La Transat Jacques Vabre en temps réel

samedi 27 novembre
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21h40
Imoca
Après les Ultime et les Ocean Fifty hier, les trois premiers Imoca ont été célébrés ce samedi, sur le village Transat Jacques Vabre de Fort-de-France, à l'occasion d'une deuxième cérémonie de remise des prix.

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16h39
Imoca
 
15h04
Les premiers célèbrent leur arrivée et les podiums se complètent, cependant rien n’est encore joué pour les marins encore en course et ils ne lâchent rien sur la fin de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre 2021. Chacun redouble d’effort pour gagner les duels qui s’offrent à eux. Concentration et vitesse sont les maîtres mots de ce sprint final vers la ligne d’arrivée martiniquaise. En Imoca comme en Class40, la bataille fait rage. 
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14h35
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Croatia Full of Life

"Toute la journée sous pilote, trop de soleil en extérieur de 9h à 15h pour sortir. L'intérieur du bateau était un vrai four. Après 15h, la délivrance, le soleil est de l'autre côté des voiles, nous pouvons enfin sortir. Ivica a ouvert le dernier bloc de viande qui en fait n'est que du gras, un gros bloc de gras, "that's good energy you know" oui mais sans façon merci. surtout avec 40°, mon estomac n'est pas assez fort pour ça. Sinon ça avançait plutôt vite, moins de sargasses qu'hier, une marche arrière au petit matin, le reste à la corde à nœuds. Niveau vent, ça a été autour de 17 nœuds toute la journée, depuis quelques heures autour de 13 nœuds mais ça doit commencer à remonter. Nous sommes "virtuellement" repassés devant Milai (nous sommes plus au sud que lui et notre groupe doit encore faire 40 milles au sud selon le routage) à voir après les empannages et la nuit. Nous continuons de tenir bon, E. Leclerc Ville-la-Grand revient vite de derrière avec des grosses moyennes. Voilà Voilà.”

Calliste Antoine, skipper du Class40  Croatia Full of Life
14h09
Imoca

Des nouvelles du bord - message depuis Kostum - Lantana Paysage

"Changement de voisinage !! Hier nous étions talonnés par La Mie Câline, notre trajectoire décalée au nord nous propulse à 130 milles d'avance. Le vent venant par l'arrière, méfiance quand même de ce groupe de bateau : La Mie Câline, Groupe Sétin - 4MyPlanet, Time for Ocean, aux potentiels d'accélération un peu supérieur à nous (foilers pour La Mie Câline et Time for Ocean, dérives inversées en plan porteur pour Groupe Sétin - 4MyPlanet).
Comme nous l'avions imaginé, notre trajectoire a croisé celle du groupe de tête des Class40, que nous avons pu apercevoir toute l'après-midi !! Avec quelques échanges VHF avec les copains! Ils vont vite quand même les cochons avec leurs nouveaux !! Au portant, quand le vent est rentré, les pics d'accélération observés à l'AIS étaient sensiblement les mêmes que les nôtres !! heureusement notre vitesse moyenne est un peu supérieure.
Notre objectif est donc d'aller chasser Redman, une grosse vingtaine de milles devant nous !! Nous allons aller nous battre pour la victoire en Class40 :))
Bonne soirée.”


Louis Duc, skipper de l'Imoca  Kostum - Lantana Paysage
13h04
Class40
 
12h32
Imoca

Des nouvelles du bord - message depuis Prysmian Group

"Nous nous approchons des derniers 350 milles et même. La journée a été une journée de fou en termes de chaleur, nous avions 24° à bord, c’est très insupportable la chaleur, ça tire beaucoup sur les bonhommes pour tenir sous le soleil, ce n’est pas aussi simple. Nous avons des bateaux où la chaleur reste dedans et ce n’est pas aussi simple de se protéger des journées avec peu de vent, c’est très tactique mais intéressant stratégiquement. Ça avance tout doucement avec les copains autour de nous vers l’île de la Martinique.”

Giancarlo Pedote et  Martin Le Pape, skipper de l'Imoca  Prysmian Group
12h30
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Banque du Léman

 "Ce coup ci le sprint final semble lancé! Nous avons retrouvé nos amis belges hier en fin de journée, à la suite de ce qui devrait normalement être le dernier recalage sud de la course. C'est donc en leur compagnie et celle du frigo (Seafrigo - Sogestran) le plus rapide de l'ouest que nous avons mis le cap au tourd-ouest direction La Martinique... Enfin plus ou moins car au gré des oscillations du vent et des nuages de plus en plus actifs, notre cap varie fortement... Objectif, rester rapide quoi qu'il en coûte car tout une partie de la flotte dans notre nord doit toujours retenir notre attention. Il est hors de question de se laisser marcher dessus par le haut. Tout est donc encore une fois une question de compromis entre cap et vitesse, avec ce second paramètre légèrement au dessus de la pile. Le rythme va être soutenu jusqu'a l'arrive : personne ne veut rien lâcher, et surtout pas nous !"

Valentin Gauthier et Simon Koster, skippers du Class40 Banque du Léman

12h17
Imoca

Des nouvelles du bord - message depuis Arkéa - Paprec

"C'est censé être notre dernière nuit en mer, nous espérons arriver avant le couvre-feu en Martinique. Il n’y a pas beaucoup de vent, il y a encore a priori encore du grain qui se prévoit au large, c’est encore assez compliqué de rejoindre l’arrivée mais en tout cas ça promet d’être une nuit assez calme. Il fait chaud et humide, nous entendons le glouglou des vagues derrière le bateau mais nous préférerions que le bateau file un peu plus vite et que nous semions la vague. Nous sommes au portant, nous essayons d’avancer et nous avons hâte d’être demain.”

Sébastien Simon et  Yann Eliès, skippers de l'Imoca  Arkéa - Paprec
12h01
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Project Rescue Ocean

"A 1000 milles de l'arrivée, il y a quasiment 48h maintenant, il nous a fallu définir la stratégie globale qui nous permettrait de rejoindre la Martinique. Deux philosophies s'offraient alors à nous, partir plein sud comme nous l'indiquaient les routages et comme l'a finalement fait la grande majorité de nos concurrents. Ou alors tenter une voie un peu plus intermédiaire en restant un peu plus au nord. La route sud allait chercher plus de vent mais imposait de rallonger significativement la route, tandis que l'intermédiaire un peu plus nord faisait faire un détour moins important mais obligeait à composer avec des vents probablement un peu moins soutenus. Si nous rembobinons un peu le film, il y a 48h nous étions en plein milieu de la phase bien rude où dans 12 à 14 nœuds de vent, nous n'étions pas très à l'aise en vitesse. Comme depuis le départ de la course, les prévisions depuis Le Cap Vert ne sont pas des plus fiables, autant concernant la force que la direction du vent. Concernant le placement de la flotte, l'essentiel de nos concurrents était plutôt dans notre sud/sud-est, et le bord bâbord, qui nous emmènerait vers le sud nous ferait "marquer le désavantage" dans le sens où cela nous ferait nous aligner derrière les Suisses,Lamotte Module Création, La Manche #EvidenceNautique, et autres bateaux plus à l'aise que nous dans ces conditions assez molles rencontrées depuis Le Cap Vert. Le pari en n'allant pas dans le sud était de rester sur le bord rapprochant vers l'arrivée, ce qui nous maintenait en pointe vers l'objectif. D'un autre côté, le risque était de laisser la porte ouverte au sud à nos poursuivants d'alors, qui en cas de réel différentiel de force de vent entre les deux camps pourrait leur permettre de revenir sur nous, voire de nous doubler… À bord nous sommes assez raccords sur l'état d'esprit, l'adage dit que seule la victoire est belle même si un podium c'est pas mal du tout non plus, par contre finir 6ème ou 15ème ne fait pas une différence fondamentale, frustré pour frustré… La décision est prise, nous gardons une position d'attaquants, d'autant que sans parler du bord bâbord vers le sud perpendiculaire à la route qui ne nous rapproche pas de l'objectif, le décalage dans le nord nous permet de rester à l'intérieur de la courbe vers l'arrivée. 48h après cette prise de décision, et après chaque mise à jour des prévisions météorologiques jusqu'à l'arrivée prévue lundi, force est de constater que le vent plus établi dans le sud à permis à nos camarades d'avancer un peu plus vite que nous pendant des heures durant, nos camarades de jeu rattrapant inexorablement leur petit retrait en longitude, tandis que nos poursuivants d'alors reviennent à égalité assez rapidement. C'est un peu dur à vivre mais repartir franchement vers le sud maintenant pour nous aligner dans le petit train des sudistes, derrière bon nombre de concurrents ne nous offrira que peu de chance d'espérer revenir, donc à moins de 72h de l'arrivée, nous nous appliquons à avancer du mieux que nous pouvons de notre côté avec le vent que nous avons. Nous ne sommes pas à l'abri que les cartes soient rebattues dans les dévents côté ouest de la Martinique !” 

Axel Tréhin et  Frédéric Denis, skipper du Class40  Project Rescue Ocean
11h54
Imoca

Les premières déclarations de Jérémie Beyou et Christopher Pratt (Imoca)

Jérémie Beyou
"Le sentiment qui domine c'est celui du travail accompli. L'objectif était d'être sur le podium, c'est jamais très simple en Imoca, il y a une grosse concurrence en face, devant, derrière. Il faut savoir se satisfaire d'un podium quand il y a de beaux vainqueurs comme Thomas (Ruyant) et Morgan (Lagravière), un grand bravo à eux. En permanence nous avons essayé de faire avancer Charal un peu plus vite que ce que nous imaginions et que les autres. Et en même temps, il ne fallait pas faire d'erreurs stratégiques, car c'était complexe. Chris notamment a fait de superbes options, comme le long de l'Afrique. Mais nous n'avons jamais réussi à faire vraiment la différence sur les autres. Les écarts entre les bateaux ne reflètent pas forcément les différenres de niveau, ni devant ni derrière. La météo a fait des cuts à certains moments, il fallait être dans le bon wagon."

Christopher Pratt
"Jusqu'au Cap Vert il y avait 5 ou 6 bateaux ensemble, et ensuite un trio s'est détaché. A chaque fois que nous avons pu, nous avons essayé de profiter des brèches, parfois ça a marché, parfois non. C'était intense stratégiquement et hyper ntéressant. Les deux derniers jours étaient un peu durs quand la course est pliée et que ça s'éternise. Mais le reste du temps, c'était un super moment de sport à vire. Le parcours était long, quasiment une semaine de plus que ce que nous avions sur nos simulations. Une fin de parcours qui était dans le prolongement du Pot-au-noir, dont nous ne sommes jamais vraiment sortis, encore hier matin nous avions des nuages qui n'étaient pas des nuages d'alizés. Nous ne nous découvrons plus trop avec Jérémie, nous sommes définitivement un vieux couple qui dure, l'avantage c'est que ça aide à passer les bons et les mauvais moments plus facilement."
11h34
Ultime

Les premières déclarations de Thomas Coville et Thomas Rouxel (Sodebo)

Thomas Coville
"Nous sommes forcément déçus, nous aurions voulu au moins jouer avec les meilleurs. Mais pour être les meilleurs, il faut battre les meilleurs. Et aujourd'hui, c'était Franck (Cammas) et Charles (Caudrelier), donc je commencerais par les féliciter. Au nord de Madère, le scénario a changé pour nous. Moi je n'ai jamais touché aussi violemment, nous sommes passés de 30 à 18 noeuds d'un coup. En fait c'est comme un énorme accident de voiture, de nuit. J'ai pensé que nous avions perdu l'étrave, nous avons presque été surpris qu'il n'y ait que le foil endommagé. Nous avons essayé de réparer, pendant quasiment une dizaine d'heures, mais nous avons finalement décidé de nous arrêter à Madère, où une équipe commando a monté à bord. Au bout de deux ou trois heures, ils ont réussi à réparer. Quand on repart, on se dit aussi qu'il peut y avoir d'autres rebondissements pour les autres, d'autres arrêts au stand. Le fait que tous les Ultime soient à l'arrivée montre le niveau de professionnalisme des équipes, les bateaux sont fiables. Les finishers sont allés chercher quelque chose dans leurs tripes, c'est un joli sentiment aussi."

Thomas Rouxel
"J'étais debout dans le cockpit, quand le bateau a tapé, je suis tombé en avant, en accrochant quelques trucs au passage, et j'ai mis un peu de temps à récupérer. C'était violent, j'ai cru que nous avions tapé un cargo. J'ai atterri dans l'écran de l'ordinateur. Ca aurait pu être une belle fête pour tout le monde ici, malheureusement ça n'est pas le cas, mais nous sommes forcément contents d'arriver, de nous poser, quelque soit le contexte."
11h27
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Avanade

"Hello du Class40 Avanade !! Ahhhhhh ça y est, nous avons un bon alizé qui nous pousse à  fond les ballons vers le rocher du diamant et ça, ça fait  plaisir !!! C'est la récompense des empannages de ces derniers jours. Maintenant, place à la glissade (et une cocotte pour moi) ! A bord tout va bien, nous allons à notre petit rythme : nous ne faisons que de nous croiser la nuit et le matin et l'après- midi nous sommes levés tous les deux et ça peut refaire des tirades de films, débattre des nouveaux Class40 ou débriefer le mail de Vaness. En fin de journée, ça repart pour les rotations de 4h. Todo bien quoi.”

Maxime Cauwe et  Jules Bonnier, skippers du Class40 Avanade
11h04
Imoca

Des nouvelles du bord - vacation de 08h30 UTC depuis Groupe Sétin - 4MyPlanet

"Nous terminons notre nuit, qui était assez rapide. Nous allons quasiment tout droit, nous nous tirons la bourre avec Time For Oceans, La Mie Câline et Compagnie du Lit - Jiliti. C'est une course de vitesse vers l’arrivée. Nous sommes super content, ça se passe pas trop mal pour nous nous essayons de rattraper ceux de devant, nous faisons attention derrière, nous sommes content des performances du bateau. Nous avons fait quelques petites erreurs, nous donnons tout pour essayer de couper la ligne devant nos camarades, nous nous relayons aux réglages, je viens de prendre mon quart il y a une demi heure. Il y a actuellement entre 20-25 nœuds de vent et nous avons 20 nœuds de vitesse. Normalement les bateaux devraient manquer de vent, nous le vent rentre en même temps que nous, ça va être un long sprint, quasiment jusqu'à l'arrivée. Nous avons hâte d’arriver. Nos routages nous font arriver lundi midi TU, mais il y a quelques pièges sur la route. Il fait vraiment très très chaud, déjà depuis les canaries, à l'extérieur, à l’ombre, nous devons avoir 33 ou 34 degrés dans la bannette. Nous nous tuons à grosses gouttes. Les siestes de journée il est dur de trouver le sommeil, c’est pour tout le monde pareil, nous nous protégeons la journée nous veillons à bien rester hydraté. Nous profitons quand même de la chaleur. Nous nous concentrons sur la vitesse, nous restons concentrés. Nous allons essayer de gagner une place ou deux mais il faut faire attention s’il n’y a pas d'usure sur certaines pièces pour chercher les petits nœuds que nous pouvons aller chercher, il faut aussi changer les voiles au bon moment. Nous avons fêté l’anniversaire d'Alexia hier. Nous prenons plaisir à ce que nous faisons. Si nous pouvons, nous en mettrons bien un ou deux derrière.”

Manuel Cousin, skipper de l'Imoca Groupe Sétin - 4MyPlanet
11h03
Class40

Des nouvelles du bord - vacation de 08h20 UTC depuis Vicitan

"Nous avons loupé le coche hier pour aller dans le sud donc la nous essayons de rattraper, avec un peu de retard, c’est pas terrible. Tout se passe bien à bord avec Olivier en plus jour spécial, c’est son anniversaire. Les premiers jours, avec la chaleur c’était dur, maintenant nous nous habituons, c’est difficile d’aller se reposer à l'intérieur et à l'extérieur. A la barre c'est pareil, c’est compliqué, nous faisons au mieux. Quand nous sommes dans le doute, nous surveillons les trajectoires des autres, avec le classement de toutes les heures. Sinon nous prenons le classement une fois par jour pour voir si ce que nous faisons, pour s’assurer que ce que nous faisons ça marche bien. Là, nous voulons essayer de gagner un peu dans le sud et avoir une bonne trajectoire. Nous allons essayer de gratter quelques places et passer un peu devant.”

Didier Le Vourch, skipper du Class40 Vicitan
10h56

Sodebo Ultim 3 et Charal bientôt attendus au ponton d'honneur

Alors qu'ils ont coupé la ligne d'arrivée vers 23h heure locale hier soir, Sodebo Ultim 3 et Charal vont rejoindre d'ici quelques minutes, successivement, le ponton d'honneur de Fort-de-France, pour amarrer le bateau, recevoir les traditionnelles corbeilles de fruits, noix de coco et bouteilles de champagne, et répondre aux premières interviews. En effet, le couvre-feu en vigueur en Martinique actuellement ne permet pas aux bateaux de la Transat Jacques Vabre d'accoster entre 18h et 6h heure locale.
10h52
Imoca

Des nouvelles du bord - vacation de 08h10 UTC depuis Time for Ocean

"Nous avons très chaud, ça fait un moment que ça dure, c’est un défi physique. Il y a une très bonne ambiance c’est rigolo de naviguer c’est même très très bien. Depuis le début, au niveau de la course, notre travail a été de revenir, nous revenons un peu au niveau de la Bretagne, nous refaisons une erreur au niveau des canaries. C’est sympas d’avoir un finish comme celui, avec des conditions toniques. Nous sommes un peu décalé dans le sud et nous avons traversé un semblant de Pot-au-noir avec du grain très actif, avec une bonne vitesse moyenne, ça nous rapproche des bateaux des années 2016, ça reduit les écarts. Nous sommes devant Groupe Sétin - 4MyPlanet et Compagnie du Lit - Jiliti. Nous avons surement un avantage d'être dans leur sud, il y a plusieurs courses dans la course, mais ça serait sympa d’arriver devant nos petits copains. Nous nous donnons beaucoup de mal à fonder ces projets, alors nous sommes bien sur le bateau donc nous en profitons jusqu'au bout mais c’est vrai que nous avons hâte d’arriver. Pour la stratégie, je pense que dans notre groupe il n’y a plus grand chose à faire, ça va être une course de vitesse, il ne faut pas falloir se faire piéger comme Groupe Sétin - 4MyPlanet qui a perdu 1 ou 2 heures sous des grains hier. Les écarts sont faibles et c’est ça qui est intéressant. Nous voyons à tous les niveaux qu’il y a beaucoup de jeux et beaucoup de suspens, nous nous dépassons, nous poussons le bateau dans ses limites, tout comme les autres.”

Stéphane Le Diraison, skipper de l'Imoca Time for Ocean 
 
10h40
Class40

Des nouvelles du bord - vacation de 08h00 UTC depuis Recycleurs Bretons - Navaleo

"Nous avons réussi à avoir du vent depuis hier soir, c’est un peu léger depuis le Cap Vert, nous allons entre 9 et 11 nœuds, avec une quinzaine de nœuds de vent. Nous sommes sous spi médium parce que nous avons explosé le spi léger dans la descente vers le Cap Vert, nous n’avons pas des vitesses folles. Nous essayons de nous concentrer sur nos trajectoire surtout quand il y a des changements d’angles à ne pas louper. Mais nous sommes contents de pouvoir batailler avec du monde, nous allons essayer de rester collé à  eux, même ceux qui sont au sud, nous allons essayer de rattraper l’autre groupe. Point stratégique, nous allons rester le plus au nord à la limite du vent fort, il y a du vent qui est censé arriver dans les prochains jours, mais nous serons quand même obligés de descendre un peu au Sud. En carburant nous sommes bons, le point physique c’est un peu lourd, nous n’avions pas énormément d’eau. Pour la nourriture nous avions pris de la marge, c’est ma mère qui nous a préparé les plats, il nous reste du Kig ha farz, le plat local. Il fait super chaud, nous nous rafraichissons la nuit, nous trouvons des stratégies avec des courants d’air dans le bateau et de se reposer un petit peu, quand on pense que chez nous il fait super froid. L’objectif c’est faire de la vitesse vers l'ouest, pour les prochaines 24h, rester dans le vent et faire marcher au mieux le bateau, c’est ce que nous essayons de faire depuis le début mais ça n’a pas toujours bien marché. Toutes les deux heures nous nous relayons à la barre mais ça se passe pas mal nous nous reposons quand même bien. Nous avons hâte d’arriver en Martinique. Nous essayons de profiter des jours de mer que nous avons et nous espérons que le vent va rester.”

Kieran Le Borgne, skipper du Class40  Recycleurs Bretons - Navaleo
10h01

Le classement de 10h

Class40 
1. Redman 
2. Seafrigo - Sogestran
3. Banque du Léman
04h57
Imoca

Charal complète le podium Imoca de la Transat Jacques Vabre

Ce vendredi 26 novembre, à 23 heures 26 minutes et 36 secondes en Martinique (samedi 27,  4 heures 26 minutes et 36 secondes, heure métropolitaine), Charal a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en troisième position de la catégorie Imoca. Le duo Jérémie Beyou - Christopher Pratt aura mis 19 jours 14 heures 59 minutes et 36 secondes pour parcourir les 5 800 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 12,21 nœuds, mais il a réellement parcouru 6 574.22 milles à 13,96 nœuds.

04h47
Ultime

Sodebo Ultim 3, cinquième Ultime à Fort-de-France

Ce vendredi 26 novembre, à 22 heures 59 minutes et 41 secondes en Martinique (Samedi 27, 3 heures 59 minutes et 41 secondes, heure métropolitaine), Sodebo Ultim 3 a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en cinquième position de la catégorie Ultime. Le duo Thomas Coville - Thomas Rouxel aura mis 19 jours 14 heures 32 minutes et 41 secondes pour parcourir les 7900 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 16,81 nœuds, mais il a réellement parcouru 9 573.33 milles à 20,35 nœuds.