La Transat Jacques Vabre en temps réel

dimanche 28 novembre
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22h44
 
22h04
Imoca

Groupe Apicil nouveau leader du Trophée Rocher du Diamant Caraïbe Price en Imoca

Dans chacune des quatre classes de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre, un défi chronométré attribue le Trophée Rocher du Diamant Caraïbe Price au bateau le plus rapide sur le tout dernier tronçon du parcours. Jusque-là, en Imoca, c'était le vainqueur LinkedOut qui avait été le plus rapide (1h19) entre le Rocher du Diamant et l'arrivée. Mais le tandem Damien Seguin - Benjamin Dutreux a été très rapide ce dimanche après-midi, et a mis seulement 1h05 pour rallier la ligne. Groupe Apicil est donc le nouveau leader du classement provisoire, en Imoca. Neuf bateaux auront encore l'occasion de le détrôner.
21h33
Imoca

Les premiers mots de Damien Seguin et Benjamin Dutreux (Groupe Apicil)

Damien Seguin
"Terminer premier des Imoca sans foils, c'était l'objectif que nous nous étions fixés, et c'est toujours bien de réaliser ses objectifs. Après, le chemin était long et compliqué pour arriver jusque-là, les choses se sont bien enchainées sur la fin. Le spi aurait changé beaucoup de choses c'est sûr, mais nous nous sommes bien débrouillés avec le gennaker. Il y a le côté sportif et compétition, et il y a le côté vie à bord, auquel j'attache beaucoup d'importance. Nous avions peu de doutes sur l'association, mais ça c'est bien passé pendant 21 jours de mer. Quand on prend le départ d'une course, c'est pour voir l'arrivée, en plus c'est une première en Martinique. J'ai eu une petite émotion au moment de passer la ligne, c'était ma dernière avec ce bateau-là, j'ai fait toutes les mers du globe avec."

Benjamin Dutreux
"Ca n'était pas simple, nous n'avons pas pris un ris dans la grand-voile de toute la course, c'est assez partculier quand tu traverses l'Atlantique. Nous avons bien régaté, il y a eu un beau match. La perte du spi nous a obligés à prendre des options stratégiques assez tranchées dès le début de la course. On apprend toujours quand on rencontre des gens, j'ai beaucoup appris sportivement avec Damien, et c'était une belle aventure humaine aussi. Les cases sont bien cochées. Ca concrétise tout le travail fait depuis plusieurs mois, c'est une tranche de vie qui est passée. C'est vrai que c'est intense d'avoir passé 21 jours sur un bateau à deux. C'est beau d'arriver ici en Martinique."
21h19
Imoca

Groupe Apicil, onzième Imoca de la Transat Jacques Vabre

Ce dimanche 28 novembre, à 16 heures 8 minutes et 21 secondes en Martinique (21 heures 8 minutes et 21 secondes, heure métropolitaine), Groupe Apicil a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en onzième position de la catégorie Imoca. Le duo Damien Seguin - Benjamin Dutreux aura mis 21 jours 7 heures 41 minutes et 21 secondes pour parcourir les 5 800 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 11,24 nœuds, mais il a réellement parcouru 6 482.49 milles à 12,67 nœuds.

19h42
Le Trophée Bred "Barrés de la Yole", qui devait avoir lieu ce dimanche, a été reporté à dimanche prochain, mais la yole est malgré tout à l'honneur aujourd'hui, sur le village arrivée de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre. Une initiation aux skippers de la course est organisée dans la baie de Fort-de-France, et le titre attestant de l'entrée de la yole au patrimoine immatériel de l'Unesco sera officiellement remis.

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17h42
Imoca

Les premiers mots de Fabrice Amedeo et Loïs Berrehar (Nexans - Art & Fenêtres)

Fabrice Amedeo
"Nous sommes très contents d'arriver, un peu d'émotion, beaucoup de joie. Être sur la ligne de départ, c'était une première victoire. Être 10ème sur la ligne d'arrivée, c'est extraordinaire, je suis super content. Un grand merci à Loïs d'avoir été un super compagnon de route ! Nous nous sommes super bien entendus, nous avons trouvé nos marques chemin faisant, et j'ai fait une super Transat avec lui. Le parcours était original. Il y a bien sûr une belle compétition, mais c'est aussi un voyage que je trouve génial, j'ai adoré ce parcours, même si ce n'était pas facile. Moi c'est ma première fois, je suis un bizuth de la Martinique, la baie est magnifique, j'ai hâte de découvrir ça. C'est beau, ça fait plaisir d'être là."

Loïs Berrehar
"Pour moi c'était que du positif, super expérience, première Transat Jacques Vabre en Imoca, top 10. Nous avons été bien dans le tempo, nous sommes contents du résultat. Nous avons galéré dans les grains ces derniers jours, jusqu'au bout, à la fin, à la pointe des Anses d'Arlet, mais c'était quand même magnifique. Moi ça n'est pas la première fois que je viens en Martinique, mais c'est sympa d'arriver dans le cadre d'une course, sur un bateau à voile. Le Rocher du Diamant, magnifique, on a eu beaucoup de bateaux pour nous accueillir."
17h27
Imoca

Nexans - Art & Fenêtres termine 10ème en Imoca

Ce dimanche 28 novembre, à 12 heure 11 minutes et 22 secondes en Martinique (17 heures 11 minutes et 22 secondes, heure métropolitaine), Nexans - Art et Fenêtres a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en dixième position de la catégorie Imoca. Le duo Fabrice Amedeo / Lois Berrehar​​ aura mis 21 jours 3 heures 44 minutes et 22 secondes pour parcourir les 5 800 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 11,33 nœuds, mais il a réellement parcouru 6 419.36 milles à 12.64 nœuds.
17h00
Le ponton d’honneur ne désemplit pas. 12 Imocas seront arrivés aujourd’hui à Fort de France avant la tombée de la nuit. Les cinq 60 pieds encore en course seront accueillis en début de semaine, tout comme les Class40 dont les plus rapides franchiront la ligne demain après-midi. Pour ces derniers, la bataille s’intensifie encore pour les places sur le podium.
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14h27
Imoca

Les premiers mots de Yannick Bestaven et Jean-Marie Dauris (Maître Coq IV)

Yannick Bestaven
"Qui a eu l'idée du parcours ? Nous avons crevé de chaud ! C'était difficile car nous avons souffert du manque de vent, c'était une course très longue, nous avons pas mal bataillé avec nos amis Prysmian Group et Fortinet - Best Western, des bateaux équivalents. Ca se joue à un nuage près, c'était jeudi je crois, ils sont partis. C'est ça le charme de la course à la voile. Nous sommes à la place où nous devions être. Je crois qu'il n'y a plus de débat sur les grands foils, on l'a vu à Etretat, ils sont partis. Jean-Marie connait le bateau par coeur, et il avait aussi envie de naviguer dessus. C'était ma dernière course à bord de ce beau bateau, ce matin il y avait un petit pincement au coeur. Le parcours était un peu atypique on va dire. Le bateau est nickel, nous n'avons rien cassé, il est prêt à repartir. Nous allons commencer à regarder la suite, avec un nouveau bateau qui va arriver dans pa longtemps."

Jean-Marie Dauris
"C'était la salle de sport tous les jours, avec tous ces empannages. Il y a eu beaucoup de manoeuvres, ça c'est sûr, un peu à l'image de l'arrivée. Mais c'était bien, c'était très sympa. C'est bien, dans le cadre d'une préparation de Vendée Globe, de comprendre le fonctionnement en interne, en étant à bord. Ce n'est pas le même ressenti qu'en échangeant au téléphone, c'est intéressant. 
14h12
Imoca

Maître CoQ IV, neuvième Imoca à Fort-de-France

Ce dimanche 28 novembre, à 8 heure 49 minutes et 53 secondes en Martinique (13 heures 49 minutes et 53 secondes, heure métropolitaine), Maître CoQ IV a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en neuvième position de la catégorie Imoca. Le duo Yannick Bestaven - Jean-Marie Dauris aura mis 21 jours 22 minutes et 53 secondes pour parcourir les 5 800 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 11,40 nœuds, mais il a réellement parcouru 6 527.63 milles à 12,94 nœuds.
14h00
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Inter Invest

"Tout va bien à bord d’Inter Invest, nous sommes encore dans la grande chaleur, nous avons eu une petite journée de molle aujourd’hui alors qu’hier nous avons eu du bon vent et une bonne nuit. Nous avons bien avancé dans l’objectif et là nous avons dû caler un petit bord vers le sud aujourd’hui dans très peu de vent mais c’est le cas de tout le monde autour de nous a priori donc nous prenons notre mal en patience. Nous espérons que ça va rentrer un peu plus fort d’ici peu même si nous savons que ce n’est pas trop le cas. Tout va bien, nous écoutons de la musique, nous barrons, nous réglons, nous déplaçons du matos enfin nous régatons quoi. Nous ne lâchons rien.”

Matthieu Perraut et  William Mathelin-Moreaux, skippers du Class40 Inter Invest
13h30
Class40

Des nouvelles du bord - message depuis Crosscall

"Aujourd'hui c'est au tour d'Hydra d'être passé nous faire un petit coucou. C'est sympa, tous les bateaux qui nous rattrapent, au rythme d'un par jour environ, passent tout près de nous. Hier c'était la famille Magre, et aujourd'hui ce fut l'occasion d'un petit échange bien sympathique avec Gérald. Nous passons une Transat Jacques Vabre finalement très riche en relations sociales, en plus de l'ambiance à bord qui reste positive et constructive en vue de la suite du programme d'Aurélien, en particulier la Route du Rhum.

Le vent fait toujours son capricieux, et si nous le rencontrons en général la nuit, la force de vent annoncée, et parfois même la direction, varient. Le jour c'est souvent beaucoup plus mou, et nous reperdons sur nos routages, les gains nocturnes accumulés. Forcément, nous sommes tournés vers cette fameuse ETA, mardi pour nous, mais quand précisément ? Pas trop tard parce que le rationnement light jusque là ne survivrait pas à un ou deux jours de course supplémentaires, que ce soit pour la nourriture ou pour l'eau."

David Sineau, co-skipper du Class40 Crosscall.

13h05
Imoca

Les premiers mots de Nicolas Troussel et Sébastien Josse (Corum L'Epargne)

Nicolas Troussel
"Ca s'est très bien passé avec Sébastien. C'est une course un peu spéciale, avec des rebondissements, des conditions météo pas habituelles. C'était sympa à vivre, avec aussi une partie du parcours qu'on ne connaissait pas bien, donc pas mal de découvertes. Nous sommes contents d'être arrivés ici, c'est la première transat de ce bateau, première fois qu'il passe autant de temps en mer. Nous sommes forcément un peu déçus du résultat, mais c'était agréable, nous avons passé de bons moments, sur l'eau nous nous sommes éclatés."

Sébastien Josse
"Nous ne nous attendions pas à ce début de course, il fallait être dans le match tout de suite, ne pas raté le bon wagon, et nous l'avons raté. Il y avait des petits coups à faire au Pot-au-noir, mais il n'y pas eu de rassemblement comme nous aurions pu espérer. Mais c'est toujours intéressant de faire autant de milles sur un bateau, ils valent cher. Nous sommes rassurés sur le fait que le bateau a le comportement d'un Imoca moderne, d'un foiler. Dès que nous serrons un petit peu le vent, ça déboite. Il faut apprendre à se servir de tout ça."
12h55
Imoca

Les premiers mots de Romain Attanasio et Sébastien Marsset (Fortinet - Best Western)

Romain Attanasio
"Nous savions que cette course allait être beaucoup sous spi donc nous avions acheté un spi tout neuf avant le départ. Nous faisions très attention. Nous avons passé Fernando de Noronha, envoyé le spi, commencé à accélérer... et là d'un coup j'ai entendu un gros bruit qui ressemblait à celui d’un spi qui explose. Nous avons réussi à ramener les morceaux dans le bateau assez rapidement, envoyé le grand gennaker, mais au moment où nous le déroulions, nous avons vu une énorme déchirure dedans, donc nous avons envoyé le petit. Nous avons réussi à réparer mais nous avions perdu beaucoup de terrain sur les concurrents. 
C’était une découverte. Nous avons navigué autant que nous pouvions, mais nous voyons qu’il nous manquait encore un peu de connaissance du bateau. C’était pénalisant au début, mais après nous avons appris beaucoup de choses. J’étais un peu dépassé après le Vendée Globe car tout s’était enchainé très vite donc j’étais content que ça soit une année en double. Je voulais quelqu’un qui soit présent du début à la fin pour prendre le bateau en main avec moi, et Séb était là de la mise à l’eau à la fin de la course.
Depuis 2015, j’ai toujours eu des projets plus aventure, et là je retrouve des sensations comme quand j’étais Figariste. Nous nous retrouvons à faire des courses de Figaro sur des Imoca."


Sébastien Marsset
"C’était top. Le bateau est génial. Je pense que c’est le meilleur bateau sur lequel j’ai régaté. J’ai pris beaucoup de plaisir. C’était important, pour avancer, d’avoir un avis différent sur les façons d’utiliser le bateau, trouver les bons réglages. La descente du Pot-au-noir à Fernando de Noronha était incroyable et propice aux foilers."
12h20
Imoca

Les premiers mots de Giancarlo Pedote et Martin Le Pape (Prysmian Group)

Giancarlo Pedote 

“Nous sommes très contents. Je le sentais bien avant le départ déjà et tout s’est bien déroulé. Nous nous sommes répartis les tâches à bord. Martin gérait la navigation tout au long de la course. Il était très méthodique, il a fait toutes les analyses. Puis nous faisions les choix ensemble. Je pense que c’est cette fluidité qui fait que nous sommes ici aujourd’hui. 

Nous avons eu beaucoup de moments de complicité. Nous ne nous connaissions pas beaucoup, mais nous avons passé de très beaux moments tout au long de la course. Nous travaillions beaucoup, mais nous arrivions à faire retomber la pression facilement. C’était très fluide. C’était un équipier de rêve, je suis ravi d'avoir partagé cette course avec lui. Nous n’aurions pas pu mieux faire."

 

Martin Le Pape

"C’était magique. C’est assez rare que des duos fonctionnent aussi bien. Je suis super content d’être là avec Giancarlo. Nous avons fait une super course, nous ne nous attendions pas à ça. Parfois nous faisions quelque chose, ça fonctionnait tout de suite. Tout nous a souri. Nous avons beaucoup travaillé, nous n’avons rien lâché sur les trajectoires. Mais si quelqu’un nous avait dit que nous allions faire sixièmes de la Transat Jacques Vabre, nous ne l'aurions pas cru."

 

 

12h00
Imoca

Les premiers mots de Sam Davies et Nicolas Lunven (Initiatives-Coeur)

Sam Davies

“Je pense que si quelqu’un m’avait dit que nous allions jouer aux côtés des bateaux neufs pendant toute la course, je ne l’aurais pas cru. Nous sommes super fiers. Nous avons beaucoup donné, ce n’était pas toujours évident. C’était une course dure et longue. Bravo aux premiers car là, c’était impressionnant. 

Nous sommes revenus au contact au large des Canaries. C’était une combinaison de la trajectoire, du timing. Nous avons pu être en tête de la flotte lors des empannages des premiers bateaux. Ça signifiait que nous n’étions vraiment pas loin après une semaine de course. 

Ça s’est très bien passé à bord. D’un côté sur la performance et complémentarité et de l’autre sur la proximité. C’est vrai que nous passons trois semaines avec quelqu’un d’autre enfermés dans un bateau. Nous prenions chacun soin l’un de l’autre car c’est aussi important, car si nous allons bien, nous naviguons mieux. 

La magie de la course au large, c’est que nous n’arrêtons jamais d’apprendre. C’était ma troisième Transat Jacques Vabre avec ce bateau et je ne m’ennuie jamais."

 

Nicolas Lunven

“C’était long, pas mal de petit temps. Des conditions très clémentes ce qui nous permet d’avoir tous des bateaux en bon état à l’arrivée. Nous n’avons eu aucune casse matériel. C’était quand même compliqué car la météo était certes clémente, mais elle était quand même délicate et imprévisible, surtout sur les derniers jours. 

Nous nous sommes très bien entendus avec Sam à bord et je pense que nous pouvons être contents de la course que nous avons fait. Bravo aux vainqueurs. Nous pouvons être fiers de la copie que nous rendons. 

A partir du Cap Vert, les premiers ont eu des conditions plus propices. Le fait qu’ils soient plus rapides, ça les a mis dans un scénario météo qui les a décalés par rapport à nous. Nous étions ensemble après les Canaries, mais eux allant plus vite, nous ne pouvions pas prendre la même option stratégique. Ils ont pu s’envoler, puis bénéficier d’un passage du Pot-au-noir rapide. Il a été très bon pour nous aussi, mais il a été exceptionnel pour eux. Le bord de reaching après a fait ensuite la différence. Ils tenaient des vitesses très hautes, de 24 à 26 nœuds pendant que nous essayions péniblement d’atteindre les 18 nœuds."

11h42
Imoca

Les premiers mots de Sébastien Simon et Yann Eliès (Arkéa Paprec)

Sébastien Simon 
"Je pense que nous méritons cette 4ème place et je pense que c’est la nôtre. Nous nous sommes battus pour l’avoir. Nous avons essayé de jouer avec le podium mais ils ont été trop rapides. 

C’était une belle course, assez passionnante, avec pas mal d’options à prendre. Nous avons essayé de faire marcher ce bateau correctement. Je trouve que nous avons bien progressé avec ce bateau, surtout avec Yann. Nous avons réussi à le mener à cette quatrième place et nous pouvons en être fiers. Dès la première nuit nous avons perdu une voile, ce qui nous a un peu handicapés, mais ça ne nous a pas empêchés de jouer aux avant-postes de la flotte jusqu’au-bout. 

Les bateaux de dernière génération ont beaucoup progressé et nous, nous arrivons avec un bateau qui a été fiabilisé et c’est déjà une super progression par rapport à ce que nous avons vécu. Le podium a encore fait monter le niveau d’un cran. Ils arrivent à faire des vitesses moyennes de 26 nœuds, c’est énorme. Nous ne sommes pas encore là, bientôt j’espère. Nous pouvons être fiers de notre parcours, des trajectoires. Ça n’a pas été une course facile car ça partait par devant et ça recollait par derrière."

 

Yann Eliès
“Les trois premiers ont été au-dessus du lot, pas forcément  qu’en vitesse, aussi en stratégie. Les choses se sont mieux déroulées pour eux à partir du Cap Vert. Nous sommes contents d’avoir réussi à sauver la place. C’est un soulagement ce matin car ça faisait plusieurs jours que nous sentions les concurrents revenir par derrière, que nous buttions dans une zone sans vent. Ca n’a pas été évident car derrière il y avait un super équipage avec Sam Davies et Nico Lunven, qui ont super bien navigué. Ils méritaient autant que nous cette 4ème place. 

Cette course n’était pas particulièrement difficile car nous avons eu des conditions relativement clémentes. Il ne fallait pas louper la sortie de La Manche et le passage du Cap Vert. Le Pot-au-noir était assez facile, mais la chaleur nous a fait souffrir. Nous avions l’impression de vivre deux Pot-au-noir par jour avec en plus un tas d’empannages à faire.”

11h30
Imoca

Des nouvelles du bord - vacation de 08h30UTC depuis Compagnie du lit / Jiliti

"Nous venons de faire un petit départ au tas (rire) ! Ça se passe super bien, il y a Éric en train de wincher juste à côté, c’est l’exploitation transgénérationnelle (rire) ! Les jeunes font travailler les vieux. Ça fait 2 jours que nous n’avons pas vraiment de vent. Cette nuit les alizés se sont établis, bon angle, bon cap, nous avons glissé. Nous avons 20 nœuds actuellement, super nuit, c’est vraiment génial. Mais ce n’est pas terminé, il va faire jour dans 2 heures. Nous ne lâchons rien depuis le début.

À notre niveau ce n’est pas manger, c’est de l’ordre de la restauration nos repas à bord (rire) ! Nous avons de quoi tenir largement jusqu'à la fin du match. Nous avons encore de la charcuterie, des plats déshydratés. Et pour la chaleur nous avons fabriqué un petit rideau qui se déploie, la journée nous pouvons le tendre et ainsi avoir un peu d’ombre. Nos objectifs c’est d’implorer le ciel pour qu’il nous donne la direction et l’angle du vent promis (rire). Sportivement, nous continuons ce que nous faisons depuis le début. Nous avons la position de chasseur pour l’instant, nous essayons de rester avec les copains, et faire une arrivée cogroupée ça peut être sympa ! Nous voulons montrer que les bateaux d’ancienne génération peuvent aller vite également. Nous avons hâte d’arriver et nous sommes satisfait de notre travail jusque là."

Clément Giraud, skipper de l'Imoca Compagnie du lit / Jiliti.

11h15
Class40

Des nouvelles du bord - vacation de 08h20UTC depuis Équipe Voile Parkinson

"Nous avons des problèmes de réseau depuis 24h, donc impossibilité de charger les fichiers météo et de communiquer. Notre spi lourd s’est déchiré dans la nuit, donc nous allons réfléchir à une solution au lever du jour. L’ambiance est cool, mais même si nous sommes copains avec Raphaël ça commence à être long là ! La chaleur actuelle est convenable. Nous essayons de trouver des petits coins d’ombre pour se mettre à l’abri du soleil lorsqu’il fait jour, mais jusqu’à maintenant pour pouvoir se reposer c’est assez compliqué, voir insoutenable.

Nous avons les alizés de nord-est, jusqu’à maintenant c’était très mou donc le bateau n’accélérait pas. Mais depuis quelques jours nous avons une traine de nuages d’alizés, ça fait plaisir, nous les attendions !  Nous essayons de marquer nos concurrents, c’est pourquoi nous faisons une route nord. Il fallait de toute façon prendre une décision pour toucher du vent. Nous produisons de l’eau douce car j’ai installé un déssalinsisateur, nous pouvons donc prendre des douches c’est trop bien ! Pour ce qui est de la nourriture nous avons prévu large, mais avec la chaleur nous avons moins d’appétit donc nous mangeons moins."

Florian Gueguen, skipper du Class40 Équipe Voile Parkinson.

11h00
Class40
 
10h58
Imoca

Corum L'Epargne à son tour sur la ligne d'arrivée

Ce dimanche 28 novembre, à 5 heure 42 minutes et 49 secondes en Martinique (10 heures 42 minutes et 49 secondes, heure métropolitaine), Corum L'Epargne a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en huitième position de la catégorie Imoca. Le duo Nicolas Troussel - Sébastien Josse​ aura mis 20 jours 21 heures 15 minutes et 49 secondes pour parcourir les 5 800 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 11,47 nœuds, mais il a réellement parcouru 6 635.25 milles à 13.24 nœuds.
10h45
Imoca

Des nouvelles du bord - vacation de 08h10UTC depuis Ebac

"Ça a fait du bien de refaire du bateau aujourd’hui. Nous sommes en tribord amur, et ce jusqu’à la Martinique ! Il fait une chaleur à mourir, nous attendons de voir à quelle sauce nous allons être mangés. Nous sommes contents d’être en mer même si nous aurions aimé arriver plus rapidement. J’aimerai bien arriver au plus vite d’ailleurs, mais les ETA ne nous donnent pas avant le 3 ou 4 décembre. Ça fait déjà 8 jours que nous nous rationnons, nous devions le faire car nous avions prévu 21 jours pile.

Normalement nous devrions avoir du vent jusqu’au bout si tout se passe bien. Nous n’en avons pas trop eu depuis Cherbourg en fait, donc c’est cool. Ça fait du bien de se prendre des vagues, de voir le bateau glisser, l’eau rentrer sur le pont. Et puis nous nous marrons bien, nous mettons de l’humour dans tout ce que nous faisons pour passer de bons moments en mer. Mais nous passons aussi beaucoup de temps à la table à carte pour rattraper les petits copains. Nous nous adaptons à la chaleur, nous nous cachons un peu du soleil. En fin de nuit quand la température est plus acceptable nous allongeons les quarts, car dès que le soleil est là changement d’ambiance…"

Antoine Cornic, skipper de l'Imoca Ebac.

10h30
Class40

Des nouvelles du bord - vacation de 08h00UTC depuis Fullsave

"Il fait vraiment très très chaud à bord, mais tout va bien ! Nous faisons route directe vers la ligne d’arrivée. Une opportunité s’est présentée et nous l’avons saisie. Nous avons réussi à empanner devant Everial, et depuis nous faisons route avec eux. Il n’y a pas d’ombre et beaucoup de soleil, le bateau s’est transformé en vraie cocotte minute. Nous avons manqué de vent et l’arrivée fera très plaisir. Malgré le fait que nous ne savons pas trop ce qui nous attend en Martinique en terme d’ambiance."

Jean-Pierre Balmes, skipper du Class40 Fullsave.

10h00
Imoca

Fortinet - Best Western arrivé à Fort de France

Ce dimanche 28 novembre, à 4 heure 37 minutes et 10 secondes en Martinique (9 heures 37 minutes et 10 secondes, heure métropolitaine), Fortinet - Best Western a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en septième position de la catégorie Imoca. Le duo Romain Attanasio - Sebastien Marsset aura mis 20 jours 20 heures 10 minutes et 10 secondes pour parcourir les 5 800 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 11,50 nœuds, mais il a réellement parcouru 6 539.70 milles à 13.07 nœuds.
09h50
Imoca

Arrivée de Prysmian Group

Ce dimanche 28 novembre, à 3 heure 44 minutes et 54 secondes en Martinique (8 heures 44 minutes et 54 secondes, heure métropolitaine), Prysmian Group  a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en sixième position de la catégorie Imoca. Le duo Giancarlo Pedote - Martin Lepape aura mis 20 jours 19 heures 17 minutes et 54 secondes pour parcourir les 5 800 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 11,52 nœuds, mais il a réellement parcouru 6 464.13 milles à 12.95 nœuds.
07h33
Imoca

Arrivée d'Initiatives-Cœur à Fort de France

Ce dimanche 28 novembre, à 1 heure 57 minutes et 10 secondes en Martinique (6 heures 57 minutes et 10 secondes, heure métropolitaine), Initiatives-Cœur a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en cinquième position de la catégorie Imoca. Le duo Sam Davies - Nicolas Lunven aura mis 20 jours 17 heures 30 minutes et 10 secondes pour parcourir les 5 800 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 11,56 nœuds, mais il a réellement parcouru 6 440.10 milles à 12.94 nœuds.
06h48
Imoca

Arkéa-Paprec a franchi la ligne d'arrivée en quatrième position

Ce dimanche 28 novembre, à 1 heure 35 minutes et 30 secondes en Martinique (6 heures 35 minutes et 30 secondes, heure métropolitaine), Arkéa-Paprec a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en quatrième position de la catégorie Imoca. Le duo Sébastien Simon - Yann Eliès aura mis 20 jours 17 heures 8 minutes et 30 secondes pour parcourir les 5 800 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 11,57 nœuds, mais il a réellement parcouru 6 670.90 milles à 13.42 nœuds.