue)
"Ca ressemble à une victoire. Il y a quelques mois, nous ne savions même pas que nous ferions la course. Nous avons volé une grosse partie du temps. Ce matin c'était dingue, je pleurais à la barre tellement c'était beau. Il y a un beau vainqueur devant, mais derrière nous nous sommes bien battus. Les 48 dernières heures étaient géniales. Je suis très content du bateau, il a un potentiel de progrès énorme. Tout est aligné pour faire de belles choses dans les années qui viennent. C'est sûr que c'était mieux d'être dans ces conditions faciles, propices à ne pas casser. C'est peut-être la dernière course que le Maxi Edmond de Rothschild gagne, je l'espère ! Evidemment ils sont un cran au-dessus aujourd'hui, mais c'est raisonnable de se dire que nous pouvons aller les chercher dès les prochaines courses."
Tom Laperche
"C'était magique, j'ai vécu un truc incroyable, c'était une super expérience. Quand j'étais gamin, les rêves de course au large que j'avais, c'est ce que j'ai fait là, c'était merveilleux. C'est un moment fort de se dire que nous terminons une belle course. C'est un truc de dingue de mettre un bateau à l'eau le 11 juillet et de faire deuxième d'une transat. J'ai appris que j'aimais vraiment le multicoques et la vitesse."